C’est la dernière théorie du complot inventée par l’animateur de radio américain Alex Jones : l’explosion de la plate-forme pétrolière Deepwater Horizon le 20 avril dernier, qui a d’ores et déjà provoqué la pire catastrophe écologique de l’histoire des Etats-Unis, n’aurait rien d’accidentel.
Selon Jones, des employés de la compagnie BP – qui exploite la plateforme – auraient fait état de fuites provoquées par une mauvaise installation effectuée par… Halliburton. Or, Halliburton a défrayé la chronique au cours des dernières années pour être devenu le premier fournisseur de l'armée américaine pendant la guerre d’Irak après avoir été dirigée de 1995 à 2000 par Dick Cheney, le vice-président de Georges W. Bush. Alex Jones ajoute que les ventes d’actions de la société BP dans les semaines précédant la catastrophe seraient la preuve d’un vaste délit d’initié.
Pourtant, la marée noire ne semble pas profiter à l'Administration américaine. La valeur de l’action BP a été divisée par deux et les dégâts causés sur les côtes de Louisiane se chiffrent en dizaines de milliards de dollars. Quant à Barack Obama, il a essuyé les critiques les plus virulentes pour sa gestion de la crise écologique.
Quel peut être alors l’objectif caché de cette «False Flag Operation» («opération sous fausse bannière») dont parle Jones ? Pour lui, il s’agirait de faire progresser les thématiques environnementalistes au sein de l’opinion américaine, de faciliter le passage en force d’une taxe carbone et de préparer les esprits à une prochaine nationalisation du pétrole.
Héraut de la droite radicale américaine et fondateur des sites internet PrisonPlanet.com et Infowars.com, Alex Jones a réalisé deux films présentant Barack Obama comme l’agent d’une oligarchie occulte travaillant à la destruction de l’Amérique. Son « Obama-phobie » et sa dénonciation des idées écologistes rencontrent un écho très favorable dans les milieux conservateurs.
Dans une vidéo mise en ligne récemment, le blogueur américain Davis Fleetwood choisi de rire des élucubrations d’Alex Jones, se demandant s’il existe un seul événement au cours des dernières années au sujet duquel l’animateur n’a pas évoqué un complot : « La prochaine étape logique pour Jones, explique-t-il, sera sans doute de dire que le réchauffement climatique lui-même est une opération sous fausse bannière ! »
Mise à jour (22/07/2010) :
Dans un article mis en ligne sur PrisonPlanet.com le 20 juin 2010 (“States Need To Launch Criminal Investigation Into BP, Federal Government's Role In Oil Spill”), Alex Jones et Paul Joseph Watson écrivent :
« Tout indique que la marée noire a été provoquée délibérément, soit par négligence, soit par sabotage, par des responsables de BP et ceux qui tiennent les rennes du pouvoir dans l’Administration Obama. Cela va bien au-delà d’Obama lui-même, qui est plus là pour lire un prompteur et utiliser ses talents de comédien dans l’agenda que les mondialistes espèrent faire appliquer à l’occasion de cette crise créée de toute pièce. (…) La devise des gens qui tirent les ficelles au sein de l’Administration Obama, des gens comme Rahm Emanuel et Hillary Clinton, c’est "ne jamais jeter à la poubelle une bonne crise" – et c’est certainement ce qu’Obama lui-même avait à cœur de faire au cours de ces deux derniers mois ».
C’est la dernière théorie du complot inventée par l’animateur de radio américain Alex Jones : l’explosion de la plate-forme pétrolière Deepwater Horizon le 20 avril dernier, qui a d’ores et déjà provoqué la pire catastrophe écologique de l’histoire des Etats-Unis, n’aurait rien d’accidentel.
Selon Jones, des employés de la compagnie BP – qui exploite la plateforme – auraient fait état de fuites provoquées par une mauvaise installation effectuée par… Halliburton. Or, Halliburton a défrayé la chronique au cours des dernières années pour être devenu le premier fournisseur de l'armée américaine pendant la guerre d’Irak après avoir été dirigée de 1995 à 2000 par Dick Cheney, le vice-président de Georges W. Bush. Alex Jones ajoute que les ventes d’actions de la société BP dans les semaines précédant la catastrophe seraient la preuve d’un vaste délit d’initié.
Pourtant, la marée noire ne semble pas profiter à l'Administration américaine. La valeur de l’action BP a été divisée par deux et les dégâts causés sur les côtes de Louisiane se chiffrent en dizaines de milliards de dollars. Quant à Barack Obama, il a essuyé les critiques les plus virulentes pour sa gestion de la crise écologique.
Quel peut être alors l’objectif caché de cette «False Flag Operation» («opération sous fausse bannière») dont parle Jones ? Pour lui, il s’agirait de faire progresser les thématiques environnementalistes au sein de l’opinion américaine, de faciliter le passage en force d’une taxe carbone et de préparer les esprits à une prochaine nationalisation du pétrole.
Héraut de la droite radicale américaine et fondateur des sites internet PrisonPlanet.com et Infowars.com, Alex Jones a réalisé deux films présentant Barack Obama comme l’agent d’une oligarchie occulte travaillant à la destruction de l’Amérique. Son « Obama-phobie » et sa dénonciation des idées écologistes rencontrent un écho très favorable dans les milieux conservateurs.
Dans une vidéo mise en ligne récemment, le blogueur américain Davis Fleetwood choisi de rire des élucubrations d’Alex Jones, se demandant s’il existe un seul événement au cours des dernières années au sujet duquel l’animateur n’a pas évoqué un complot : « La prochaine étape logique pour Jones, explique-t-il, sera sans doute de dire que le réchauffement climatique lui-même est une opération sous fausse bannière ! »
Mise à jour (22/07/2010) :
Dans un article mis en ligne sur PrisonPlanet.com le 20 juin 2010 (“States Need To Launch Criminal Investigation Into BP, Federal Government's Role In Oil Spill”), Alex Jones et Paul Joseph Watson écrivent :
« Tout indique que la marée noire a été provoquée délibérément, soit par négligence, soit par sabotage, par des responsables de BP et ceux qui tiennent les rennes du pouvoir dans l’Administration Obama. Cela va bien au-delà d’Obama lui-même, qui est plus là pour lire un prompteur et utiliser ses talents de comédien dans l’agenda que les mondialistes espèrent faire appliquer à l’occasion de cette crise créée de toute pièce. (…) La devise des gens qui tirent les ficelles au sein de l’Administration Obama, des gens comme Rahm Emanuel et Hillary Clinton, c’est "ne jamais jeter à la poubelle une bonne crise" – et c’est certainement ce qu’Obama lui-même avait à cœur de faire au cours de ces deux derniers mois ».
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