C’est à cette question qu’un chercheur de l’université de Boston, Walter Quattrociocchi, a essayé de répondre en se focalisant sur le cas d’une information, initialement parodique, qui a réussi à dépasser « la sphère de l’invraisemblable ».
Comment une loi fictive a ébranlé le web italien
« Le sénat italien a voté et approuvé, à 257 voix et 165 abstentions, une loi proposée par le Sénateur Cirenga débloquant une enveloppe de 134 milliards d’euros afin d’aider les élus politiques à retrouver du travail en cas de défaite électorale ». Cette phrase, accompagnée d’une image, est apparue en 2013 durant les élections italiennes et est rapidement devenue virale. Partagé plus de 35.000 fois en moins d’un mois, cité dans la presse nationale, l’impact de l’article sur la presse italienne est indéniable.
Seul problème, il est monté de toutes pièces. (...)
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Lire l'étude de Walter Quattrociocchi, " Collective attention in the age of (mis)information " (en anglais).
Voir aussi : Une majorité d'articles sont partagés sur les réseaux sociaux sans même être lus (Slate.fr, 20 juin 2016)
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