Dans un dossier paru dans son édition du 12 novembre, L’Express constate que « le virus du soupçon se répand à travers l'Hexagone plus vite que celui de la grippe porcine ». En effet, d’après un sondage Ifop à paraître dans Dimanche Ouest-France, à peine un Français sur cinq se déclare prêt à se faire inoculer le vaccin contre la grippe A. Ils étaient 55 % au mois de septembre.
Pour L’Express, les origines de cette défiance à l’égard des pouvoirs publics, dont se nourrissent les théories du complot, est à rechercher dans un défaut de pédagogie et un manque de transparence :
Les rumeurs complotistes jouent évidemment un rôle déterminant dans cette perte de confiance du public. Parmi les mensonges diffusés sur internet : le caractère obligatoire de la vaccination, la rumeur selon laquelle le vaccin contiendrait des adjuvants nocifs, ou encore celle selon laquelle l’injection du vaccin permettrait, au passage, de nous greffer des puces électroniques RFID à notre insu.
Ironie de l’histoire, l'hebdomadaire constate que « tandis qu'ici on tergiverse sur l'opportunité d'un vaccin distribué en masse, ailleurs, les foules se ruent sur les rares doses disponibles. Contrairement à la France, la plupart des pays ont opté pour une prévention ciblée, et l'opinion crie à la pénurie » comme au Canada, où l’épidémie a déjà fait près d’une centaine de victimes ou aux Etats-Unis (1000 morts dont 100 enfants), où des infirmières menacent de faire grève si on ne les inscrit pas sur la liste des publics prioritaires…
Sources :
* E. Saget, A. Benhaiem, J. Joly, V. Olivier, G. Charles, « La vérité sur le vaccin contre la grippe A », L'Express, n° 3045, 12-18 novembre 2009.
* Coline Berard, « Comment la peur du vaccin anti-grippe A contamine la Toile », L'Express, n° 3045, 12-18 novembre 2009.
* Ministère de la Santé et des Sports : Que sont les adjuvants et à quoi servent-ils ?
Voir aussi :
* Sur Conspiracy Watch : La théorie du complot, plus rapide que la grippe porcine.
* Le vaccin est-il dangereux ?, un petit dessin amusant de Martin Vidberg.
Dans un dossier paru dans son édition du 12 novembre, L’Express constate que « le virus du soupçon se répand à travers l'Hexagone plus vite que celui de la grippe porcine ». En effet, d’après un sondage Ifop à paraître dans Dimanche Ouest-France, à peine un Français sur cinq se déclare prêt à se faire inoculer le vaccin contre la grippe A. Ils étaient 55 % au mois de septembre.
Pour L’Express, les origines de cette défiance à l’égard des pouvoirs publics, dont se nourrissent les théories du complot, est à rechercher dans un défaut de pédagogie et un manque de transparence :
Les rumeurs complotistes jouent évidemment un rôle déterminant dans cette perte de confiance du public. Parmi les mensonges diffusés sur internet : le caractère obligatoire de la vaccination, la rumeur selon laquelle le vaccin contiendrait des adjuvants nocifs, ou encore celle selon laquelle l’injection du vaccin permettrait, au passage, de nous greffer des puces électroniques RFID à notre insu.
Ironie de l’histoire, l'hebdomadaire constate que « tandis qu'ici on tergiverse sur l'opportunité d'un vaccin distribué en masse, ailleurs, les foules se ruent sur les rares doses disponibles. Contrairement à la France, la plupart des pays ont opté pour une prévention ciblée, et l'opinion crie à la pénurie » comme au Canada, où l’épidémie a déjà fait près d’une centaine de victimes ou aux Etats-Unis (1000 morts dont 100 enfants), où des infirmières menacent de faire grève si on ne les inscrit pas sur la liste des publics prioritaires…
Sources :
* E. Saget, A. Benhaiem, J. Joly, V. Olivier, G. Charles, « La vérité sur le vaccin contre la grippe A », L'Express, n° 3045, 12-18 novembre 2009.
* Coline Berard, « Comment la peur du vaccin anti-grippe A contamine la Toile », L'Express, n° 3045, 12-18 novembre 2009.
* Ministère de la Santé et des Sports : Que sont les adjuvants et à quoi servent-ils ?
Voir aussi :
* Sur Conspiracy Watch : La théorie du complot, plus rapide que la grippe porcine.
* Le vaccin est-il dangereux ?, un petit dessin amusant de Martin Vidberg.
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