La fameuse victimisation complotiste ! La presse constate que les taux de popularité de François Hollande sont catastrophiques ; la presse, comme d’ailleurs la plupart des Français, trouve, dans son ensemble, que François Hollande est en train de rater son mandat. Mais il suffit d’avoir quelques repas de famille, d’aller à la cantine de son boulot, de faire le marché, d’aller chercher ses enfants à l’école, d’aller prendre un café au bistrot du coin, bref, de vivre la vie de tous les jours, pour s’apercevoir que les Français ne veulent plus, dans leur grande majorité, de François Hollande ni de Nicolas Sarkozy. C’est flagrant et massif.
Et c’est d’ailleurs, pour le président, peut-être réversible, pourquoi pas dans quelques mois, après une inversion de la courbe du chômage et un Euro de foot remporté 5-0 contre l’Allemagne ! Mais en attendant, la presse, n’est qu’une loupe, parfois grossissante, c’est vrai, mais toujours à la traîne de l’opinion plutôt qu’à son avant garde. C’est étonnant comme tous les partis estiment que leur malheur vient de la façon dont on parle d’eux, plutôt que de leur action, et surtout, plutôt que de la différence flagrante entre ce qu’ils disent et ce qu’ils font. Marine Le Pen et Jean-Luc Mélenchon font profession de transformer leurs relations avec la presse en affrontements. On en a l’habitude, il s’agit de leur caractère mais aussi d’une stratégie classique. Ça correspond à une forme de combat contre l’idéologie dominante, compréhensible de la part de partis qui proposent des changements radicaux.
Mais la victimisation politique se généralise. (...)
La fameuse victimisation complotiste ! La presse constate que les taux de popularité de François Hollande sont catastrophiques ; la presse, comme d’ailleurs la plupart des Français, trouve, dans son ensemble, que François Hollande est en train de rater son mandat. Mais il suffit d’avoir quelques repas de famille, d’aller à la cantine de son boulot, de faire le marché, d’aller chercher ses enfants à l’école, d’aller prendre un café au bistrot du coin, bref, de vivre la vie de tous les jours, pour s’apercevoir que les Français ne veulent plus, dans leur grande majorité, de François Hollande ni de Nicolas Sarkozy. C’est flagrant et massif.
Et c’est d’ailleurs, pour le président, peut-être réversible, pourquoi pas dans quelques mois, après une inversion de la courbe du chômage et un Euro de foot remporté 5-0 contre l’Allemagne ! Mais en attendant, la presse, n’est qu’une loupe, parfois grossissante, c’est vrai, mais toujours à la traîne de l’opinion plutôt qu’à son avant garde. C’est étonnant comme tous les partis estiment que leur malheur vient de la façon dont on parle d’eux, plutôt que de leur action, et surtout, plutôt que de la différence flagrante entre ce qu’ils disent et ce qu’ils font. Marine Le Pen et Jean-Luc Mélenchon font profession de transformer leurs relations avec la presse en affrontements. On en a l’habitude, il s’agit de leur caractère mais aussi d’une stratégie classique. Ça correspond à une forme de combat contre l’idéologie dominante, compréhensible de la part de partis qui proposent des changements radicaux.
Mais la victimisation politique se généralise. (...)
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