Vladimir Poutine, Recep Tayyip Erdogan, Bachar el-Assad, Nicolás Maduro et Robert Mugabe récriminent contre la grande conspiration internationale qui est en marche. Selon eux, ceux qui protestent dans les rues de Kiev, Istanbul, Alep, Caracas et Harare sont en réalité des mercenaires apatrides à la solde d’obscurs intérêts étrangers. Ou ce sont des imbéciles complètement manipulés. Mais par qui ? Tous ces autocrates nous expliquent que ce funeste complot planétaire est ourdi par les démocraties occidentales.
Rien que ça. Naturellement, les dirigeants russe, turc, zimbabwéen et consorts sont persuadés de l’existence de toutes sortes d’initiatives secrètes visant à les déstabiliser, voire à les sortir du pouvoir. Fait curieux, ces politiciens semblent craindre tout autant, sinon plus, les organisations internationales qui œuvrent publiquement et en toute transparence. Ils abhorrent ces fondations philanthropiques regroupant des militants de la démocratie, qui s’emploient à combattre les violations les droits de l’homme ou à observer les scrutins pour déceler et prévenir les fraudes électorales. (...)
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* Poutine et ''la main de l’étranger'' : une rhétorique de guerre froide
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