Dans ce qui s'apparente à une véritable fuite en avant dans la théorie du complot, l’avocate s'en tient à un récit alternatif qui entre en complète contradiction avec les éléments de l’enquête.
Poussée dans ses retranchements, Me Zahia Mokhtari a sorti l’artillerie lourde lors d’une conférence de presse tenue à Alger jeudi soir, déclarant que TF1 avait diffusé une « vidéo truquée » et des « images fausses ». Selon les propos de l'avocate, rapportés par Le Temps d'Algérie, les images de TF1 « ne sont pas celles de Merah » et cette « manipulation est destinée à m'obliger à rendre public le contenu des deux enregistrements dont je dispose ».
L'avocate du père de Mohamed Merah dit ne pas pouvoir publier ses vidéos dans l’immédiat, au motif que cela risquerait d’aggraver « les relations entre Alger et Paris » :
« Si jamais je diffuse les deux vidéos, eh bien, croyez-moi, la réaction des Algériens en France et en Algérie sera explosive. Croyez-moi tous, les deux vidéos qui sont actuellement entre mes mains sont difficiles à voir. Vous y trouverez toute la vérité sur la manière dont Merah a été lâchement tué par les équipes d'intervention du Raid. […] Toutefois, il est hors de question que j'utilise les deux vidéos ; ces pièces à conviction, je vais les laisser comme un ultime recours, contrairement à la volonté de cercles français qui veulent que j'utilise les deux enregistrements maintenant pour que je perde à coup sûr et que la vérité ne soit ainsi jamais connue de l'opinion publique ».
Cette référence à « certains cercles en France » revient à plusieurs reprises dans le discours de l’avocate qui, lundi dernier, avait déjà affirmé que « des personnes dans l'ombre s'agitaient ». Selon elle, ces mystérieux cercles « voulaient abattre Merah pour en finir avec lui et en finir, surtout, avec les secrets qu'il détenait ». Ils voudraient, poursuit-elle « que j’utilise mes deux vidéos auprès du parquet de Paris afin que les preuves en ma possession soient connues, et que de cette façon, ils pourraient préparer la riposte judiciaire pour tenter de les décréditer » (sic).
Fuite en avant
Dans ce qui s'apparente à une véritable fuite en avant dans la théorie du complot, l’avocate a ensuite exposé un récit alternatif qui entre toutefois en totale contradiction avec les éléments de l’enquête :
Contactée par téléphone par France 5, Me Mokhtari soutient que les vidéos en sa possession ont été confiées à un expert assermenté chargé de les authentifier. Elle a cependant refusé de livrer son identité.
Voir aussi :
Poussée dans ses retranchements, Me Zahia Mokhtari a sorti l’artillerie lourde lors d’une conférence de presse tenue à Alger jeudi soir, déclarant que TF1 avait diffusé une « vidéo truquée » et des « images fausses ». Selon les propos de l'avocate, rapportés par Le Temps d'Algérie, les images de TF1 « ne sont pas celles de Merah » et cette « manipulation est destinée à m'obliger à rendre public le contenu des deux enregistrements dont je dispose ».
L'avocate du père de Mohamed Merah dit ne pas pouvoir publier ses vidéos dans l’immédiat, au motif que cela risquerait d’aggraver « les relations entre Alger et Paris » :
« Si jamais je diffuse les deux vidéos, eh bien, croyez-moi, la réaction des Algériens en France et en Algérie sera explosive. Croyez-moi tous, les deux vidéos qui sont actuellement entre mes mains sont difficiles à voir. Vous y trouverez toute la vérité sur la manière dont Merah a été lâchement tué par les équipes d'intervention du Raid. […] Toutefois, il est hors de question que j'utilise les deux vidéos ; ces pièces à conviction, je vais les laisser comme un ultime recours, contrairement à la volonté de cercles français qui veulent que j'utilise les deux enregistrements maintenant pour que je perde à coup sûr et que la vérité ne soit ainsi jamais connue de l'opinion publique ».
Cette référence à « certains cercles en France » revient à plusieurs reprises dans le discours de l’avocate qui, lundi dernier, avait déjà affirmé que « des personnes dans l'ombre s'agitaient ». Selon elle, ces mystérieux cercles « voulaient abattre Merah pour en finir avec lui et en finir, surtout, avec les secrets qu'il détenait ». Ils voudraient, poursuit-elle « que j’utilise mes deux vidéos auprès du parquet de Paris afin que les preuves en ma possession soient connues, et que de cette façon, ils pourraient préparer la riposte judiciaire pour tenter de les décréditer » (sic).
Fuite en avant
Dans ce qui s'apparente à une véritable fuite en avant dans la théorie du complot, l’avocate a ensuite exposé un récit alternatif qui entre toutefois en totale contradiction avec les éléments de l’enquête :
Contactée par téléphone par France 5, Me Mokhtari soutient que les vidéos en sa possession ont été confiées à un expert assermenté chargé de les authentifier. Elle a cependant refusé de livrer son identité.
Voir aussi :
Depuis seize ans, Conspiracy Watch contribue à sensibiliser aux dangers du complotisme en assurant un travail d’information et de veille critique sans équivalent. Pour pérenniser nos activités, le soutien de nos lecteurs est indispensable.