Martin Durkin est l'auteur d'un documentaire intitulé The Great Global Warming Swindle [tr. : La grande escroquerie du réchauffement de la planète] diffusé pour la première fois le 8 mars 2007 sur la chaîne britannique Channel 4. Selon lui, le réchauffement climatique n'aurait aucun lien avec l'activité humaine. Il serait au contraire imputable aux seules variations du rayonnement solaire.
A première vue, prendre le contre-pied des théories les plus alarmistes sur le réchauffement du climat peut paraître audacieux et même… rafraîchissant ! Seul problème : le documentaire de Durkin, outre qu’il est bourré d'erreurs (pas moins de 67 erreurs factuelles auraient ainsi été relevées), se base sur des informations fournies par des organisations financées par les lobbies du pétrole ou du charbon.
Exemple : pour démontrer le prétendu lien entre le réchauffement des océans et l'activité volcanique sous-marine, Martin Durkin a utilisé des graphiques provenant d'une organisation proche du numéro un mondial des hydrocarbures, Exxon. Il a reconnu depuis que les graphiques étaient aux mauvaises échelles ou avaient été invalidés par des études plus récentes.
A cela, il faut ajouter au moins deux tentatives de manipulations :
Dernière chose : selon l’immense majorité des scientifiques, la thèse de l'origine solaire du réchauffement de la planète ne peut expliquer à elle seule les variations du climat. Pourtant, Martin Durkin omet de citer ce fait. Négligence ou escroquerie ?
Source :
Pour aller plus loin : L'origine anthropique du changement climatique est une conviction partagée par 9 scientifiques sur 10. D'aucuns font cependant valoir, à raison, qu'une conviction n'est pas une preuve. Pour avoir une idée d'une telle approche, on se reportera avec profit aux analyses sceptiques de Serge Galam, auteur de Les scientifiques ont perdu le Nord. Réflexions sur le réchauffement climatique (Plon, 2008). Lire notamment son entretien avec Sophie Verney-Caillat, « On ne peut pas prévoir comment va évoluer le climat », Rue89, 7 novembre 2009. Lire aussi la réponse d'une statisticienne à Serge Galam (Rue89, 10 novembre 2009).
Voir aussi :
Martin Durkin est l'auteur d'un documentaire intitulé The Great Global Warming Swindle [tr. : La grande escroquerie du réchauffement de la planète] diffusé pour la première fois le 8 mars 2007 sur la chaîne britannique Channel 4. Selon lui, le réchauffement climatique n'aurait aucun lien avec l'activité humaine. Il serait au contraire imputable aux seules variations du rayonnement solaire.
A première vue, prendre le contre-pied des théories les plus alarmistes sur le réchauffement du climat peut paraître audacieux et même… rafraîchissant ! Seul problème : le documentaire de Durkin, outre qu’il est bourré d'erreurs (pas moins de 67 erreurs factuelles auraient ainsi été relevées), se base sur des informations fournies par des organisations financées par les lobbies du pétrole ou du charbon.
Exemple : pour démontrer le prétendu lien entre le réchauffement des océans et l'activité volcanique sous-marine, Martin Durkin a utilisé des graphiques provenant d'une organisation proche du numéro un mondial des hydrocarbures, Exxon. Il a reconnu depuis que les graphiques étaient aux mauvaises échelles ou avaient été invalidés par des études plus récentes.
A cela, il faut ajouter au moins deux tentatives de manipulations :
Dernière chose : selon l’immense majorité des scientifiques, la thèse de l'origine solaire du réchauffement de la planète ne peut expliquer à elle seule les variations du climat. Pourtant, Martin Durkin omet de citer ce fait. Négligence ou escroquerie ?
Source :
Pour aller plus loin : L'origine anthropique du changement climatique est une conviction partagée par 9 scientifiques sur 10. D'aucuns font cependant valoir, à raison, qu'une conviction n'est pas une preuve. Pour avoir une idée d'une telle approche, on se reportera avec profit aux analyses sceptiques de Serge Galam, auteur de Les scientifiques ont perdu le Nord. Réflexions sur le réchauffement climatique (Plon, 2008). Lire notamment son entretien avec Sophie Verney-Caillat, « On ne peut pas prévoir comment va évoluer le climat », Rue89, 7 novembre 2009. Lire aussi la réponse d'une statisticienne à Serge Galam (Rue89, 10 novembre 2009).
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