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Soutien à la Syrie : le conspirationnisme divise aussi les opposants à Assad

Publié par La Rédaction04 août 2011

« Ceux qui s’assoient à la même table que les sionistes [ne peuvent] participer à la bataille du peuple syrien contre la dictature. (…) Il s'agit d'un complot contre les jeunes Syriens qui conjuguent la lutte pour les libertés avec celle pour la libération [de la Palestine] et qui brandissent le drapeau palestinien en même temps que celui de la Syrie ».

C’est en ces termes, rapportés par le quotidien libanais As-Safir, que Haitham Manaa, porte-parole de l'Arab Commission of Human Rights (ou Commission arabe des droits humains) a critiqué le rassemblement de soutien au peuple syrien qui s’est tenu à Paris le 4 juillet dernier.

Ce meeting, organisé à l’initiative de La Règle du Jeu (la revue de Bernard-Henri Lévy) et des associations France-Syrie Démocratie et Change in Syria for democracy, a réuni des représentants de l’opposition démocratique syrienne au régime de Bachar Al-Assad ainsi que des femmes et des hommes politiques français comme Bertrand Delanoë, Cécile Duflot, Laurent Fabius, Rama Yade, Fadela Amara, François Bayrou ou encore Bernard Kouchner.

Accréditée auprès de l’ONU depuis 2004, la Commission arabe des droits humains fait partie des éditeurs d’une brochure antisémite diffusée depuis 2002 : le Manifeste judéo-nazi d’Ariel Sharon. Les origines du génocide actuel des Palestiniens. Jusqu’en 2008, cette ONG avait pour porte-parole l’avocat algérien Rachid Mesli, qui a défendu les leaders du Front islamique du Salut (FIS), Abbassi Madani et Ali Belhadj. Réfugié en Suisse, Mesli est accusé par les autorités algériennes d’avoir appartenu au Groupe salafiste pour la prédication et le combat (GSPC).

« Des manœuvres sordides »

Le 27 mai 2011, trois personnalités de l’opposition syrienne en France, le professeur Burhan Ghalioun, l’écrivain Subhi Hadidi, et l’éditeur Farouk Mardam Bey, avaient publié sur Mediapart une tribune appelant au boycott de SOS Syrie (l’association co-fondée par Bernard-Henri Lévy) et considérant toutes ses initiatives « comme des manœuvres sordides qui visent à détourner l'opposition démocratique syrienne de ses objectifs et portent atteinte à sa crédibilité devant son peuple ».

Voir aussi :
* Manifestations en Syrie : Assad et Chavez dénoncent la main de l'étranger

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« Ceux qui s’assoient à la même table que les sionistes [ne peuvent] participer à la bataille du peuple syrien contre la dictature. (…) Il s'agit d'un complot contre les jeunes Syriens qui conjuguent la lutte pour les libertés avec celle pour la libération [de la Palestine] et qui brandissent le drapeau palestinien en même temps que celui de la Syrie ».

C’est en ces termes, rapportés par le quotidien libanais As-Safir, que Haitham Manaa, porte-parole de l'Arab Commission of Human Rights (ou Commission arabe des droits humains) a critiqué le rassemblement de soutien au peuple syrien qui s’est tenu à Paris le 4 juillet dernier.

Ce meeting, organisé à l’initiative de La Règle du Jeu (la revue de Bernard-Henri Lévy) et des associations France-Syrie Démocratie et Change in Syria for democracy, a réuni des représentants de l’opposition démocratique syrienne au régime de Bachar Al-Assad ainsi que des femmes et des hommes politiques français comme Bertrand Delanoë, Cécile Duflot, Laurent Fabius, Rama Yade, Fadela Amara, François Bayrou ou encore Bernard Kouchner.

Accréditée auprès de l’ONU depuis 2004, la Commission arabe des droits humains fait partie des éditeurs d’une brochure antisémite diffusée depuis 2002 : le Manifeste judéo-nazi d’Ariel Sharon. Les origines du génocide actuel des Palestiniens. Jusqu’en 2008, cette ONG avait pour porte-parole l’avocat algérien Rachid Mesli, qui a défendu les leaders du Front islamique du Salut (FIS), Abbassi Madani et Ali Belhadj. Réfugié en Suisse, Mesli est accusé par les autorités algériennes d’avoir appartenu au Groupe salafiste pour la prédication et le combat (GSPC).

« Des manœuvres sordides »

Le 27 mai 2011, trois personnalités de l’opposition syrienne en France, le professeur Burhan Ghalioun, l’écrivain Subhi Hadidi, et l’éditeur Farouk Mardam Bey, avaient publié sur Mediapart une tribune appelant au boycott de SOS Syrie (l’association co-fondée par Bernard-Henri Lévy) et considérant toutes ses initiatives « comme des manœuvres sordides qui visent à détourner l'opposition démocratique syrienne de ses objectifs et portent atteinte à sa crédibilité devant son peuple ».

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* Manifestations en Syrie : Assad et Chavez dénoncent la main de l'étranger

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