« Au tournant des années 2000, deux évènements ont libéré la parole : le 11 septembre et la seconde Intifada. Je me souviens précisément du 12 septembre 2001. La plupart de mes élèves étaient atterrés, mais l’un d'eux avait déjà une explication "complotiste" : "Il n'y avait pas un juif hier dans les tours, c'est eux qui l'ont fait". Pour une minorité, c'était "bien fait pour les Américains et pour les juifs". (…) Ces jeunes sont abreuvés d'images, à la fois surinformés et incapables d'analyser ce qu'ils reçoivent. Pour ceux qui ont 500 mots de vocabulaire, les théories du complot, les explications simplistes sont rassurantes. »
« Qui a su que le World Trade Center allait être attaqué ?
Qui a demandé aux 4000 ouvriers israéliens des Twin Towers
de rester à la maison ce jour là ?
Pourquoi Sharon s’est il enfui ailleurs ? »
Le 20 avril 2011, Amiri Baraka, qui revendique ouvertement ses prises de position "antisionistes", a pu interpréter “Somebody Blew Up America” en slam à la Cité de la Musique, à Paris. Dans l’indifférence générale.
Voir aussi :
* Le mythe des 4 000 Juifs absents du World Trade Center
« Au tournant des années 2000, deux évènements ont libéré la parole : le 11 septembre et la seconde Intifada. Je me souviens précisément du 12 septembre 2001. La plupart de mes élèves étaient atterrés, mais l’un d'eux avait déjà une explication "complotiste" : "Il n'y avait pas un juif hier dans les tours, c'est eux qui l'ont fait". Pour une minorité, c'était "bien fait pour les Américains et pour les juifs". (…) Ces jeunes sont abreuvés d'images, à la fois surinformés et incapables d'analyser ce qu'ils reçoivent. Pour ceux qui ont 500 mots de vocabulaire, les théories du complot, les explications simplistes sont rassurantes. »
« Qui a su que le World Trade Center allait être attaqué ?
Qui a demandé aux 4000 ouvriers israéliens des Twin Towers
de rester à la maison ce jour là ?
Pourquoi Sharon s’est il enfui ailleurs ? »
Le 20 avril 2011, Amiri Baraka, qui revendique ouvertement ses prises de position "antisionistes", a pu interpréter “Somebody Blew Up America” en slam à la Cité de la Musique, à Paris. Dans l’indifférence générale.
Voir aussi :
* Le mythe des 4 000 Juifs absents du World Trade Center
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