En fait, affirme le NIST après une enquête de trois années qui a mobilisé cinquante spécialistes, ce sont les incendies qui ont fait s'effondrer la tour, en raison de problèmes sérieux dans la conception du bâtiment : la chaleur des flammes s'est propagée par la structure dans l'ensemble de l'immeuble. Qui ne s'est en aucun cas effondré en raison d'explosion d'explosifs ou de carburants. Tous les arguments des conspirationnistes sont scientifiquement contestés un à un. Comme dans la plupart des catastrophes, une série de causes se sont cumulées pour aggraver la situation. Par exemple, l'approvisionnement en eau des systèmes de lutte contre l'incendie avait été coupé par l'effondrement des tours jumelles voisines, ce qui a empêché le refroidissement des structures métalliques du bâtiment. Pour cette raison, les douze recommandations destinées aux concepteurs de nouveaux immeubles, que le NIST avait publiées après l'effondrement des tours jumelles, se voient aujourd'hui augmentées d'une treizième, concernant spécifiquement la structure des étages, la protection contre les effets thermiques de l'incendie, et la nature des matériaux employés.
Le problème des théories de la conspiration, c'est que chaque assertion exige pour la réfuter une enquête sérieuse auprès de sources compétentes et reconnues. On mesure avec l'enquête du NIST ce que représente ce travail et les moyens qu'il a fallu y consacrer. La documentation de plusieurs milliers de pages, de documents vidéo, de reconstitutions sur ordinateurs se trouvent sur le site du NIST, et les textes intégraux des diverses publications se trouvent ici.
Source : « Le NIST tord le cou aux théories conspirationnistes sur le 11-Septembre », Le Point.fr, 22 août 2008.
En fait, affirme le NIST après une enquête de trois années qui a mobilisé cinquante spécialistes, ce sont les incendies qui ont fait s'effondrer la tour, en raison de problèmes sérieux dans la conception du bâtiment : la chaleur des flammes s'est propagée par la structure dans l'ensemble de l'immeuble. Qui ne s'est en aucun cas effondré en raison d'explosion d'explosifs ou de carburants. Tous les arguments des conspirationnistes sont scientifiquement contestés un à un. Comme dans la plupart des catastrophes, une série de causes se sont cumulées pour aggraver la situation. Par exemple, l'approvisionnement en eau des systèmes de lutte contre l'incendie avait été coupé par l'effondrement des tours jumelles voisines, ce qui a empêché le refroidissement des structures métalliques du bâtiment. Pour cette raison, les douze recommandations destinées aux concepteurs de nouveaux immeubles, que le NIST avait publiées après l'effondrement des tours jumelles, se voient aujourd'hui augmentées d'une treizième, concernant spécifiquement la structure des étages, la protection contre les effets thermiques de l'incendie, et la nature des matériaux employés.
Le problème des théories de la conspiration, c'est que chaque assertion exige pour la réfuter une enquête sérieuse auprès de sources compétentes et reconnues. On mesure avec l'enquête du NIST ce que représente ce travail et les moyens qu'il a fallu y consacrer. La documentation de plusieurs milliers de pages, de documents vidéo, de reconstitutions sur ordinateurs se trouvent sur le site du NIST, et les textes intégraux des diverses publications se trouvent ici.
Source : « Le NIST tord le cou aux théories conspirationnistes sur le 11-Septembre », Le Point.fr, 22 août 2008.
Depuis seize ans, Conspiracy Watch contribue à sensibiliser aux dangers du complotisme en assurant un travail d’information et de veille critique sans équivalent. Pour pérenniser nos activités, le soutien de nos lecteurs est indispensable.