Conspiracy Watch | l'Observatoire du conspirationnisme
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À Metz, Martine Wonner en tournée contre la « dictature sanitaire »

Publié par Élie Guckert19 avril 2021

La députée Martine Wonner a participé à une manifestation anti-confinement à Metz, ce samedi. Un rassemblement citoyen visant à « réinformer » sur le Covid-19, organisé par la complosphère et un collectif de Gilets jaunes, à la gloire de l’élue du Bas-Rhin qui cherche à capter ce nouveau public.

Martine Wonner sur la place de la République à Metz, le 17 avril 2021 (crédits : Élie Guckert/Conspiracy Watch).

Manifestation revendicative, ou meeting politique ? Environ 250 personnes se sont réunies sur la place de la République à Metz, ce samedi 17 avril, à l’appel de Réinfo Covid et de l’Union nationale d’initiative citoyenne (UNIC 57) pour une « ré-information [sur le Covid 19] avec la présence exceptionnelle de Martine Wonner ». Une manifestation autorisée par la préfecture de Moselle le 15 avril.

La députée du Bas-Rhin a trusté le micro pendant une bonne partie de l’après-midi. Élue en 2017 sous l’étiquette LREM, elle a été exclue du parti au printemps 2020 pour s’être opposée au plan de déconfinement du gouvernement. Depuis, cette psychiatre de formation s’illustre en militant pour la prescription de l’hydroxychloroquine et creuse son sillon de lanceuse d’alerte face à ce qu’elle appelle la « dictature sanitaire ». Après un tour dans le Finistère il y a une semaine, où elle a déclaré que « toutes les personnes qui vont aller se faire vacciner sont des cobayes », voilà donc l’élue originaire d’Hayange qui revient dans sa « Lorraine natale ».

https://twitter.com/elieguckert/status/1383492081646129155

Martine Wonner n’aura à prêcher que des convertis. Outre Réinfo Covid – création du Dr Louis Fouché, anesthésiste réanimateur à l’Hôpital de la Conception à Marseille et défenseur du professeur Didier Raoult –, d’autres organisations désormais bien connues de la complosphère née pendant la pandémie ont apposé leur sceau sur l’événement : l’association Réaction19, fondée par l’avocat italien Carlo Alberto Brusa, passé par le parti Forza Italia de Silvio Berlusconi, et avocat du réalisateur du documentaire conspirationniste « Hold-Up » et de Martine Wonner elle-même, qui intervient d’ailleurs dans le film. L’association Bon Sens, notamment composée de Xavier Azalbert (directeur du site France Soir), du professeur Christian Perronne ou de Silvano Trotta. Association complotiste dont Martine Wonner était également membre jusque fin 2020.

On retrouve aussi le collectif mosellan Libérez les sourires 57, qui milite contre le port du masque à l’école qu’il juge inutile et dangereux pour les enfants. Les Gilets jaunes de l’UNIC 57, enfin, qui ne sont pas en reste, comme le montre une rapide visite de leur page Facebook où l’on retrouve sans peine des publications, encore, de l'influent vidéaste conspirationiste Silvano Trotta ou des revues de presse censées prouver l'existence de Q via le réseau social russe VKontakte. Autant dire une réunion entre copains, mais surtout entre conspirationnistes.

Une « plandémie » pas si mortelle ?

Pour l’occasion, les participants, souvent venus avec leurs enfants, avaient sorti leurs plus beaux slogans paranoïaques. Ici une pancarte « BIG DATTA (sic) = Manipulation / BIG PHARMA = Corruption », là une autre « ON N’A (sic) DÉMASQUÉ LES 1 % CRIME ORGANISÉ », « VACCIN ARN DANGER » ou encore « RÉ-INFO COVID Merci FUYEZ LES MEDIAS TV ».

Et Martine Wonner n’est pas vraiment venue pour ramener les esprits à la raison : « Après un an de crise, nous avons toutes les preuves que cette pandémie n'est qu'une épidémie », assure-t-elle au micro. Ou plutôt une « plandémie » pense un homme dans le public. La France vient pourtant de passer officiellement la barre des 100.000 morts en un an, du jamais-vu depuis la grippe italienne de 1949. Mais pour cet élue de la Nation, « le Covid n'est que le chiffon rouge qui occupe 67 millions de Français pendant que les gouvernements ruinent l’Europe ». Un complot donc. « Nous ne devons à aucun moment nous laisser impressionner par la doxa de ce gouvernement. Il faut que nous gardions à chaque moment cet esprit critique qui nous permet d’avancer en pleine lumière, et démasqués ».

Pour les masques, dans le public, c’est déjà plutôt réussi. Pour la lumière, on repassera. Reste que Martine Wonner a face à elle une foule hétéroclite de citoyens excédés par les mesures sanitaires, des travailleurs transfrontaliers dont le quotidien a été compliqué par la crise et les tests PCR obligatoires, de petits travailleurs au bord de la misère et des gens perdus par une stratégie et une communication gouvernementale pour le moins erratiques… Bref, une population qui a peur, qui cherche des réponses, et surtout, des boucs-émissaires.

Dans cette grille de lecture de la crise sanitaire proposée par Martine Wonner, il y a donc d’un côté les « criminels », ceux qui gouverneraient avec des intentions cachées et meurtrières, et de l’autre côté, des héros et des résistants. « Vous avez des médecins généralistes qui ont eu le courage de simplement soigner, de s'occuper avec bienveillance de leurs patients », assure la députée. « Et aujourd’hui ces médecins sont menacés, ils sont convoqués à l'ordre des médecins. Et ils risquent d'être sanctionnés, et certains l'ont déjà été. C’est inadmissible ! » On pense en effet au professeur Jean-Bernard Fourtillan, autre intervenant de « Hold-Up » qui organisait de manière illégale des tests thérapeutiques dans une abbaye catholique près de Poitiers sur plus de 350 malades dont il mettait ainsi la vie en danger, avec l’aide du Fonds Josefa, vice-présidé par Henri Joyeux, autre conspirationniste en blouse blanche. Fourtillan vient justement d’être incarcéré.

Azithromycine, hydroxychloroquine et pilule rouge

Qu’à cela ne tienne, Martine Wonner tient à le rappeler : elle fait partie de ceux qui résistent à la « dictature sanitaire ». Mieux encore, en femme providentielle, elle aurait le remède à la crise : « La Covid se soigne ! ». Première nouvelle ! « Merci à l'institut universitaire de Marseille, merci à toute l'équipe du professeur Raoult ! [tonnerre d’applaudissements] On sait que ce traitement, hydroxychloroquine + azithromycine continue encore et toujours de fonctionner ! » Le professeur Raoult lui aussi persiste et signe, et a même prétendu récemment que l’hydroxychloroquine permettait de diminuer les morts de 75 %. Après un an et de nombreuses études indépendantes, c’est pourtant toujours aussi faux. Non seulement l’hydroxychloroquine n’a pas d’effet bénéfiques, mais est en plus associée à des effets secondaires graves.

Mise en scène de la « dictature sanitaire » à Metz, le 17 avril 2021 (crédits : Élie Guckert/Conspiracy Watch).

« A contrario, les vaccins ne protègent pas de la Covid », pousse Martine Wonner. Là encore, les études scientifiques disent le contraire. À titre d’exemple, « le vaccin de Pfizer non seulement protège de la maladie Covid-19 mais conduit à une réduction importante des transmissions », d’après Sciences et Avenir. On ajoutera qu’à l’heure actuelle, aucun pays dans le monde n’est sorti de la crise grâce au traitement proposé par Didier Raoult. En revanche, on sait désormais que ceux qui commencent à sortir du tunnel, comme la Grande-Bretagne, le doivent à des campagnes de vaccinations massives.

Mais la députée semble s’être donné pour mission de décrédibiliser tout ce qui marche, au point qu’il ne soit pas interdit de se demander si ce n’est pas elle qui aurait tout intérêt à ce que cette crise se prolonge. « Les tests PCR sont inutiles, car ils produisent à 90 % des faux positifs », assène-t-elle en reprenant une fake news de janvier dernier, une fois de plus largement démontée depuis. Elle ajoute que ces tests coûteraient au contribuable « 20 millions d’euros par jour », soit autant d’argent qui pourrait être investi dans des « lits de réanimation ».

Elle oublie de mentionner que dans notre « dictature sanitaire », contrairement à de nombreux pays, si la campagne de tests PCR coûte si cher à la Sécurité sociale, c’est bien parce qu’en France ces tests sont remboursés à 100 %. À titre de comparaison, en Allemagne, un test coûte entre 59 et 190 euros... et n’est pas remboursé.

Autant d’informations facilement accessibles en ligne, mais le complot tient bon. « Vous vous construisez vous-mêmes les conclusions et ce qui en découle », exhorte un représentant de Réinfo Covid. « Et j’espère qu'avec vos réflexions vous allez voir que tout leur château de cartes va s'effondrer. Vous finirez par comprendre l'ampleur de ce mensonge et de ce qui se cache derrière. »

À Metz, rebelote samedi prochain, cette fois avec Florian Philippot qui, à l’instar de Martine Wonner, essaie de transformer le public du documentaire « Hold Up » en réservoir politique. Mais le public ne sera pas le même, assurent les organisateurs au Républicain Lorrain. « Eux, ce sont les complotistes ». Ou peut-être que samedi prochain certains des fans de Martine Wonner seront surtout en réanimation après une après-midi où les gestes barrières ont été très peu respectés et dans un département où, dimanche, le taux d’incidence était à 270 % pour une tension hospitalière de 144 % et un taux de positivité de 5 %, selon Covidtracker. Pendant que la députée faisait son discours, 4 personnes succombaient au Covid-19 à l’hôpital en Moselle, selon Santé Public France. La « résistance », elle aussi, a un coût.

 

(Dernière mise à jour le 19/04/2021 à 19h22 : ajout d'un lien sur l'UNIC 57)

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Martine Wonner sur la place de la République à Metz, le 17 avril 2021 (crédits : Élie Guckert/Conspiracy Watch).

Manifestation revendicative, ou meeting politique ? Environ 250 personnes se sont réunies sur la place de la République à Metz, ce samedi 17 avril, à l’appel de Réinfo Covid et de l’Union nationale d’initiative citoyenne (UNIC 57) pour une « ré-information [sur le Covid 19] avec la présence exceptionnelle de Martine Wonner ». Une manifestation autorisée par la préfecture de Moselle le 15 avril.

La députée du Bas-Rhin a trusté le micro pendant une bonne partie de l’après-midi. Élue en 2017 sous l’étiquette LREM, elle a été exclue du parti au printemps 2020 pour s’être opposée au plan de déconfinement du gouvernement. Depuis, cette psychiatre de formation s’illustre en militant pour la prescription de l’hydroxychloroquine et creuse son sillon de lanceuse d’alerte face à ce qu’elle appelle la « dictature sanitaire ». Après un tour dans le Finistère il y a une semaine, où elle a déclaré que « toutes les personnes qui vont aller se faire vacciner sont des cobayes », voilà donc l’élue originaire d’Hayange qui revient dans sa « Lorraine natale ».

https://twitter.com/elieguckert/status/1383492081646129155

Martine Wonner n’aura à prêcher que des convertis. Outre Réinfo Covid – création du Dr Louis Fouché, anesthésiste réanimateur à l’Hôpital de la Conception à Marseille et défenseur du professeur Didier Raoult –, d’autres organisations désormais bien connues de la complosphère née pendant la pandémie ont apposé leur sceau sur l’événement : l’association Réaction19, fondée par l’avocat italien Carlo Alberto Brusa, passé par le parti Forza Italia de Silvio Berlusconi, et avocat du réalisateur du documentaire conspirationniste « Hold-Up » et de Martine Wonner elle-même, qui intervient d’ailleurs dans le film. L’association Bon Sens, notamment composée de Xavier Azalbert (directeur du site France Soir), du professeur Christian Perronne ou de Silvano Trotta. Association complotiste dont Martine Wonner était également membre jusque fin 2020.

On retrouve aussi le collectif mosellan Libérez les sourires 57, qui milite contre le port du masque à l’école qu’il juge inutile et dangereux pour les enfants. Les Gilets jaunes de l’UNIC 57, enfin, qui ne sont pas en reste, comme le montre une rapide visite de leur page Facebook où l’on retrouve sans peine des publications, encore, de l'influent vidéaste conspirationiste Silvano Trotta ou des revues de presse censées prouver l'existence de Q via le réseau social russe VKontakte. Autant dire une réunion entre copains, mais surtout entre conspirationnistes.

Une « plandémie » pas si mortelle ?

Pour l’occasion, les participants, souvent venus avec leurs enfants, avaient sorti leurs plus beaux slogans paranoïaques. Ici une pancarte « BIG DATTA (sic) = Manipulation / BIG PHARMA = Corruption », là une autre « ON N’A (sic) DÉMASQUÉ LES 1 % CRIME ORGANISÉ », « VACCIN ARN DANGER » ou encore « RÉ-INFO COVID Merci FUYEZ LES MEDIAS TV ».

Et Martine Wonner n’est pas vraiment venue pour ramener les esprits à la raison : « Après un an de crise, nous avons toutes les preuves que cette pandémie n'est qu'une épidémie », assure-t-elle au micro. Ou plutôt une « plandémie » pense un homme dans le public. La France vient pourtant de passer officiellement la barre des 100.000 morts en un an, du jamais-vu depuis la grippe italienne de 1949. Mais pour cet élue de la Nation, « le Covid n'est que le chiffon rouge qui occupe 67 millions de Français pendant que les gouvernements ruinent l’Europe ». Un complot donc. « Nous ne devons à aucun moment nous laisser impressionner par la doxa de ce gouvernement. Il faut que nous gardions à chaque moment cet esprit critique qui nous permet d’avancer en pleine lumière, et démasqués ».

Pour les masques, dans le public, c’est déjà plutôt réussi. Pour la lumière, on repassera. Reste que Martine Wonner a face à elle une foule hétéroclite de citoyens excédés par les mesures sanitaires, des travailleurs transfrontaliers dont le quotidien a été compliqué par la crise et les tests PCR obligatoires, de petits travailleurs au bord de la misère et des gens perdus par une stratégie et une communication gouvernementale pour le moins erratiques… Bref, une population qui a peur, qui cherche des réponses, et surtout, des boucs-émissaires.

Dans cette grille de lecture de la crise sanitaire proposée par Martine Wonner, il y a donc d’un côté les « criminels », ceux qui gouverneraient avec des intentions cachées et meurtrières, et de l’autre côté, des héros et des résistants. « Vous avez des médecins généralistes qui ont eu le courage de simplement soigner, de s'occuper avec bienveillance de leurs patients », assure la députée. « Et aujourd’hui ces médecins sont menacés, ils sont convoqués à l'ordre des médecins. Et ils risquent d'être sanctionnés, et certains l'ont déjà été. C’est inadmissible ! » On pense en effet au professeur Jean-Bernard Fourtillan, autre intervenant de « Hold-Up » qui organisait de manière illégale des tests thérapeutiques dans une abbaye catholique près de Poitiers sur plus de 350 malades dont il mettait ainsi la vie en danger, avec l’aide du Fonds Josefa, vice-présidé par Henri Joyeux, autre conspirationniste en blouse blanche. Fourtillan vient justement d’être incarcéré.

Azithromycine, hydroxychloroquine et pilule rouge

Qu’à cela ne tienne, Martine Wonner tient à le rappeler : elle fait partie de ceux qui résistent à la « dictature sanitaire ». Mieux encore, en femme providentielle, elle aurait le remède à la crise : « La Covid se soigne ! ». Première nouvelle ! « Merci à l'institut universitaire de Marseille, merci à toute l'équipe du professeur Raoult ! [tonnerre d’applaudissements] On sait que ce traitement, hydroxychloroquine + azithromycine continue encore et toujours de fonctionner ! » Le professeur Raoult lui aussi persiste et signe, et a même prétendu récemment que l’hydroxychloroquine permettait de diminuer les morts de 75 %. Après un an et de nombreuses études indépendantes, c’est pourtant toujours aussi faux. Non seulement l’hydroxychloroquine n’a pas d’effet bénéfiques, mais est en plus associée à des effets secondaires graves.

Mise en scène de la « dictature sanitaire » à Metz, le 17 avril 2021 (crédits : Élie Guckert/Conspiracy Watch).

« A contrario, les vaccins ne protègent pas de la Covid », pousse Martine Wonner. Là encore, les études scientifiques disent le contraire. À titre d’exemple, « le vaccin de Pfizer non seulement protège de la maladie Covid-19 mais conduit à une réduction importante des transmissions », d’après Sciences et Avenir. On ajoutera qu’à l’heure actuelle, aucun pays dans le monde n’est sorti de la crise grâce au traitement proposé par Didier Raoult. En revanche, on sait désormais que ceux qui commencent à sortir du tunnel, comme la Grande-Bretagne, le doivent à des campagnes de vaccinations massives.

Mais la députée semble s’être donné pour mission de décrédibiliser tout ce qui marche, au point qu’il ne soit pas interdit de se demander si ce n’est pas elle qui aurait tout intérêt à ce que cette crise se prolonge. « Les tests PCR sont inutiles, car ils produisent à 90 % des faux positifs », assène-t-elle en reprenant une fake news de janvier dernier, une fois de plus largement démontée depuis. Elle ajoute que ces tests coûteraient au contribuable « 20 millions d’euros par jour », soit autant d’argent qui pourrait être investi dans des « lits de réanimation ».

Elle oublie de mentionner que dans notre « dictature sanitaire », contrairement à de nombreux pays, si la campagne de tests PCR coûte si cher à la Sécurité sociale, c’est bien parce qu’en France ces tests sont remboursés à 100 %. À titre de comparaison, en Allemagne, un test coûte entre 59 et 190 euros... et n’est pas remboursé.

Autant d’informations facilement accessibles en ligne, mais le complot tient bon. « Vous vous construisez vous-mêmes les conclusions et ce qui en découle », exhorte un représentant de Réinfo Covid. « Et j’espère qu'avec vos réflexions vous allez voir que tout leur château de cartes va s'effondrer. Vous finirez par comprendre l'ampleur de ce mensonge et de ce qui se cache derrière. »

À Metz, rebelote samedi prochain, cette fois avec Florian Philippot qui, à l’instar de Martine Wonner, essaie de transformer le public du documentaire « Hold Up » en réservoir politique. Mais le public ne sera pas le même, assurent les organisateurs au Républicain Lorrain. « Eux, ce sont les complotistes ». Ou peut-être que samedi prochain certains des fans de Martine Wonner seront surtout en réanimation après une après-midi où les gestes barrières ont été très peu respectés et dans un département où, dimanche, le taux d’incidence était à 270 % pour une tension hospitalière de 144 % et un taux de positivité de 5 %, selon Covidtracker. Pendant que la députée faisait son discours, 4 personnes succombaient au Covid-19 à l’hôpital en Moselle, selon Santé Public France. La « résistance », elle aussi, a un coût.

 

(Dernière mise à jour le 19/04/2021 à 19h22 : ajout d'un lien sur l'UNIC 57)

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à propos de l'auteur
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Élie Guckert
Élie Guckert est journaliste indépendant. Il a collaboré avec Mediapart, Disclose, Bellingcat, Slate, Street Press et Conspiracy Watch. Il est l'auteur de Comment Poutine a conquis nos cerveaux, dix ans de propagande russe en France (Plon, 2023).
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