Conspiracy Watch | l'Observatoire du conspirationnisme
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Alexandra Henrion-Caude (capture d'écran YouTube/TV Libertés, 31/07/2020).

Alexandra Henrion-Caude (1969 - ) est une généticienne française, ancienne directrice de recherche à l'Institut national de la santé et de la recherche médicale (Inserm) qu'elle a quitté pour des raisons de convenance personnelle en février 2018.

Membre du comité d’honneur de l’Association des scientifiques chrétiens, Alexandra Henrion-Caude est devenue en 2020 une figure de la complosphère « covido-sceptique ».

Interviewée par Élise Blaise sur la webTV d'extrême droite TV Libertés le 31 juillet 2020, Alexandra Henrion-Caude critique de manière véhémente les « conflits d'intérêts avec des laboratoires pharmaceutiques » dont ses collègues – qu'elle ne cite pas nommément – se seraient rendus coupables (« ils ne mordent pas la main qui les nourrit » accuse-t-elle) et s'insurge contre le confinement et le port du masque. Une vidéo vue près de 600 000 fois et très largement relayée sur la complosphère, par des sites comme Les Moutons enragésRéseau InternationalWikistrike, Égalité & RéconciliationL'Échelle de Jacob, Breizh-info ou encore Alterinfo.net et des personnalités comme Etienne Chouard.

L'ex-directrice de recherche à l'Inserm explique encore que notre système immunitaire est « un capital santé [...] qui s'entretient en faisant du sport, et donc en évitant d’être confiné pendant deux mois ; en ayant une bonne aération, une bonne oxygénation, c’est-à-dire en évitant le port du masque ; en ayant une bonne alimentation, c'est-à-dire en ayant la liberté de sortir pour s’acheter tout ce dont on a besoin là où il faut. »

S'agissant du développement d'un vaccin contre le Covid-19, Alexandra Henrion-Caude affirme également que « l’horreur, l’horreur, l’horreur [sic], c’est qu’on a choisi arbitrairement l’Afrique du Sud pour mettre en place une vaccination de force dans des centres tenus secrets, et donc il y a des mouvements d’étudiants qui s’insurgent, mais qui sont évidemment réprimés, pour dénoncer le fait qu’ils sont véritablement utilisés comme des cobayes. » Alexandra Henrion-Caude fait ici référence à l'essai clinique destiné à tester un vaccin contre le Covid-19 débuté le 24 juin 2020 en Afrique du Sud. Toutefois, ce pays n'a pas été « choisi arbitrairement » : c'est le pays le plus touché du continent africain par le Covid-19 et aussi l'un des plus touchés au monde par le sida (quelque 7 millions de personnes vivent avec le VIH), de sorte que le vaccin contre le coronavirus pourrait protéger cette population particulièrement fragile. Mené sous la supervision d’une université de Johannesburg, cet essai vaccinal s'est fait avec la participation de 2000 bénévoles (dont 50 séropositifs) et sur la base du volontariat. Contrairement à ce qu'affirmait la généticienne, il n'existe aucun indice pouvant laisser penser que les patients sélectionnés seraient vaccinés sous la contrainte ou contre leur gré. En outre, comme l'explique le journal suisse Le Temps, le vaccin concerné, le ChAdOx1 nCoV-19 (qui a été auparavant administré à 4000 personnes en Grande-Bretagne et doit l'être également à des volontaires aux Etats-Unis et au Brésil), a été testé dans trois lieux tenus secrets, non pas parce qu'il s'y déroulerait quoi que ce soit d'horrible ou d'inavouable mais pour prévenir d'éventuels incidents dans un contexte marqué par la défiance à l'égard de la vaccination, les théories du complot autour de la pandémie et la polémique avivée par les propos tenus en avril par un médecin de l’hôpital Cochin à Paris.

Début mai 2020, interviewée par Pierre Barnérias, de la chaîne YouTube ThanaTV [archive 1 ; archive 2], Alexandra Henrion-Caude dénonçait déjà l'« irrationalité totale des explications officielles autour du coronavirus » et promouvait, en lieu et place de la vaccination, le traitement préconisé par le Pr Didier Raoult. Selon elle, face au Covid-19, « la réponse, ça ne va pas être le vaccin. C'est d'essayer de gérer la crise par un certain nombre d'antiviraux. Et là, on a un triptyque gagnant. Là, on a la solution qui a l'air de marcher formidablement qui était : un antiviral – alors il peut être à base de plantes, il peut être à base de traitements antipaludéens, anti-malaria comme l'hydroxychloroquine, mais en tout cas visiblement il faut déjà un antiviral dans l'arsenal [...] ; le deuxième, c'est un antibiotique qui est génial, c'est l'azithromycine, qui a une efficacité antivirale et que nous on connaît bien, moi que je connais bien, parce qu'on l'a utilisé très largement dans la mucoviscidose non seulement parce qu'évidemment il est antibactérien comme tous les antibiotiques, mais aussi parce qu'il est anti-viral ; et le troisième agent du triptyque, c'est un peu de zinc ».

Dans la même interview, elle affirme, concernant l'influence de la 5G sur le coronavirus, « qu'on n'a pas beaucoup d'historique sur la 5G mais que tout ce qu'on voit sur la 5G montre qu'il y a des répercussions très importantes, notamment chez les diabétiques ».

Contacté par Conspiracy Watch le 3 août 2020, l'Inserm indique ne pas cautionner les propos tenus par Alexandra Henrion-Caude.

En octobre 2020, Alexandra Henrion-Caude figure parmi les membres fondateurs de l'association Bon Sens dont elle se met en retrait, de même que la députée Martine Wonner, quelques jours après sa création. Elle fait en outre partie des intervenants du film conspirationniste « Hold-up », de Pierre Barnérias, diffusé sur Internet en novembre 2020.

Interrogé sur son ancienne étudiante, le Pr Axel Kahn explique ne plus pouvoir « la considérer comme une chercheuse » et considère que le positionnement d'Alexandra Henrion-Caude est « à la limite d'un engagement religieux et sectaire » et « l'emporte sur ce qu'est sa capacité réelle à faire de la recherche de qualitée ». En mai 2021, Axel Kahn dire encore dans un tweet qu'elle « a été une chercheuse brillante puis a quitté l'Inserm, et développé des thèses complotistes en contradiction avec ses pairs ». Henrion-Caude déposera une plainte contre Axel Kahn avant de finalement la retirer.

Dans une vidéo d'une heure partagée des milliers de fois sur Facebook le 16 janvier 2021, Alexandra Henrion-Caude reprend à son compte plusieurs fausses informations sur la pandémie de Covid-19 passées au crible par l'AFP Factuel quelques jours plus tard.

Le samedi 23 janvier 2021, elle participe à titre privée à la manifestation contre la « coronafolie » organisée à Paris par Florian Philippot, ancien bras droit de Marine Le Pen au Front national et président des Patriotes.

Le 13 mars 2021, Alexandra Henrion-Caude annonce sur Twitter que que la Cour pénale internationale (CPI) « a accepté » une plainte déposée par des avocats israéliens contre leur gouvernement pour « violation du code de Nuremberg » [archive]. Cette fausse information se fonde sur une interprétation fallacieuse d’un simple « accusé de réception » envoyé par la CPI aux auteurs de la plainte.

Le 7 avril 2021, son interview par le magazine économique L'Éco austral est annoncée en couverture. Elle accorde également un entretien au magazine édité en mars-avril 2021 par le groupe catholique traditionnaliste et complotiste Civitas.

Le 22 mai 2021, elle participe à une manifestation à Paris contre le pass sanitaire aux côtés notamment de Jean-Marie Bigard et Florian Philippot.

En juin 2021, elle déclare notamment, concernant les vaccins anti-Covid à ARN messager : « Cette injection, non reconnue comme étrangère, va rentrer son code génétique chez vous, donc va vous modifier génétiquement ».

Le 12 juillet 2021, Alexandra Henrion-Caude dénonce, en parallèle des annonces d’Emmanuel Macron concernant le pass sanitaire, « le choix réitéré de mesures expérimentales sur les peuples, et leurs méfaits de plus en plus dissimulés ». Selon elle, nous sommes « entrés dans une nouvelle ère », celle du « vaccinisme » [archive].

Le 18 juillet 2021, elle participe à une visioconférence diffusée en direct et regroupant, à l'initiative de Richard Boutry, plusieurs têtes d’affiche complotistes telles que Francis Lalanne, Christian Perronne, Carlo Alberto Brusa, Silvano Trotta, Jean-Dominique Michel, Chloé Frammery, Alexis Cossette-Trudel, Salim Laïbi, François de Siebenthal ou encore Astrid Stuckelberger.

En décembre 2021, elle est l’une des nombreux intervenants du Doctothon, une émission qui rassemble pendant 24 heures de direct la fine fleur de la complosphère covido-sceptique et antivax.

En mars 2023, Alexandra Henrion-Caude publie un livre aux éditions Albin Michel intitulé Les apprentis sorciers. Tout ce que l’on vous cache sur l’ARN messager. Elle y soutient en particulier que l’ARN messager des vaccins anti-Covid pourra se recombiner à l’ADN des vaccinés et engendrer des pathologies graves se transmettant aux générations futures. Selon le Pr Alain Fischer, coordinateur national de la stratégie vaccinale, « elle s’appuie sur un papier très contesté de 1974, qui est une expérience faite sur une lignée cellulaire unique, pas une cellule physiologique. Il faudrait que l’ARN franchisse dix frontières avant et même s’il y avait une intégration de l’ARN dans l’ADN, cela n’aurait pas forcément une conséquence pathologique ».

 

(Dernière mise à jour le 11/03/2023)

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Alexandra Henrion-Caude (capture d'écran YouTube/TV Libertés, 31/07/2020).

Alexandra Henrion-Caude (1969 - ) est une généticienne française, ancienne directrice de recherche à l'Institut national de la santé et de la recherche médicale (Inserm) qu'elle a quitté pour des raisons de convenance personnelle en février 2018.

Membre du comité d’honneur de l’Association des scientifiques chrétiens, Alexandra Henrion-Caude est devenue en 2020 une figure de la complosphère « covido-sceptique ».

Interviewée par Élise Blaise sur la webTV d'extrême droite TV Libertés le 31 juillet 2020, Alexandra Henrion-Caude critique de manière véhémente les « conflits d'intérêts avec des laboratoires pharmaceutiques » dont ses collègues – qu'elle ne cite pas nommément – se seraient rendus coupables (« ils ne mordent pas la main qui les nourrit » accuse-t-elle) et s'insurge contre le confinement et le port du masque. Une vidéo vue près de 600 000 fois et très largement relayée sur la complosphère, par des sites comme Les Moutons enragésRéseau InternationalWikistrike, Égalité & RéconciliationL'Échelle de Jacob, Breizh-info ou encore Alterinfo.net et des personnalités comme Etienne Chouard.

L'ex-directrice de recherche à l'Inserm explique encore que notre système immunitaire est « un capital santé [...] qui s'entretient en faisant du sport, et donc en évitant d’être confiné pendant deux mois ; en ayant une bonne aération, une bonne oxygénation, c’est-à-dire en évitant le port du masque ; en ayant une bonne alimentation, c'est-à-dire en ayant la liberté de sortir pour s’acheter tout ce dont on a besoin là où il faut. »

S'agissant du développement d'un vaccin contre le Covid-19, Alexandra Henrion-Caude affirme également que « l’horreur, l’horreur, l’horreur [sic], c’est qu’on a choisi arbitrairement l’Afrique du Sud pour mettre en place une vaccination de force dans des centres tenus secrets, et donc il y a des mouvements d’étudiants qui s’insurgent, mais qui sont évidemment réprimés, pour dénoncer le fait qu’ils sont véritablement utilisés comme des cobayes. » Alexandra Henrion-Caude fait ici référence à l'essai clinique destiné à tester un vaccin contre le Covid-19 débuté le 24 juin 2020 en Afrique du Sud. Toutefois, ce pays n'a pas été « choisi arbitrairement » : c'est le pays le plus touché du continent africain par le Covid-19 et aussi l'un des plus touchés au monde par le sida (quelque 7 millions de personnes vivent avec le VIH), de sorte que le vaccin contre le coronavirus pourrait protéger cette population particulièrement fragile. Mené sous la supervision d’une université de Johannesburg, cet essai vaccinal s'est fait avec la participation de 2000 bénévoles (dont 50 séropositifs) et sur la base du volontariat. Contrairement à ce qu'affirmait la généticienne, il n'existe aucun indice pouvant laisser penser que les patients sélectionnés seraient vaccinés sous la contrainte ou contre leur gré. En outre, comme l'explique le journal suisse Le Temps, le vaccin concerné, le ChAdOx1 nCoV-19 (qui a été auparavant administré à 4000 personnes en Grande-Bretagne et doit l'être également à des volontaires aux Etats-Unis et au Brésil), a été testé dans trois lieux tenus secrets, non pas parce qu'il s'y déroulerait quoi que ce soit d'horrible ou d'inavouable mais pour prévenir d'éventuels incidents dans un contexte marqué par la défiance à l'égard de la vaccination, les théories du complot autour de la pandémie et la polémique avivée par les propos tenus en avril par un médecin de l’hôpital Cochin à Paris.

Début mai 2020, interviewée par Pierre Barnérias, de la chaîne YouTube ThanaTV [archive 1 ; archive 2], Alexandra Henrion-Caude dénonçait déjà l'« irrationalité totale des explications officielles autour du coronavirus » et promouvait, en lieu et place de la vaccination, le traitement préconisé par le Pr Didier Raoult. Selon elle, face au Covid-19, « la réponse, ça ne va pas être le vaccin. C'est d'essayer de gérer la crise par un certain nombre d'antiviraux. Et là, on a un triptyque gagnant. Là, on a la solution qui a l'air de marcher formidablement qui était : un antiviral – alors il peut être à base de plantes, il peut être à base de traitements antipaludéens, anti-malaria comme l'hydroxychloroquine, mais en tout cas visiblement il faut déjà un antiviral dans l'arsenal [...] ; le deuxième, c'est un antibiotique qui est génial, c'est l'azithromycine, qui a une efficacité antivirale et que nous on connaît bien, moi que je connais bien, parce qu'on l'a utilisé très largement dans la mucoviscidose non seulement parce qu'évidemment il est antibactérien comme tous les antibiotiques, mais aussi parce qu'il est anti-viral ; et le troisième agent du triptyque, c'est un peu de zinc ».

Dans la même interview, elle affirme, concernant l'influence de la 5G sur le coronavirus, « qu'on n'a pas beaucoup d'historique sur la 5G mais que tout ce qu'on voit sur la 5G montre qu'il y a des répercussions très importantes, notamment chez les diabétiques ».

Contacté par Conspiracy Watch le 3 août 2020, l'Inserm indique ne pas cautionner les propos tenus par Alexandra Henrion-Caude.

En octobre 2020, Alexandra Henrion-Caude figure parmi les membres fondateurs de l'association Bon Sens dont elle se met en retrait, de même que la députée Martine Wonner, quelques jours après sa création. Elle fait en outre partie des intervenants du film conspirationniste « Hold-up », de Pierre Barnérias, diffusé sur Internet en novembre 2020.

Interrogé sur son ancienne étudiante, le Pr Axel Kahn explique ne plus pouvoir « la considérer comme une chercheuse » et considère que le positionnement d'Alexandra Henrion-Caude est « à la limite d'un engagement religieux et sectaire » et « l'emporte sur ce qu'est sa capacité réelle à faire de la recherche de qualitée ». En mai 2021, Axel Kahn dire encore dans un tweet qu'elle « a été une chercheuse brillante puis a quitté l'Inserm, et développé des thèses complotistes en contradiction avec ses pairs ». Henrion-Caude déposera une plainte contre Axel Kahn avant de finalement la retirer.

Dans une vidéo d'une heure partagée des milliers de fois sur Facebook le 16 janvier 2021, Alexandra Henrion-Caude reprend à son compte plusieurs fausses informations sur la pandémie de Covid-19 passées au crible par l'AFP Factuel quelques jours plus tard.

Le samedi 23 janvier 2021, elle participe à titre privée à la manifestation contre la « coronafolie » organisée à Paris par Florian Philippot, ancien bras droit de Marine Le Pen au Front national et président des Patriotes.

Le 13 mars 2021, Alexandra Henrion-Caude annonce sur Twitter que que la Cour pénale internationale (CPI) « a accepté » une plainte déposée par des avocats israéliens contre leur gouvernement pour « violation du code de Nuremberg » [archive]. Cette fausse information se fonde sur une interprétation fallacieuse d’un simple « accusé de réception » envoyé par la CPI aux auteurs de la plainte.

Le 7 avril 2021, son interview par le magazine économique L'Éco austral est annoncée en couverture. Elle accorde également un entretien au magazine édité en mars-avril 2021 par le groupe catholique traditionnaliste et complotiste Civitas.

Le 22 mai 2021, elle participe à une manifestation à Paris contre le pass sanitaire aux côtés notamment de Jean-Marie Bigard et Florian Philippot.

En juin 2021, elle déclare notamment, concernant les vaccins anti-Covid à ARN messager : « Cette injection, non reconnue comme étrangère, va rentrer son code génétique chez vous, donc va vous modifier génétiquement ».

Le 12 juillet 2021, Alexandra Henrion-Caude dénonce, en parallèle des annonces d’Emmanuel Macron concernant le pass sanitaire, « le choix réitéré de mesures expérimentales sur les peuples, et leurs méfaits de plus en plus dissimulés ». Selon elle, nous sommes « entrés dans une nouvelle ère », celle du « vaccinisme » [archive].

Le 18 juillet 2021, elle participe à une visioconférence diffusée en direct et regroupant, à l'initiative de Richard Boutry, plusieurs têtes d’affiche complotistes telles que Francis Lalanne, Christian Perronne, Carlo Alberto Brusa, Silvano Trotta, Jean-Dominique Michel, Chloé Frammery, Alexis Cossette-Trudel, Salim Laïbi, François de Siebenthal ou encore Astrid Stuckelberger.

En décembre 2021, elle est l’une des nombreux intervenants du Doctothon, une émission qui rassemble pendant 24 heures de direct la fine fleur de la complosphère covido-sceptique et antivax.

En mars 2023, Alexandra Henrion-Caude publie un livre aux éditions Albin Michel intitulé Les apprentis sorciers. Tout ce que l’on vous cache sur l’ARN messager. Elle y soutient en particulier que l’ARN messager des vaccins anti-Covid pourra se recombiner à l’ADN des vaccinés et engendrer des pathologies graves se transmettant aux générations futures. Selon le Pr Alain Fischer, coordinateur national de la stratégie vaccinale, « elle s’appuie sur un papier très contesté de 1974, qui est une expérience faite sur une lignée cellulaire unique, pas une cellule physiologique. Il faudrait que l’ARN franchisse dix frontières avant et même s’il y avait une intégration de l’ARN dans l’ADN, cela n’aurait pas forcément une conséquence pathologique ».

 

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