Comme à la suite du massacre chimique de la Ghouta en 2013, Vladimir Poutine est allé jusqu'à parler de « mise en scène spécialement conçue » à des fins médiatiques.
Le bombardement au gaz sarin ayant frappé le 4 avril dernier la ville syrienne de Khan Cheikhoun, contrôlée par les rebelles, a provoqué la mort de plusieurs dizaines de civils. Alors qu'un faisceau d'indices concordants laisse peu de doute sur la responsabilité du régime de Bachar el-Assad dans cette attaque et que les allégations russes selon lesquelles le bombardement aurait visé un entrepôt d'armes chimiques des rebelles ont fait long feu, les Etats-Unis ont annoncé avoir intercepté les communications entre deux pilotes syriens et des spécialistes d'armes chimiques au moment du raid aérien.
Ces enregistrements révèleraient « des procédures qui ne sont utilisées que pour les frappes avec des armes chimiques » :
De son côté, le président russe Vladimir Poutine, dont le représentant au Conseil de sécurité de l'ONU a rejeté pour la 8ème fois un projet de résolution demandant une enquête internationale sur le bombardement de Khan Cheikhoun, agite à nouveau la thèse d'une « provocation » destinée à compromettre Bachar el-Assad et à justifier des frappes américaines en Syrie - comme celle effectuée en représailles le 7 avril contre une base aérienne du régime. Comme à la suite du massacre chimique de la Ghouta en 2013, le chef du Kremlin est allé jusqu'à parler de « mise en scène spécialement conçue » à des fins médiatiques.
Bachar el-Assad a nié quand à lui toute implication de ses forces armées. Dans une interview accordée hier à l'AFP à Damas, il a déclaré :
« Il s'agit pour nous d'une fabrication à 100%. Notre impression est que l'Occident, principalement les Etats-Unis, est complice des terroristes et qu'il a monté toute cette histoire pour servir de prétexte à l'attaque [menée le 7 avril]. [...] Il y a plusieurs années, en 2013, nous avons renoncé à tout notre arsenal [...]. Et même si nous possédions de telles armes, nous ne les aurions jamais utilisées ».
Le surlendemain de l'attaque chimique contre Khan Cheikhoun, le président syrien avait affirmé à un journal croate que « les terroristes [qui luttent en Syrie] se battent pour Israël. Même s'ils ne constituent pas une armée israélienne régulière, ils se battent tout de même pour Israël».
Voir aussi :
Le bombardement au gaz sarin ayant frappé le 4 avril dernier la ville syrienne de Khan Cheikhoun, contrôlée par les rebelles, a provoqué la mort de plusieurs dizaines de civils. Alors qu'un faisceau d'indices concordants laisse peu de doute sur la responsabilité du régime de Bachar el-Assad dans cette attaque et que les allégations russes selon lesquelles le bombardement aurait visé un entrepôt d'armes chimiques des rebelles ont fait long feu, les Etats-Unis ont annoncé avoir intercepté les communications entre deux pilotes syriens et des spécialistes d'armes chimiques au moment du raid aérien.
Ces enregistrements révèleraient « des procédures qui ne sont utilisées que pour les frappes avec des armes chimiques » :
De son côté, le président russe Vladimir Poutine, dont le représentant au Conseil de sécurité de l'ONU a rejeté pour la 8ème fois un projet de résolution demandant une enquête internationale sur le bombardement de Khan Cheikhoun, agite à nouveau la thèse d'une « provocation » destinée à compromettre Bachar el-Assad et à justifier des frappes américaines en Syrie - comme celle effectuée en représailles le 7 avril contre une base aérienne du régime. Comme à la suite du massacre chimique de la Ghouta en 2013, le chef du Kremlin est allé jusqu'à parler de « mise en scène spécialement conçue » à des fins médiatiques.
Bachar el-Assad a nié quand à lui toute implication de ses forces armées. Dans une interview accordée hier à l'AFP à Damas, il a déclaré :
« Il s'agit pour nous d'une fabrication à 100%. Notre impression est que l'Occident, principalement les Etats-Unis, est complice des terroristes et qu'il a monté toute cette histoire pour servir de prétexte à l'attaque [menée le 7 avril]. [...] Il y a plusieurs années, en 2013, nous avons renoncé à tout notre arsenal [...]. Et même si nous possédions de telles armes, nous ne les aurions jamais utilisées ».
Le surlendemain de l'attaque chimique contre Khan Cheikhoun, le président syrien avait affirmé à un journal croate que « les terroristes [qui luttent en Syrie] se battent pour Israël. Même s'ils ne constituent pas une armée israélienne régulière, ils se battent tout de même pour Israël».
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