André Bercoff a tout à fait le droit de ne pas croire ce qu'il lit dans les journaux. Mais en tant que journaliste, sa responsabilité est plus grande que celle d'un internaute lambda.
Il faut lire ce texte inutilement véhément, qui nous crie à chaque ligne que le complotisme est un faux problème, pour prendre la mesure de la gêne créée dans une certaine gauche radicale par la prise de conscience de plus en plus large de ce que le complotisme contemporain constitue, précisément, un vrai problème.
Popularisée outre-Atlantique par les partisans de Donald Trump, l'expression d'« Etat profond » n'a peut-être jamais été aussi populaire. En France, elle est de plus en plus fréquemment utilisée. Mais au fait, est-ce que ça existe vraiment l'« Etat profond » ?
Trump a placé le conspirationnisme au cœur des élections présidentielles américaines comme personne sans doute avant lui dans l’histoire récente des Etats-Unis.
« On ne sait pas ce qui s'est passé le 11 septembre 2001 ». C'est, en substance*, ce que vient de déclarer le réalisateur Olivier Taymans, auteur d'un documentaire faisant la part belle aux théories du complot sur le 11-Septembre et projeté la semaine dernière à Metz. La soirée (voir ci-contre), était organisée en présence du journaliste Denis Robert, à l'initiative des Amis du Monde diplomatique et d'ATTAC, entre autres.
Je suis nommément pris à partie par le webmaster du site Les-Crises.fr. Cette attaque a pour origine l’alerte que j’ai lancée samedi après-midi sur les réseaux sociaux, après que je me suis aperçu qu’Olivier Berruyer était invité à participer à une table-ronde lors des Journées d’été d’« A Gauche pour gagner », le courant du Parti socialiste où se réunissent ceux qu’on appelle communément les « frondeurs ».
Pour prouver aux complotistes qu'ils ont tort, pour leur montrer qu'ils ne sont pas des martyrs de la liberté d'expression, faudra-t-il, demain, se résoudre à organiser des débats publics opposant évolutionnistes et créationnistes ?