L'ex-ministre des Affaires étrangères aurait vendu secrètement un Airbus de la présidence de la République française à ses « amis tunisiens ». C'est faux.
Selon Thierry Meyssan, l’ex-ministre des Affaires étrangères Michèle Alliot-Marie aurait vendu secrètement l’un des deux Airbus de la présidence de la République française à ses « amis tunisiens ». « L’opacité qui entoure la transaction et les déplacements de l’Airbus renforce les soupçons d’une vente illicite au clan Ben Ali avec rétro-commissions au clan Sarkozy » peut-on lire sur le site du Réseau Voltaire.
Une vidéo mise en ligne récemment sur Dailymotion nous donne à voir un Thierry Meyssan accusateur, s'adressant directement à la caméra avec un sens consommé de la comédie dramatique :
« On a vendu deux avions pour en acheter un gigantesque et très bien équipé. Je voudrais savoir qui a vendu ça et à quel prix ça a été vendu. Je voudrais savoir pourquoi cet avion a, en définitive, atterri dans les mains de la société dirigée par l’ami de Madame Alliot-Marie en collaboration avec le beau-frère du président Ben Ali. Je pense que les contribuables français seraient intéressés de connaître la réponse. »
« L’ami de Madame Alliot-Marie » auquel Meyssan fait référence n’est autre que l’homme d’affaires tunisien Aziz Miled. Quant au « beau-frère du président Ben Ali », il s’agit de Belhassen Trabelsi.
Seul problème : Thierry Meyssan est (très) mal informé. L’avion en question n’a pas « atterri dans les mains de la société dirigée par l’ami de Madame Alliot-Marie » et encore moins « en collaboration avec le beau-frère du président Ben Ali ». Il a été vendu… à Genting Singapore PLC, une société de Singapour spécialisée dans le tourisme et les casinos, comme l’a révélé hier le journaliste Jean-Dominique Merchet sur son blog, "Secret défense".
A Conspiracy Watch, il y a des tas de choses que nous aimerions savoir sur Thierry Meyssan. Nous pensons que les contribuables iraniens (et libanais) « seraient intéressés de connaître la réponse ».
L'ex-ministre des Affaires étrangères aurait vendu secrètement un Airbus de la présidence de la République française à ses « amis tunisiens ». C'est faux.
Selon Thierry Meyssan, l’ex-ministre des Affaires étrangères Michèle Alliot-Marie aurait vendu secrètement l’un des deux Airbus de la présidence de la République française à ses « amis tunisiens ». « L’opacité qui entoure la transaction et les déplacements de l’Airbus renforce les soupçons d’une vente illicite au clan Ben Ali avec rétro-commissions au clan Sarkozy » peut-on lire sur le site du Réseau Voltaire.
Une vidéo mise en ligne récemment sur Dailymotion nous donne à voir un Thierry Meyssan accusateur, s'adressant directement à la caméra avec un sens consommé de la comédie dramatique :
« On a vendu deux avions pour en acheter un gigantesque et très bien équipé. Je voudrais savoir qui a vendu ça et à quel prix ça a été vendu. Je voudrais savoir pourquoi cet avion a, en définitive, atterri dans les mains de la société dirigée par l’ami de Madame Alliot-Marie en collaboration avec le beau-frère du président Ben Ali. Je pense que les contribuables français seraient intéressés de connaître la réponse. »
« L’ami de Madame Alliot-Marie » auquel Meyssan fait référence n’est autre que l’homme d’affaires tunisien Aziz Miled. Quant au « beau-frère du président Ben Ali », il s’agit de Belhassen Trabelsi.
Seul problème : Thierry Meyssan est (très) mal informé. L’avion en question n’a pas « atterri dans les mains de la société dirigée par l’ami de Madame Alliot-Marie » et encore moins « en collaboration avec le beau-frère du président Ben Ali ». Il a été vendu… à Genting Singapore PLC, une société de Singapour spécialisée dans le tourisme et les casinos, comme l’a révélé hier le journaliste Jean-Dominique Merchet sur son blog, "Secret défense".
A Conspiracy Watch, il y a des tas de choses que nous aimerions savoir sur Thierry Meyssan. Nous pensons que les contribuables iraniens (et libanais) « seraient intéressés de connaître la réponse ».
Depuis seize ans, Conspiracy Watch contribue à sensibiliser aux dangers du complotisme en assurant un travail d’information et de veille critique sans équivalent. Pour pérenniser nos activités, le soutien de nos lecteurs est indispensable.