« Dictature sanitaire », élection volée à Trump, journalistes traités de bouffons… L’économiste biberonné aux sites conspirationnistes les additionne !
L’assaut du Capitole, le 6 janvier 2021, est un évènement majeur, et qui continue un an après d’avoir des conséquences sur la vie politique américaine. Il symbolise et révèle la place qu’occupe la mouvance complotiste aujourd’hui aux Etats-Unis, pays dans lequel elle est profondément ancrée, de Kennedy à QAnon.
Il y a tout juste un an, le 6 janvier 2021, des milliers d’hommes et de femmes marchaient sur le Capitole à Washington. Un déferlement de haine s’abattait sur le siège du Congrès américain. Des assaillants convaincus que l'élection présidentielle leur a été "volée" – une idée largement diffusée dans les milieux conspirationnistes.
Le procès de Ghislaine Maxwell, reconnue coupable de crimes sexuels et trafics de mineures au service de Jeffrey Epstein, excite et mobilise la complosphère. Un prétendu combat pour la vérité et la justice qui cache mal un agenda très politique.
Depuis le début de la crise sanitaire, le médecin et sénateur LR Alain Houpert relativise la gravité de la pandémie tout en fustigeant les mesures gouvernementales. Pour le plus grand bonheur de la complosphère...
Les repas de fêtes approchent, et avec eux les discussions parfois mouvementées en famille ou entre amis. Parfois, le complotisme peut entraîner de véritables ruptures des liens entre proches.
Des "chemtrails" au réchauffement climatique, en passant par les incendies géants, le complotisme climatique a de beaux jours devant lui et se nourrit en ce moment de la sémantique sanitaire.
Dans une interview de l’ancien ambassadeur britannique en Syrie, le site web FranceSoir a réussi le tour de force de lier les théories conspirationnistes sur la pandémie, le réchauffement climatique, et le conflit syrien. Autant de « fabrications » qui seraient destinées à nous gouverner par la peur.