Une étude menée pour le compte d'une ONG slovaque en Hongrie, Pologne, République tchèque et Slovaquie montre qu'un quart des sondés est d'accord avec « plusieurs théories du complot ». En Slovaquie, ce sont plus de la moitié des sondés qui adhèrent au mythe du « complot juif mondial ».
Alors que la Ligue et le Mouvement 5 étoiles (M5S) devraient s’entendre au cours de la semaine sur la composition du prochain gouvernement italien, une règle interdisant toute charge ministérielle aux francs-maçons, inscrite dans le programme établi entre les deux formations, a fait réagir le Grand Orient d’Italie.
Il y a un mois, le journaliste britannique publiait un reportage suggérant que l'attaque chimique de Douma avait été mise en scène. L'article, diffusé sur plusieurs sites conspirationnistes, est emblématique des manquements de son auteur à la plus élémentaire déontologie.
Coutumier des couvertures sensationnalistes, le très droitier magazine dirigé par Yves de Kerdrel n’a pas résisté à la tentation d’envelopper son exercice de Soros-bashing dans les langes usés du conspirationnisme.
Depuis des semaines, la section FO de Courbevoie diffuse sur les réseaux sociaux des contenus complotistes et antisémites. Sans que cela semble émouvoir quiconque à ce jour.
Ce week-end se tient à la Bourse du Travail de Saint-Denis un événement intitulé « Bandung du Nord, vers une Internationale Décoloniale ». Au risque de cautionner des personnalités qui se sont déjà illustrées en matière de complotisme et d'antisémitisme ?
La semaine dernière, le magazine allemand FOCUS a publié sur son site un article pointant les limites d’un reportage d'Uli Gack, envoyé spécial en Syrie de la chaîne ZDF, faisant la part belle à la version russo-syrienne selon laquelle l'attaque chimique de Douma aurait été mise en scène. Conspiracy Watch en propose une traduction.
Contributrice d'un site internet complotiste, Vanessa Beeley est « l'experte » dont les médias russes ont besoin pour discréditer les témoignages et l'action des volontaires de la Défense civile syrienne, aussi appelés « les Casques blancs ».
Dimanche soir, sur France 5, une étudiante bloqueuse de Tolbiac a soutenu que les autorités mentaient lorsqu'elles affirmaient qu'aucun « blessé grave » n'était à déplorer au terme de l'évacuation du site universitaire vendredi 20 avril.
L’éthique journalistique élémentaire voudrait qu’un professionnel ne s’autorise à relayer, avec sincérité, que des informations dûment vérifiées auprès d’interlocuteurs objectifs et dignes de foi. Mais quand il s'agit de la Syrie, rien n’est jamais simple…