Le journal russe indépendant Vedomosti et l’institut de veille médiatique Medialogia ont réalisé une enquête sur la place des théories du complot dans les médias russes dont les résultats viennent d’être publiés. Le succès rencontré par ces thèses au cours des dernières années s'inscrirait dans un processus de désinformation tout à fait conscient.
Alors que le débat fait rage autour du manifeste contre le nouvel antisémitisme, l'historien des idées Pierre-André Taguieff publie ce jour "Judéophobie, la dernière vague" (Fayard). En exclusivité, Conspiracy Watch en publie les bonnes feuilles (2/2).
Les sermons du cheikh Qaradhawi restent des morceaux d’anthologie en matière d’incitation à la haine. Mais ils illustrent aussi les « théories du complot » qui circulent dans le monde musulman.
Il y a dix jours, la presse américaine a révélé que le candidat démocrate au poste de gouverneur de l'Ohio, Dennis Kucinich, a perçu 20.000 dollars en contrepartie de sa participation à une conférence de soutien au régime du dictateur syrien Bachar el-Assad.
La théorie d’un complot « franco-britannico-américain » contre la Russie et le régime de Bachar el-Assad est-elle la plus à même d'expliquer ce qu'il s'est passé le 7 avril dernier dans la partie Est de la Ghouta ? C'est ce que le Kremlin et son allié syrien aimeraient faire croire. Problème : il n'existe pas la moindre preuve d’une « mise en scène » d’une fausse attaque chimique à Douma.
Alors que les pouvoirs publics s’efforcent de responsabiliser les grandes plateformes numériques face à la circulation des « fausses nouvelles » et des « théories du complot », une série de recherches permet de mieux comprendre les mécanismes de leur propagation.
Journaliste à Tablet Magazine, Yair Rosenberg considère que les théories du complot sur les Rothschild ne sont que le symptôme d'un mal plus profond : une contamination de l'ensemble du spectre politique par une culture conspirationniste qui n'a pas toujours conscience de véhiculer des préjugés antisémites.
Lors du congrès de refondation de son parti, Marine Le Pen a dénoncé « le nouvel ordre mondial »... : un mythe politique présent aussi bien à l'extrême droite que dans l'idéologie islamiste à laquelle la présidente du Front national prétend pourtant s'opposer.
Ils ont survécu à des fusillades meurtrières, s'engagent pour le respect de la mémoire de leurs proches assassinés ou appellent à une plus grande régulation en matière de contrôle des armes à feu : ils sont pris pour cibles par les complotistes.