Ses prêches de haine font un malheur sur Internet. Alain Soral, ancienne recrue du FN et grand copain de Dieudonné, est devenu l’une des plus influentes figures de l’extrême droite. Deux journalistes de StreetPress, Robin D’Angelo et Mathieu Molard, signent une enquête fouillée sur le "système Soral", une affaire florissante qui fait la fortune du polémiste antisémite. Extraits.
Tariq Ramadan était, ce lundi 24 août, l’invité de BBC Afrique. Après avoir jugé « intolérables » les agissements de l’organisation Etat islamique et de Boko Haram, l’islamologue suisse appelle à en faire « l’analyse critique ». Interrogé sur les solutions qu’il préconise, il plaide rapidement pour un travail d’éducation et de justice sociale, avant […]
[LU SUR LE WEB] Les théories du complot ont plus de chances de fonctionner chez ceux qui ont le sentiment de perdre le contrôle sur leurs vies. Ce qui pourrait, du coup, contribuer à faire comprendre pourquoi une personne qui croit à une théorie du complot a plus de chances de croire à une deuxième.
Vues comme des productions folkloriques, les théories du complot nous font souvent rire. Jusqu’au moment où on ne rit plus, explique le philosophe australien Patrick Stokes dans ce texte, publié quelques jours après le massacre perpétré le mois dernier à l'église de Charleston, aux Etats-Unis.
Agacé par le manque de rigueur des conspirationnistes, le sceptique américain Robert Blaskiewicz a tenté de remonter à l'origine de l'expression "théorie du complot". Résultat : non, le terme n'a pas été créé dans le cadre d'une "opération psychologique" menée par la CIA. 80 ans avant la création de l'agence de renseignements, on utilisait déjà couramment l'expression "conspiracy theory" dans son sens actuel.
Dans son dernier numéro, Le Monde diplomatique publie un dossier sur le conspirationnisme qui ne manque pas d’intérêt. On y retrouve cependant les ambiguïtés qui, depuis plusieurs années maintenant, accompagnent presque toutes les tentatives d’approcher l’objet « théorie du complot » au sein de la gauche antilibérale.
On pourrait croire que ces provocations se limitent à des comportements individuels erratiques et isolés. Ce n’est pas le cas. Elles sont aussi le fait de groupes organisés.
De révolution populaire pacifique, « révolution de couleur » en est venu à désigner une tentative d’ingérence visant à fomenter des coups d’État soft contre des régimes jugés trop indociles à l’égard des États-Unis. Comment cette dénomination mi-lyrique mi-sarcastique a-t-elle pu en arriver à nommer l’exact contraire de ce qu’elle entendait signifier au départ ?