La dénonciation du CRIF et de son « pouvoir » est devenu l’un poncifs du discours « antisioniste » hexagonal. Certains veulent y voir une sorte de vitrine institutionnelle d’un « lobby sioniste » à l’influence démesurée.
« Un enfant est mort ». Dans sa simplicité, le titre du nouveau livre de Charles Enderlin (éd. Don Quichotte) énonce une vérité qui ne devrait souffrir aucune discussion : victime d’un échange de tirs entre militaires israéliens et forces de sécurité palestiniennes, Mohammed Al-Dura a été blessé mortellement le 30 septembre 2000 à Netzarim
De nos jours, c'est encore cette incapacité des pouvoirs démocratiques à mettre un frein aux excès de la recherche technologique et scientifique, aux grands flux financiers, aux réactions soudaines et violentes de certaines factions qui pousse les conspirationnistes à trouver refuge dans leur dénonciation d'un système occulte, caché, insaisissable et tenu par une tout petit nombre d’hommes se réunissant en conventicules secrets pour tirer les ficelles. "C'est faire beaucoup d'honneur à ces agents imaginaires que de leur prêter tant de pouvoir" estime Lionel Duvoy.
Les lecteurs réguliers de Conspiracy Watch connaissent bien Jérôme Quirant. Cet enseignant-chercheur en calcul de structures, qui travaille à l'Université de Montpellier II, sort ce mois-ci un petit ouvrage démontant les assertions conspirationnistes les plus fréquentes sur les attentats du 11 septembre 2001, en particulier la thèse de la "démolition contrôlée" des tours du World […]