Qu’est-ce qui différencie une personne croyant à une - et souvent à plusieurs - théorie(s) du complot, et un individu atteint de paranoïa clinique ? Cette question, l'historien américain Richard Hofstadter se l'est déjà posée dans son texte fondateur, The paranoid style in American politics, paru en novembre 1964 dans Harper’s Magazine. Pour Hofstadter, l’analogie […]
Il nous semble utile de distinguer divers termes désignant la négation. Des rumeurs seront dites négatives lorsqu’elles énoncent des faits associés à la peur ou à l’hostilité, alors que les rumeurs positives évoquent des événements heureux, désirés.
Dans cet ouvrage fondateur, l’historien et analyste du discours Marc Angenot a brillamment mis en évidence les caractéristiques typologiques du genre pamphlétaire. Celles-ci permettent d’éclairer les affinités voire l’imbrication de ce dernier avec les théories du complot, qui se développent alors fortement et qui y ont trouvé, sans nul doute, un puissant et redoutable catalyseur.