Peu de noms auront, autant que celui de l'historien Raoul Giradet (1917-2013), marqué les débuts de la réflexion politologique sur le conspirationnisme. Paru en 1986, "Mythes et mythologies politiques" (Seuil, coll. Points/Histoire) fait partie de ces ouvrages pionniers qui sont cités quasi-systématiquement dans la littérature savante sur le sujet.
Voici un livre bienvenu, écrit à contre-courant par un démocrate sincère qu’un certain quiétisme démocratique inquiète – entendons par ce mot la confiance pas assez discutée de tous ceux qui misent sur les vertus de la participation, de la « foule intelligente » ou des lumières critiques dont seraient automatiquement porteuses les nouvelles technologies, et au premier chef internet.
Là où nous voyons des êtres faibles et désarmés, le génocidaire voit les représentants d'une puissance occulte qui menace la société tout entière. Le tueur a donc, à la fois, la certitude d'accomplir son devoir civique et le sentiment d'agir en légitime défense. S'il se laissait aller à la pitié envers les enfants qu'il est chargé de tuer, il mettrait en danger son pays, sa famille, ses propres enfants.
Dans une vidéo parodiant les théories du complot à propos des attentats du 11 Septembre, un youtubeur affirme que la destruction de l’Étoile Noire dans le premier volet de la saga Star Wars serait un coup monté orchestré par Dark Vador et ses deux enfants Luke Skywalker et Leia Organa...
A la notable exception de la très conspirationniste prose de Kimto Vasquez (qui n'acceptera de croire en la démocratie que lorsqu'il « verra à la télé le professeur Faurisson »...), aucun rap ne trouve grâce aux oreilles d'Alain Soral. C'est peut-être pour cela que la maison d'édition qu'il a fondée, Kontre-Kulture, s'est associée aux éditions […]
Le pseudo-conservateur croit vivre dans un monde où il est victime d’espionnage, de complots et de trahisons. Il a le sentiment qu’on est venu arbitrairement et scandaleusement empiéter sur ses libertés.