La dénonciation du CRIF et de son « pouvoir » est devenu l’un poncifs du discours « antisioniste » hexagonal. Certains veulent y voir une sorte de vitrine institutionnelle d’un « lobby sioniste » à l’influence démesurée.
De nos jours, c'est encore cette incapacité des pouvoirs démocratiques à mettre un frein aux excès de la recherche technologique et scientifique, aux grands flux financiers, aux réactions soudaines et violentes de certaines factions qui pousse les conspirationnistes à trouver refuge dans leur dénonciation d'un système occulte, caché, insaisissable et tenu par une tout petit nombre d’hommes se réunissant en conventicules secrets pour tirer les ficelles. "C'est faire beaucoup d'honneur à ces agents imaginaires que de leur prêter tant de pouvoir" estime Lionel Duvoy.
Par Nicolas Lebourg Fondé en 1843 à New-York, l’ordre B’nai B’rith a tout pour fasciner les conspirationnistes : Américain de fondation, international de forme, maçonnique en structure, juif de confession, sioniste de conviction. Le B’nai B’rith constitue conséquement un objet idéal pour les fantasmes cherchant à rationaliser une péjoration conspirative. Cette histoire complotiste n’est […]
« Au début des années 1970, Lyndon H. LaRouche Jr. entraîna ses adeptes issus de la gauche sur les chemins du fascisme » écrit Chip Berlet, chercheur au sein de l'association américaine de veille des groupes extrémistes, Political Research Associates (PRA).
Ami intime de François Mitterrand, François de Grossouvre s'est suicidé le 7 avril 1994. La journaliste Raphaëlle Bacqué lui a consacré un livre, "Le dernier mort de Mitterrand" (Grasset, 2010). Elle nous explique pourquoi rien ne permet d’affirmer que François de Grossouvre a été assassiné comme le pensent certains.
De quoi le leader historique de la cause palestinienne est-il mort ? En quoi les rumeurs selon lesquelles il aurait été assassiné relèvent-elles de la théorie du complot ? Quelles fonctions le récit complotiste remplit-il ? Quels sont ses arguments ? Quelle est sa généalogie ? C'est à toutes ces questions que le texte qui suit tentera de répondre.
Peut-on tout remettre en question ? Non, répond sans ambages Alexis de Tocqueville. Nous sommes obligés de tenir pour vrais des faits que nous n'avons pu vérifier par nous-mêmes. Extraits. Si l’homme était forcé de se prouver à lui-même toutes les vérités dont il se sert chaque jour, il n’en finirait point ; il s’épuiserait […]