Sous la forme de l’antisionisme, l’antisémitisme fut au cœur de la propagande soviétique pendant plus de quarante ans de Guerre froide. Dans le texte qui suit, l’historienne Izabella Tabarovsky, du Wilson-Kennan Institute, plaide pour que nous regardions en face cette histoire encore très actuelle, qui illustre le célèbre mot de Faulkner : « le passé n’est jamais mort ; il n’est même jamais passé. »
La sortie en salles de J’accuse, le dernier film de Roman Polanski consacré à l’Affaire Dreyfus, est l’occasion de rappeler que celle-ci fut d’abord une conspiration de militaires contre l’un de leur frère d’armes dont le seul tort était d’être juif.
En septembre 2004, une école de la petite ville de Beslan, en Ossétie du Nord, était la cible d’une attaque terroriste au dénouement sanglant. Quinze ans plus tard, le souvenir de l'événement est aussi douloureux que propice à la diffusion de théories du complot.
Pour l'historien Paul Jankowski, il ne faut pas mésestimer la dimension imaginaire de l'affaire Stavisky. En partenariat avec le magazine "L’Histoire", nous reproduisons ici le texte qu’il y avait publié en février 2001.
Dans un ouvrage définitif sur l'assassinat de John F. Kennedy et les théories du complot qu'il a suscitées, L'assassinat de Kennedy expliqué (Publibook, 2019), François Carlier s'attache à démêler les faits et les spéculations conspirationnistes.
Vingt-cinq ans ont passé depuis la fin du génocide des Tutsi du Rwanda. Un génocide justifié par une idéologie aux forts accents complotistes et dont les procédés douteux, les biais cognitifs et les éléments de langage font écho à ceux des conspirationnistes d’aujourd’hui.
Dès la Révolution est apparue l'idée selon laquelle les événements de 1789 auraient été le résultat d'un complot maçonnique visant à saper les fondements de la société. Les loges auraient expérimenté les principes révolutionnaires bien avant 1789. Une théorie qui depuis a fait fortune. Elle ne résiste pas à l'analyse.
En partenariat avec le magazine L'Histoire, Conspiracy Watch vous propose de (re-)découvrir l'interview - d'une saisissante actualité - que Marcel Gauchet, l'un des plus importants penseurs contemporains de la philosophie politique, avait accordé à Éric Vigne et Michel Winock en 2006.