Transmué en « complot juif », l’assassinat d’un diplomate allemand à Paris par un jeune Juif d'origine polonaise sert de prétexte aux nazis pour déclencher la « Nuit de Cristal », étape cruciale de la persécution anti-juive dans l’avant-guerre.
Il se pourrait bien que l’origine de la notion de « race » soit à chercher dans l'idée d’une volonté commune plutôt que dans celle d’une transmission héréditaire...
Au faîte de sa puissance, le Parti communiste n’hésitait pas à dénoncer une collusion entre journalistes, juges et policiers. Et si Jean-Luc Mélenchon n’avait fait que reprendre à son compte une ligne de défense bien éprouvée ?
Le thème de la « conspiration de Munich » renvoie à l’idée d’un Occident belliqueux qui, sous couvert de neutralité, œuvrerait dans les coulisses à soutenir les ennemis de la Russie.
50 ans après l'assassinat de Bob Kennedy, son meurtrier, Sirhan Sirhan, croupit toujours en prison. Aucune des très nombreuses théories du complot qui sont apparues depuis lors n'ont jamais été corroborées.
Il y a cinquante ans aujourd'hui, le 4 avril 1968, Martin Luther King était assassiné à Memphis, dans le Tennessee. Ironie de l'histoire, la réécriture conspirationniste de l'événement conduira des proches du pasteur, icône de la lutte pour les droits civiques, à donner crédit aux affabulations de son assassin, un raciste partisan de la ségrégation...
Le cinquantième anniversaire des événements de Mai 68 est l'occasion de s'arrêter sur les représentations parfois complotistes qui animaient les protagonistes de l'époque quant aux origines de la crise. Une lecture simplificatrice, selon l'historien François Audigier, qui permettait à la fois de se rassurer et d'exonérer à bon compte de ses responsabilités un pouvoir qui n'avait rien vu venir.