Le coût de la prolifération des fake news n’est pas neutre : en captant notre attention, elles diminuent le temps que nous pourrions consacrer à nous informer correctement. Autrement dit, elles participent d’un mouvement général d’abaissement du niveau du débat public.
Auteur d'une oeuvre considérable, le sémanticien François Rastier revient, pour Conspiracy Watch, sur les propos tenus par le philosophe italien Giorgio Agamben, théoricien de « l'état d'exception », au sujet des mesures prises par les pouvoirs publics pour endiguer l'épidémie de coronavirus.
The Ukrainian Week a rencontré Rudy Reichstadt, directeur du site Conspiracy Watch. Il évoque la désinformation mise en oeuvre par le Kremlin en Occident et les moyens de la combattre.
Selon Ross Douthat, les progressistes ont trop tendance à estimer qu'une simple régulation d'Internet suffirait à régler les problèmes de la démagogie et de l'intolérance. Dans une tribune parue le 23 novembre dernier, il questionne la thèse, récemment défendue par le comédien britannique Sacha Baron Cohen, qui voudrait que les réseaux sociaux aient joué un rôle crucial dans l'essor des mouvements populistes.
Dans Le FigaroVox, Rudy Reichstadt décortique les ressorts du complotisme, dénonce ceux qui veulent lui trouver des excuses et s’inquiète de la crédulité grandissante alimentée par les réseaux sociaux.
J’ai écrit que la critique du complotisme relevait du « sport de combat ». C’est ce que confirme l’article à charge que me consacre Marianne dans son édition du 22 au 28 novembre 2019 (n° 1183), sous la plume de Brice Perrier.
Rudy Reichstadt dirige « Conspiracy Watch » et vient de publier L'Opium des Imbéciles chez Grasset, un essai sur la question complotiste. Il nous explique que le détournement de la vérité à des fins politiques et géopolitiques est ancien, mais que l'essor d'internet a donné une importance accrue au phénomène, déclenchant un nouveau type de guerre: celle des fake news.
Poursuivi à plusieurs reprises pour viol, la stratégie de défense de Tariq Ramadan emprunte aux ressorts classiques du conspirationnisme. Un discours auquel le prédicateur suisse a recours depuis longtemps explique le politologue Haoues Seniguer.