André Bercoff a tout à fait le droit de ne pas croire ce qu'il lit dans les journaux. Mais en tant que journaliste, sa responsabilité est plus grande que celle d'un internaute lambda.
Le blessé de Tolbiac est un pur produit de l’esprit complotiste et, dans une théorie de ce type, aucune page ne se tourne jamais – c’est un livre qui se réécrit inlassablement pour plier à toute force le réel à ce qu’il entend démontrer.
La critique complotiste du capitalisme promue par l’aile gauche du Labour encourage la rhétorique antisémite expliquent les auteurs de "Corbynism: A Critique of the New British Left" (à paraître chez Emerald en 2018) dans les colonnes de New Statesman.
Chère lectrice, ami lecteur, STOP ! Arrêtez immédiatement de lire ce papier. Vous qui pensiez être sur un média dédié à la lutte contre le complotisme, vous commettez une grave erreur, vous êtes en fait tombé dans un terrible piège tendu par de sombres officines au service des puissants !
Une théorie du complot, au sens où l’on s’en inquiète, n’est pas condamnable parce qu’elle suppose des complots, des ententes secrètes et intéressées, mais parce que c’est une mauvaise théorie, infondée, mal étayée ou trahissant des biais évidents.
Il faut lire ce texte inutilement véhément, qui nous crie à chaque ligne que le complotisme est un faux problème, pour prendre la mesure de la gêne créée dans une certaine gauche radicale par la prise de conscience de plus en plus large de ce que le complotisme contemporain constitue, précisément, un vrai problème.
Le doute, c'est bien. C'est très bien, même. Cela oblige tout un chacun à revoir ses perspectives et ça permet de ne pas rester confit dans ses certitudes. Sauf quand l'art du doute tourne à l'obsession...
Popularisée outre-Atlantique par les partisans de Donald Trump, l'expression d'« Etat profond » n'a peut-être jamais été aussi populaire. En France, elle est de plus en plus fréquemment utilisée. Mais au fait, est-ce que ça existe vraiment l'« Etat profond » ?