Le blessé de Tolbiac est un pur produit de l’esprit complotiste et, dans une théorie de ce type, aucune page ne se tourne jamais – c’est un livre qui se réécrit inlassablement pour plier à toute force le réel à ce qu’il entend démontrer.
Une théorie du complot, au sens où l’on s’en inquiète, n’est pas condamnable parce qu’elle suppose des complots, des ententes secrètes et intéressées, mais parce que c’est une mauvaise théorie, infondée, mal étayée ou trahissant des biais évidents.
Des spécialistes de la vaccination s’inquiètent de la méfiance croissante de la population envers cet outil incontournable de santé publique et souhaitent réagir « au nom de l’intérêt collectif et en particulier des plus vulnérables ».
Comment lutter contre la radicalisation ou la théorie du complot à l’école ? Récemment, dans une tribune publiée dans Libération, des intellectuels critiquaient l’injonction de l’Education nationale à «penser droit». D’autres experts rappellent ici la nécessaire lutte contre ce phénomène.
Pour prouver aux complotistes qu'ils ont tort, pour leur montrer qu'ils ne sont pas des martyrs de la liberté d'expression, faudra-t-il, demain, se résoudre à organiser des débats publics opposant évolutionnistes et créationnistes ?
Les nombreuses théories du complot ayant émergé après les attentats de l'année 2015 ont mis en lumière le degré de pénétration des idées conspirationnistes dans la société. Qu'est-ce que le conspirationnisme ? Et comment appendre à vivre avec les complotistes ?
Par Farouk Mardam-Bey Que Frédéric Chatillon, gros bras du Front national, soit le principal diffuseur en France de la propagande du régime syrien n’est pas très difficile à comprendre. Que Richard Millet, l’apologiste de l’assassin néonazi Anders Breivik, ait consacré dans la foulée un opuscule à la gloire des Assad, père et fils, est aussi […]