Ancien chercheur au CNRS, Claude Karnoouh (1940 -) s’est illustré au début des années 1980 en prenant la défense de Robert Faurisson, notamment par la publication de l’ouvrage collectif Intolérable Intolérance (La Différence, 1981) aux côtés de Jean-Gabriel Cohn-Bendit, Éric Delcroix et Vincent Monteil.
Le Monde du 30 juin 1981 rapporte ses propos justifiant son soutien au négationniste : « Je crois qu'effectivement les chambres à gaz n'ont pas existé ; un certain nombre de vérités de l'histoire officielle ont fini par être révisées. [...] Il n'était pas besoin de chambres à gaz pour massacrer les gens ».
En 2005, Karnoouh participe à la conférence « anti-impérialiste » Axis for Peace organisée par Thierry Meyssan à Bruxelles. On y aperçoit notamment Michel Collon, Dieudonné M’Bala M’Bala ou encore Alain Benajam.
La même année, il rejoint de manière éphémère le conseil d'administration du Réseau Voltaire.
En 2014, après la tuerie du Musée juif de Bruxelles, il se dit, sur le mur Facebook du physicien belge Jean Bricmont, « à peu près sûr (qu’il s’agit d’un) attentat sous faux drapeau ».
Il co-anime avec Bruno Drweski le blog La Pensée libre (lapenseelibre.org) qui compte parmi ses collaborateurs l'ancien ministre libanais Georges Corm, Jean-Pierre Page (du groupe communiste Rouges-Vifs), Jean Bricmont ou encore James Petras.
IL A ÉCRIT :
« Le retour en force de la croyance, de l’irrationnel, de pratiques archaïques tant alimentaires que vestimentaires me semble suspectes à l’heure où les hommes devraient se pencher sur des problèmes autrement urgents, tels la faim, le déséquilibre de la croissance économique entre pays riches et pays pauvres, ou la nouvelle guerre que certains pouvoirs prétendent inévitable. Cette fuite dans l’irrationnel n’est pas seulement une sorte de démission devant les réalités contemporaines, elle satisfait de puissants intérêts internationaux qui en usent et en abusent pour leur plus grand profit. Dans le gigantesque combat des super-puissances, il me paraît périlleux pour les Juifs, aussi bien ceux d’Israël que ceux de la Diaspora, de se lier pieds et poings aux intérêts du capital américain. En renforçant les tendances séparatistes et surtout la double appartenance de la Diaspora, le sionisme contemporain semble vouloir créer les conditions d’un nouvel antisémitisme qui répondrait à ses aspirations les plus profondes et parfois les plus inconscientes : peupler Israël de toutes les diasporas ».
Source : Claude Karnoouh, « De l’intolérance et quelques considérations subjectives sur le nationalisme. Mémoire adressé à mes amis sur les raisons de mon témoignage lors du procès du professeur Robert Faurisson » dans Intolérable intolérance (collectif), La Différence, collection Le Puits et le Pendule, 1981, p. 49.
(Dernière mise à jour le 12/05/2020)
Ancien chercheur au CNRS, Claude Karnoouh (1940 -) s’est illustré au début des années 1980 en prenant la défense de Robert Faurisson, notamment par la publication de l’ouvrage collectif Intolérable Intolérance (La Différence, 1981) aux côtés de Jean-Gabriel Cohn-Bendit, Éric Delcroix et Vincent Monteil.
Le Monde du 30 juin 1981 rapporte ses propos justifiant son soutien au négationniste : « Je crois qu'effectivement les chambres à gaz n'ont pas existé ; un certain nombre de vérités de l'histoire officielle ont fini par être révisées. [...] Il n'était pas besoin de chambres à gaz pour massacrer les gens ».
En 2005, Karnoouh participe à la conférence « anti-impérialiste » Axis for Peace organisée par Thierry Meyssan à Bruxelles. On y aperçoit notamment Michel Collon, Dieudonné M’Bala M’Bala ou encore Alain Benajam.
La même année, il rejoint de manière éphémère le conseil d'administration du Réseau Voltaire.
En 2014, après la tuerie du Musée juif de Bruxelles, il se dit, sur le mur Facebook du physicien belge Jean Bricmont, « à peu près sûr (qu’il s’agit d’un) attentat sous faux drapeau ».
Il co-anime avec Bruno Drweski le blog La Pensée libre (lapenseelibre.org) qui compte parmi ses collaborateurs l'ancien ministre libanais Georges Corm, Jean-Pierre Page (du groupe communiste Rouges-Vifs), Jean Bricmont ou encore James Petras.
IL A ÉCRIT :
« Le retour en force de la croyance, de l’irrationnel, de pratiques archaïques tant alimentaires que vestimentaires me semble suspectes à l’heure où les hommes devraient se pencher sur des problèmes autrement urgents, tels la faim, le déséquilibre de la croissance économique entre pays riches et pays pauvres, ou la nouvelle guerre que certains pouvoirs prétendent inévitable. Cette fuite dans l’irrationnel n’est pas seulement une sorte de démission devant les réalités contemporaines, elle satisfait de puissants intérêts internationaux qui en usent et en abusent pour leur plus grand profit. Dans le gigantesque combat des super-puissances, il me paraît périlleux pour les Juifs, aussi bien ceux d’Israël que ceux de la Diaspora, de se lier pieds et poings aux intérêts du capital américain. En renforçant les tendances séparatistes et surtout la double appartenance de la Diaspora, le sionisme contemporain semble vouloir créer les conditions d’un nouvel antisémitisme qui répondrait à ses aspirations les plus profondes et parfois les plus inconscientes : peupler Israël de toutes les diasporas ».
Source : Claude Karnoouh, « De l’intolérance et quelques considérations subjectives sur le nationalisme. Mémoire adressé à mes amis sur les raisons de mon témoignage lors du procès du professeur Robert Faurisson » dans Intolérable intolérance (collectif), La Différence, collection Le Puits et le Pendule, 1981, p. 49.
(Dernière mise à jour le 12/05/2020)
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