Pas de hasard, pas de malveillance, pas de folie... une ballet bien organisé. Selon une vidéo de 4 minutes 34 postée sur Youtube, l'agression de Silvio Berlusconi n'est pas le fait de Massimo Tartaglia, patient régulier des institutions psychiatriques italiennes, mais bel et bien du Cavaliere lui-même. Image par image, à la manière du documentaire Loose change, référence des partisans de la thèse conspirationiste sur les attentats du 11 septembre 2001, cette séquence sème le doute en Italie, ralliant même intellectuels, politiques ou encore journalistes, comme Giorgio Bocca, célèbre pour ses enquêtes sur la Mafia, qui n'hésite pas à déceler dans l'agression du président du Conseil « de fortes analogies avec l'incendie du Reichstag ». Une mécanique bien huilée et connue de tous, celle de la théorie du complot.
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