Conspiracy Watch | l'Observatoire du conspirationnisme
Conspiracy Watch | l'Observatoire du conspirationnisme

Conspiracy News #06.2020

Contenu Premium réservés aux abonnés
Contenu réservé aux abonnés
Publié par La Rédaction10 février 2020

Des gros titres aux petites infos passées inaperçues : ce qu’il fallait retenir de l’actualité des derniers jours en matière de conspirationnisme et de négationnisme (semaine du 03/02/2020 au 09/02/2020).

MUNICIPALES. Vendredi 7 février, la Licra a demandé à la candidate LREM aux municipales à Grenoble, Emilie Chalas, « une clarification urgente » concernant la présence sur sa liste d'une fonctionnaire de 44 ans, Louisa Ben Fakir, accusée d'antisémitisme à l'encontre du candidat socialiste Jérôme Safar aux élections municipales de 2014. Dans des messages privés datant de cette époque, elle avait appelé à ne pas voter pour ce dernier au prétexte qu’il serait « haram », c'est-à-dire interdit par la religion musulmane. Parmi les messages incriminés figurent celui-ci (propos reproduits tels quels) : « LE MOT ET DEJAS PASSER DANS LA MOSQUE DE KAWTHAR [une mosquée qui a fermé six mois en 2019 pour cause de radicalité - NDLR]. FAITENT DE MEME DANS TOUTES LES MOSQUES C’EST HARAM DE VOTEZ POUR SAFAR QUI ENVOI 20/100 DE SON ARGENS EN ISRAEL » (sources : France Bleue, 7 février 2020 ; Times of Israël, 9 février 2020). Après avoir fait savoir qu'elle porterait plainte pour diffamation contre tous ceux qui prétendront qu'elle a tenu des propos à caractère antisémite et « que cette fausse rumeur constitue une manœuvre et un coup bas visant à déstabiliser la candidature d’Emilie Chalas », Louisa Ben Fakir a annoncé dans la journée de vendredi qu'elle se mettait en retrait de la campagne électorale afin de « ne pas porter préjudice à la liste » LREM. Les propos qui sont reprochés à Louisa Ben Fakir ont été tenus sous le pseudonyme « Canette Caille », à partir du compte Facebook Lulu3875. D'après des captures d'écran rendues publiques par la Licra, ce compte a relayé, de 2015 à 2018, plusieurs contenus à caractère complotiste au sujet de l'attentat contre la rédaction de Charlie Hebdo (janvier 2015) ou de l'attentat de Strasbourg (décembre 2018). Parmi les pages Facebook de ce compte ayant reçu une mention « J'aime », on trouve aussi bien des pages liées à la campagne d'Emilie Chalas que des pages pro-Gilets jaunes (François Boulo, Jérôme Rodrigues, Gilets jaunes constituants, etc.) et des pages de comptes influents de la complosphère (Dieudonné Officiel, Vincent Lapierre, Etienne Chouard, François Asselineau, UPR, Al-Nas, Islam & Info, Ce que vous cachent les médias, etc.) :

ARMES CHIMIQUES. Dans son rapport final, la Mission d’établissement des faits (MEF) de l’Organisation pour l’interdiction des armes chimiques (OIAC) avait déclaré qu’il y avait des motifs raisonnables de penser que le 7 avril 2018, du gaz chloré avait été utilisé lors d’une attaque sur la ville syrienne de Douma. Malgré ces conclusions, des affirmations selon lesquelles l’attaque en question a été mise en scène continuent de se propager. C’est notamment le narratif des gouvernements russe et syrien, pour lesquels il n’y a pas eu d’attaque chimique du tout. Le troisième et dernier volet de l'enquête consacrée aux fuites de l’enquête de l’OIAC est à retrouver sur le site Bellingcat en français (source : Bellingcat, 1er février 2020).

Ce contenu est réservé à nos abonnés. Déjà abonné ? Se connecter

Envie de lire la suite ?
Les contenus de Conspiracy Watch en intégralité à partir de 5,00 €/mois

En savoir plus
Afficher plus

Inscrivez-vous à notre newsletter 

MUNICIPALES. Vendredi 7 février, la Licra a demandé à la candidate LREM aux municipales à Grenoble, Emilie Chalas, « une clarification urgente » concernant la présence sur sa liste d'une fonctionnaire de 44 ans, Louisa Ben Fakir, accusée d'antisémitisme à l'encontre du candidat socialiste Jérôme Safar aux élections municipales de 2014. Dans des messages privés datant de cette époque, elle avait appelé à ne pas voter pour ce dernier au prétexte qu’il serait « haram », c'est-à-dire interdit par la religion musulmane. Parmi les messages incriminés figurent celui-ci (propos reproduits tels quels) : « LE MOT ET DEJAS PASSER DANS LA MOSQUE DE KAWTHAR [une mosquée qui a fermé six mois en 2019 pour cause de radicalité - NDLR]. FAITENT DE MEME DANS TOUTES LES MOSQUES C’EST HARAM DE VOTEZ POUR SAFAR QUI ENVOI 20/100 DE SON ARGENS EN ISRAEL » (sources : France Bleue, 7 février 2020 ; Times of Israël, 9 février 2020). Après avoir fait savoir qu'elle porterait plainte pour diffamation contre tous ceux qui prétendront qu'elle a tenu des propos à caractère antisémite et « que cette fausse rumeur constitue une manœuvre et un coup bas visant à déstabiliser la candidature d’Emilie Chalas », Louisa Ben Fakir a annoncé dans la journée de vendredi qu'elle se mettait en retrait de la campagne électorale afin de « ne pas porter préjudice à la liste » LREM. Les propos qui sont reprochés à Louisa Ben Fakir ont été tenus sous le pseudonyme « Canette Caille », à partir du compte Facebook Lulu3875. D'après des captures d'écran rendues publiques par la Licra, ce compte a relayé, de 2015 à 2018, plusieurs contenus à caractère complotiste au sujet de l'attentat contre la rédaction de Charlie Hebdo (janvier 2015) ou de l'attentat de Strasbourg (décembre 2018). Parmi les pages Facebook de ce compte ayant reçu une mention « J'aime », on trouve aussi bien des pages liées à la campagne d'Emilie Chalas que des pages pro-Gilets jaunes (François Boulo, Jérôme Rodrigues, Gilets jaunes constituants, etc.) et des pages de comptes influents de la complosphère (Dieudonné Officiel, Vincent Lapierre, Etienne Chouard, François Asselineau, UPR, Al-Nas, Islam & Info, Ce que vous cachent les médias, etc.) :

ARMES CHIMIQUES. Dans son rapport final, la Mission d’établissement des faits (MEF) de l’Organisation pour l’interdiction des armes chimiques (OIAC) avait déclaré qu’il y avait des motifs raisonnables de penser que le 7 avril 2018, du gaz chloré avait été utilisé lors d’une attaque sur la ville syrienne de Douma. Malgré ces conclusions, des affirmations selon lesquelles l’attaque en question a été mise en scène continuent de se propager. C’est notamment le narratif des gouvernements russe et syrien, pour lesquels il n’y a pas eu d’attaque chimique du tout. Le troisième et dernier volet de l'enquête consacrée aux fuites de l’enquête de l’OIAC est à retrouver sur le site Bellingcat en français (source : Bellingcat, 1er février 2020).

LECTURE. Philosophe et historien des idées, Pierre-André Taguieff publie Criminaliser les Juifs. Le mythe du « meurtre rituel » et ses avatars (antijudaïsme, antisémitisme, antisionisme) aux éditions Hermann. À travers l’analyse de nombreux exemples, l’auteur montre que cette accusation n’a cessé, depuis l’Antiquité, d’être remise au goût du jour, et qu’elle sert de matrice d’un enseignement de la haine destiné à susciter de l’indignation. En se diffusant massivement sur Internet, ces récits diffamatoires préparent le passage au « tout est permis » contre les Juifs, et justifient ainsi les actions les plus violentes à leur encontre. Dans un entretien publié par Atlantico, le chercheur souligne le rôle des réseaux sociaux dans la métamorphose actuelle des composantes du mythe : « La globalisation des accusations antijuives favorise autant la circulation à grande vitesse des rumeurs, des légendes et des "fake news" que leur adaptation à divers publics, selon les objectifs des propagandistes » (source : Atlantico, 3 février 2020).

YOUTUBE. Le jour du caucus de l’Iowa et de l’ouverture des primaires à la présidentielle américaine, la direction de YouTube a annoncé vouloir surveiller de plus près le contenu des vidéos politiques qui sont postées sur sa plateforme. Cette annonce vise deux types de théories du complot, largement répandues et pour lesquelles YouTube est particulièrement concerné : avancer à tort qu’une personnalité ment sur sa citoyenneté afin de présenter sa candidature frauduleusement ou plus simplement affirmer la mort d’une personne bien vivante (source : Courrier international, 4 février 2020).

LECTURE. L’historienne et directrice adjointe de l’Observatoire du conspirationnisme, Valérie Igounet, vient de publier dans la collection « Que sais-je ? », un opus consacré au négationnisme en France, dont elle est spécialiste. Elle revient sur ce terme et sur l’idéologie qu’il recouvre, laquelle consiste à réactualiser le mythe du complot juif international et à l’instrumentaliser à seule fin de dédouaner le régime de Vichy et le nazisme de leurs crimes. Elle en explore les multiples avatars, jusqu’aux plus récents, comme celui de l’antisionisme, qui prolifère non seulement dans l’extrême droite, mais également parmi les partisans d’une extrême gauche tiers-mondiste, pro-arabe et anti-israélienne (source : Conspiracy Watch, 4 février 2020).

TEMPLIERS. Retronews, le site Internet de la Bibliothèque nationale de France qui donne accès à trois siècles de presse, affiche à sa une un « long format » sur l’ordre des Templiers. Source de nombreuses légendes, notamment au sujet de leur « trésor », les Templiers sont notamment l’objet d’une théorie conspirationniste selon laquelle il existerait un lien entre leur ordre, disparu au XIVe siècle, et la franc-maçonnerie… (source : Retronews, 3 février 2020).

CORONAVIRUS. Depuis que le nouveau coronavirus 2019-nCov sévit en Chine et ailleurs, plusieurs rumeurs et théories du complot visent Bill Gates et particulièrement la fondation philanthropique qu’il a créée avec son épouse, Melinda Gates, au début des années 2000. Selon l’une d’elles, Bill Gates verrait dans les vaccins « l’une des clés de la réduction des niveaux de population mondiale ». Les coronavirus seraient libérés intentionnellement avant que ne soit introduit, plus tard, un « vaccin breveté ». Les Décodeurs du Monde se sont penchés sur cette rumeur qui a déformé à souhait les propos du milliardaire (source : lemonde.fr, 6 février 2020). Twitter a exclu le blog conspirationniste « ZeroHedge » de sa plate-forme de messagerie. Cette décision a été prise après que le site web américain a publié de fausses informations sur le coronavirus, attribuant son origine à un chercheur chinois. Au sujet de ce site américain lié à l’Alt-Right et relayant des fausses informations, on se reportera à la notice que Conspiracy Watch lui a consacrée.

Cet article est en accès libre.
Pour qu’il le reste, Conspiracy Watch a besoin de vous.
Je suis d'accord, je fais un don
je continue ma lecture

MUNICIPALES. Vendredi 7 février, la Licra a demandé à la candidate LREM aux municipales à Grenoble, Emilie Chalas, « une clarification urgente » concernant la présence sur sa liste d'une fonctionnaire de 44 ans, Louisa Ben Fakir, accusée d'antisémitisme à l'encontre du candidat socialiste Jérôme Safar aux élections municipales de 2014. Dans des messages privés datant de cette époque, elle avait appelé à ne pas voter pour ce dernier au prétexte qu’il serait « haram », c'est-à-dire interdit par la religion musulmane. Parmi les messages incriminés figurent celui-ci (propos reproduits tels quels) : « LE MOT ET DEJAS PASSER DANS LA MOSQUE DE KAWTHAR [une mosquée qui a fermé six mois en 2019 pour cause de radicalité - NDLR]. FAITENT DE MEME DANS TOUTES LES MOSQUES C’EST HARAM DE VOTEZ POUR SAFAR QUI ENVOI 20/100 DE SON ARGENS EN ISRAEL » (sources : France Bleue, 7 février 2020 ; Times of Israël, 9 février 2020). Après avoir fait savoir qu'elle porterait plainte pour diffamation contre tous ceux qui prétendront qu'elle a tenu des propos à caractère antisémite et « que cette fausse rumeur constitue une manœuvre et un coup bas visant à déstabiliser la candidature d’Emilie Chalas », Louisa Ben Fakir a annoncé dans la journée de vendredi qu'elle se mettait en retrait de la campagne électorale afin de « ne pas porter préjudice à la liste » LREM. Les propos qui sont reprochés à Louisa Ben Fakir ont été tenus sous le pseudonyme « Canette Caille », à partir du compte Facebook Lulu3875. D'après des captures d'écran rendues publiques par la Licra, ce compte a relayé, de 2015 à 2018, plusieurs contenus à caractère complotiste au sujet de l'attentat contre la rédaction de Charlie Hebdo (janvier 2015) ou de l'attentat de Strasbourg (décembre 2018). Parmi les pages Facebook de ce compte ayant reçu une mention « J'aime », on trouve aussi bien des pages liées à la campagne d'Emilie Chalas que des pages pro-Gilets jaunes (François Boulo, Jérôme Rodrigues, Gilets jaunes constituants, etc.) et des pages de comptes influents de la complosphère (Dieudonné Officiel, Vincent Lapierre, Etienne Chouard, François Asselineau, UPR, Al-Nas, Islam & Info, Ce que vous cachent les médias, etc.) :

ARMES CHIMIQUES. Dans son rapport final, la Mission d’établissement des faits (MEF) de l’Organisation pour l’interdiction des armes chimiques (OIAC) avait déclaré qu’il y avait des motifs raisonnables de penser que le 7 avril 2018, du gaz chloré avait été utilisé lors d’une attaque sur la ville syrienne de Douma. Malgré ces conclusions, des affirmations selon lesquelles l’attaque en question a été mise en scène continuent de se propager. C’est notamment le narratif des gouvernements russe et syrien, pour lesquels il n’y a pas eu d’attaque chimique du tout. Le troisième et dernier volet de l'enquête consacrée aux fuites de l’enquête de l’OIAC est à retrouver sur le site Bellingcat en français (source : Bellingcat, 1er février 2020).

LECTURE. Philosophe et historien des idées, Pierre-André Taguieff publie Criminaliser les Juifs. Le mythe du « meurtre rituel » et ses avatars (antijudaïsme, antisémitisme, antisionisme) aux éditions Hermann. À travers l’analyse de nombreux exemples, l’auteur montre que cette accusation n’a cessé, depuis l’Antiquité, d’être remise au goût du jour, et qu’elle sert de matrice d’un enseignement de la haine destiné à susciter de l’indignation. En se diffusant massivement sur Internet, ces récits diffamatoires préparent le passage au « tout est permis » contre les Juifs, et justifient ainsi les actions les plus violentes à leur encontre. Dans un entretien publié par Atlantico, le chercheur souligne le rôle des réseaux sociaux dans la métamorphose actuelle des composantes du mythe : « La globalisation des accusations antijuives favorise autant la circulation à grande vitesse des rumeurs, des légendes et des "fake news" que leur adaptation à divers publics, selon les objectifs des propagandistes » (source : Atlantico, 3 février 2020).

YOUTUBE. Le jour du caucus de l’Iowa et de l’ouverture des primaires à la présidentielle américaine, la direction de YouTube a annoncé vouloir surveiller de plus près le contenu des vidéos politiques qui sont postées sur sa plateforme. Cette annonce vise deux types de théories du complot, largement répandues et pour lesquelles YouTube est particulièrement concerné : avancer à tort qu’une personnalité ment sur sa citoyenneté afin de présenter sa candidature frauduleusement ou plus simplement affirmer la mort d’une personne bien vivante (source : Courrier international, 4 février 2020).

LECTURE. L’historienne et directrice adjointe de l’Observatoire du conspirationnisme, Valérie Igounet, vient de publier dans la collection « Que sais-je ? », un opus consacré au négationnisme en France, dont elle est spécialiste. Elle revient sur ce terme et sur l’idéologie qu’il recouvre, laquelle consiste à réactualiser le mythe du complot juif international et à l’instrumentaliser à seule fin de dédouaner le régime de Vichy et le nazisme de leurs crimes. Elle en explore les multiples avatars, jusqu’aux plus récents, comme celui de l’antisionisme, qui prolifère non seulement dans l’extrême droite, mais également parmi les partisans d’une extrême gauche tiers-mondiste, pro-arabe et anti-israélienne (source : Conspiracy Watch, 4 février 2020).

TEMPLIERS. Retronews, le site Internet de la Bibliothèque nationale de France qui donne accès à trois siècles de presse, affiche à sa une un « long format » sur l’ordre des Templiers. Source de nombreuses légendes, notamment au sujet de leur « trésor », les Templiers sont notamment l’objet d’une théorie conspirationniste selon laquelle il existerait un lien entre leur ordre, disparu au XIVe siècle, et la franc-maçonnerie… (source : Retronews, 3 février 2020).

CORONAVIRUS. Depuis que le nouveau coronavirus 2019-nCov sévit en Chine et ailleurs, plusieurs rumeurs et théories du complot visent Bill Gates et particulièrement la fondation philanthropique qu’il a créée avec son épouse, Melinda Gates, au début des années 2000. Selon l’une d’elles, Bill Gates verrait dans les vaccins « l’une des clés de la réduction des niveaux de population mondiale ». Les coronavirus seraient libérés intentionnellement avant que ne soit introduit, plus tard, un « vaccin breveté ». Les Décodeurs du Monde se sont penchés sur cette rumeur qui a déformé à souhait les propos du milliardaire (source : lemonde.fr, 6 février 2020). Twitter a exclu le blog conspirationniste « ZeroHedge » de sa plate-forme de messagerie. Cette décision a été prise après que le site web américain a publié de fausses informations sur le coronavirus, attribuant son origine à un chercheur chinois. Au sujet de ce site américain lié à l’Alt-Right et relayant des fausses informations, on se reportera à la notice que Conspiracy Watch lui a consacrée.

Afficher plus

Inscrivez-vous à notre newsletter 

Depuis seize ans, Conspiracy Watch contribue à sensibiliser aux dangers du complotisme en assurant un travail d’information et de veille critique sans équivalent. Pour pérenniser nos activités, le soutien de nos lecteurs est indispensable.  

Faire un don !
à propos de l'auteur
[show_profile_image]
Partager :
Conspiracy Watch | l'Observatoire du conspirationnisme
Bluesky
© 2007-2024 Conspiracy Watch | Une réalisation de l'Observatoire du conspirationnisme (association loi de 1901) avec le soutien de la Fondation pour la Mémoire de la Shoah.
cross