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Conspiracy News #28.2019

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Publié par La Rédaction15 juillet 2019

Des gros titres aux petites infos passées inaperçues : ce qu’il fallait retenir de l’actualité des derniers jours en matière de conspirationnisme et de négationnisme (semaine du 08/07/2019 au 14/07/2019).

MAÇONNERIE ET RÉVOLUTION FRANÇAISE. Dès la Révolution est apparue l’idée selon laquelle les événements de 1789 auraient été le résultat d’un complot maçonnique visant à saper les fondements de la société. Les loges auraient expérimenté les principes révolutionnaires bien avant 1789. Une théorie qui depuis a fait fortune. Elle ne résiste pas à l’analyse selon l’historien Éric Saunier dont nous reproduisons ici, en partenariat avec le magazine L’Histoire, un texte qui avait été publié en juillet-août 2001 (source : L’Histoire, juillet-août 2001).

BEN GARRISON. Auteur d’un dessin antisémite, le dessinateur pro-Trump Ben Garrison était invité à la Maison-Blanche, le jeudi 11 juillet, aux fins de participer à une table-ronde portant sur les réseaux sociaux. L’artiste avait diffusé en 2017 un dessin qui s’inscrivait pleinement dans une iconographie complotiste selon laquelle les Juifs tireraient les ficelles du monde en coulisse (source : Conspiracy Watch, 9 juillet 2019). Sa venue a été finalement déprogrammée à la suite des plaintes de l’Anti-Defamation League (ADL). Le dessinateur a défendu son dessin controversé qui représentait Georges Soros et les Rothschild manipulant les hauts responsables américains, expliquant qu’il ne renvoyait pas à une théorie du complot mais à des faits historiques.

SLEEPING GIANTS. Des internautes ont décidé de frapper les sites d’extrême droite au portefeuille. Leur objectif est de tarir les sources de revenus publicitaires de ces médias qui propagent des discours de haine. L’initiative des « Sleeping giants » (« géants endormis ») est née aux États-Unis il y a trois ans. Elle consiste à recenser les marques ayant du contenu publicitaire diffusé sur les sites en question, de manière programmatique c’est-à-dire automatisée, et de les alerter sur leur caractère haineux. La méthode a fait ses preuves : le site de l’alt-right Breitbart News aurait ainsi perdu 90% de ses revenus publicitaires. Elle a en outre essaimé à travers le monde et notamment en France, avec la récente initiative « Stop Hate Money », portée par l'Observatoire du conspirationnisme, visant à « assécher l’éco-système financier » de la « fachosphère »… (source : France-Soir, 10 juillet 2019).

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MAÇONNERIE ET RÉVOLUTION FRANÇAISE. Dès la Révolution est apparue l’idée selon laquelle les événements de 1789 auraient été le résultat d’un complot maçonnique visant à saper les fondements de la société. Les loges auraient expérimenté les principes révolutionnaires bien avant 1789. Une théorie qui depuis a fait fortune. Elle ne résiste pas à l’analyse selon l’historien Éric Saunier dont nous reproduisons ici, en partenariat avec le magazine L’Histoire, un texte qui avait été publié en juillet-août 2001 (source : L’Histoire, juillet-août 2001).

BEN GARRISON. Auteur d’un dessin antisémite, le dessinateur pro-Trump Ben Garrison était invité à la Maison-Blanche, le jeudi 11 juillet, aux fins de participer à une table-ronde portant sur les réseaux sociaux. L’artiste avait diffusé en 2017 un dessin qui s’inscrivait pleinement dans une iconographie complotiste selon laquelle les Juifs tireraient les ficelles du monde en coulisse (source : Conspiracy Watch, 9 juillet 2019). Sa venue a été finalement déprogrammée à la suite des plaintes de l’Anti-Defamation League (ADL). Le dessinateur a défendu son dessin controversé qui représentait Georges Soros et les Rothschild manipulant les hauts responsables américains, expliquant qu’il ne renvoyait pas à une théorie du complot mais à des faits historiques.

SLEEPING GIANTS. Des internautes ont décidé de frapper les sites d’extrême droite au portefeuille. Leur objectif est de tarir les sources de revenus publicitaires de ces médias qui propagent des discours de haine. L’initiative des « Sleeping giants » (« géants endormis ») est née aux États-Unis il y a trois ans. Elle consiste à recenser les marques ayant du contenu publicitaire diffusé sur les sites en question, de manière programmatique c’est-à-dire automatisée, et de les alerter sur leur caractère haineux. La méthode a fait ses preuves : le site de l’alt-right Breitbart News aurait ainsi perdu 90% de ses revenus publicitaires. Elle a en outre essaimé à travers le monde et notamment en France, avec la récente initiative « Stop Hate Money », portée par l'Observatoire du conspirationnisme, visant à « assécher l’éco-système financier » de la « fachosphère »… (source : France-Soir, 10 juillet 2019).

HAINE EN LIGNE. Professeur de droit public, Thomas Hochmann regrette dans une tribune parue dans le journal Le Monde que la proposition de loi de la députée LREM Laetitia Avia contre la haine en ligne, qui exige des plateformes numériques une suppression des contenus manifestement illégaux sous 24 heures, laisse le négationnisme en dehors de son champ d’application. Cette exclusion vient du fait que le délit de négationnisme, étendu depuis le début de l’année 2017 à la négation, la minoration ou la banalisation de tout génocide, crime contre l’humanité, crime de guerre, ou crime de réduction en esclavage ou d’exploitation d’une personne réduite en esclavage, n'est pénalement répréhensible qu’à la condition que le crime en question ait fait l’objet d’une condamnation prononcée par une juridiction française ou internationale, ce qui rend son maniement très complexe : « On conçoit que Facebook et Twitter aient quelques difficultés à identifier en 24 heures si les événements niés, même de manière évidente, ont bien fait l’objet d’une décision de justice » écrit Thomas Hochmann. Et de conclure : « Il ne s’agit plus simplement d’apprécier les propos, mais de maîtriser la jurisprudence pénale française et internationale. L’exclusion du délit de négationnisme de la loi visant à lutter contre la haine sur internet est donc une conséquence des errements du parlement français en la matière » (source : Le Monde, 10 juillet 2019).

GERMAR RUDOLF. Le négationniste allemand Germar Rudolf, âgé de 54 ans, a été retrouvé nu, le 2 juillet dernier, dans un parc public de York, en Pennsylvanie. Ce militant d’extrême droite que le site anti-négationniste PHDN.org décrit comme « l’un des négationnistes d’origine allemande les plus prolifiques de ces vingt dernières années » se voit accuser d’attentat à la pudeur et serait, d’après le chef de la police locale, « connu des services de police » (source : Conspiracy Watch, 13 juillet 2019).

SHOAH OPTIONNELLE. Répondant à une mère d’élève qui lui demandait par mail comment son établissement enseignait l’Holocauste, le principal du lycée Spanish River Community, à Boca Raton (Floride), lui a expliqué que les élèves étaient libres d’assister ou non à une journée consacrée au sujet, certains parents ne souhaitant pas que leurs enfants y participent. « Vous avez vos croyances, mais nous sommes un établissement public et tous nos parents ne pensent pas la même chose », a répondu le responsable pédagogique à son interlocutrice qui protestait de la dimension factuelle de de cet événement. A noter que le principal a expliqué faire de même en ce qui concerne l'esclavage, comme si faits historiques et croyances pouvaient être mis sur le même plan (source : Le Point, 8 juillet 2019).

AFFAIRE JEFFREY EPSTEIN. Accusé d’avoir exploité sexuellement des dizaines d’adolescentes, le milliardaire Jeffrey Epstein a bénéficié en 2008 d’un accord particulièrement favorable grâce à Alexander Acosta, alors procureur fédéral de Miami (Floride), aujourd’hui Secrétaire au travail de Donald Trump (il a démissionné le 12 juillet 2019). En dépit de la gravité de ces faits qui déstabilisent l’administration Trump, TV Libertés, la web-télé d’extrême droite, réalise le tour de force d’évoquer l’affaire sans mentionner le nom d’Acosta mais en pointant le « clan Clinton » qui se trouverait « ébranlé ». Dans un thread, Conspiracy Watch zoome sur un cas exemplaire d’une distorsion des faits par un média qui n’hésite pas non plus à exhumer la théorie du complot du « Pizzagate » (source : Conspiracy Watch (Twitter), 10 juillet 2019).

OBSCURANTISME. Dans un dossier sur les « nouveaux obscurantistes », L’Express s’est penché sur la remise en cause des faits scientifiques et de leur enseignement, qui constituent une tendance forte à l’heure actuelle. Avec le développement des réseaux sociaux, les courants de pensée qui nient les résultats de la science au nom d’une idéologie ou d’une croyance personnelle disposent d’une audience inédite, qui inquiète (source : L’Express, 9 juillet 2019). Ce dossier reprend notamment les enseignements de l’étude de l’Ifop pour la Fondation Jean-Jaurès et Conspiracy Watch, rendue publique en février 2019, selon laquelle 21% des Français seraient particulièrement perméables aux théories complotistes.

CHINE ET PROPAGANDE. En prise à la crise hongkongaise, le Parti communiste chinois au pouvoir se défend par la désinformation. Au moment où plus d’un million d’habitants étaient dans la rue pour demander la démission de la cheffe de l’exécutif, le China Daily, organe de presse du Parti, titrait en anglais : « Les parents hongkongais marchent contre l’ingérence américaine ». Une trentaine de journaux du monde entier, dont le New York Times, est en outre stipendiée par Pékin pour favoriser la propagation d’une image positive de cette puissance, dans le cadre d’une stratégie globale de conquête économique et territoriale (source : Libération, 9 juillet 2019).

« MOON HOAX ». Malgré l’incroyable prouesse technologique, scientifique et humaine réalisée par les missions Apollo, il existe encore aujourd’hui un fort scepticisme à son sujet dans certains milieux, où prennent forme diverses théories du complot. La plus célèbre d'entre elles consiste à dire que la NASA aurait elle-même tourné les alunissages d'Apollo 11, en 1969, en studio. Directeur de la post-production chez MA Film and Television Production et professeur de cinéma à l’université d’Hertfordshire, Howard Berry, explique en quoi un tel tournage aurait tout simplement été techniquement impossible à l’époque (source : trustmyscience.com, 12 juillet 2019). On lira aussi, à l’occasion du 50e anniversaire de l'événement, l’article de Natacha Rossel et l’interview du sociologue Laurent Cordonier dans le quotidien suisse 24 heures (source : 24 heures, 13 juillet 2019).

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MAÇONNERIE ET RÉVOLUTION FRANÇAISE. Dès la Révolution est apparue l’idée selon laquelle les événements de 1789 auraient été le résultat d’un complot maçonnique visant à saper les fondements de la société. Les loges auraient expérimenté les principes révolutionnaires bien avant 1789. Une théorie qui depuis a fait fortune. Elle ne résiste pas à l’analyse selon l’historien Éric Saunier dont nous reproduisons ici, en partenariat avec le magazine L’Histoire, un texte qui avait été publié en juillet-août 2001 (source : L’Histoire, juillet-août 2001).

BEN GARRISON. Auteur d’un dessin antisémite, le dessinateur pro-Trump Ben Garrison était invité à la Maison-Blanche, le jeudi 11 juillet, aux fins de participer à une table-ronde portant sur les réseaux sociaux. L’artiste avait diffusé en 2017 un dessin qui s’inscrivait pleinement dans une iconographie complotiste selon laquelle les Juifs tireraient les ficelles du monde en coulisse (source : Conspiracy Watch, 9 juillet 2019). Sa venue a été finalement déprogrammée à la suite des plaintes de l’Anti-Defamation League (ADL). Le dessinateur a défendu son dessin controversé qui représentait Georges Soros et les Rothschild manipulant les hauts responsables américains, expliquant qu’il ne renvoyait pas à une théorie du complot mais à des faits historiques.

SLEEPING GIANTS. Des internautes ont décidé de frapper les sites d’extrême droite au portefeuille. Leur objectif est de tarir les sources de revenus publicitaires de ces médias qui propagent des discours de haine. L’initiative des « Sleeping giants » (« géants endormis ») est née aux États-Unis il y a trois ans. Elle consiste à recenser les marques ayant du contenu publicitaire diffusé sur les sites en question, de manière programmatique c’est-à-dire automatisée, et de les alerter sur leur caractère haineux. La méthode a fait ses preuves : le site de l’alt-right Breitbart News aurait ainsi perdu 90% de ses revenus publicitaires. Elle a en outre essaimé à travers le monde et notamment en France, avec la récente initiative « Stop Hate Money », portée par l'Observatoire du conspirationnisme, visant à « assécher l’éco-système financier » de la « fachosphère »… (source : France-Soir, 10 juillet 2019).

HAINE EN LIGNE. Professeur de droit public, Thomas Hochmann regrette dans une tribune parue dans le journal Le Monde que la proposition de loi de la députée LREM Laetitia Avia contre la haine en ligne, qui exige des plateformes numériques une suppression des contenus manifestement illégaux sous 24 heures, laisse le négationnisme en dehors de son champ d’application. Cette exclusion vient du fait que le délit de négationnisme, étendu depuis le début de l’année 2017 à la négation, la minoration ou la banalisation de tout génocide, crime contre l’humanité, crime de guerre, ou crime de réduction en esclavage ou d’exploitation d’une personne réduite en esclavage, n'est pénalement répréhensible qu’à la condition que le crime en question ait fait l’objet d’une condamnation prononcée par une juridiction française ou internationale, ce qui rend son maniement très complexe : « On conçoit que Facebook et Twitter aient quelques difficultés à identifier en 24 heures si les événements niés, même de manière évidente, ont bien fait l’objet d’une décision de justice » écrit Thomas Hochmann. Et de conclure : « Il ne s’agit plus simplement d’apprécier les propos, mais de maîtriser la jurisprudence pénale française et internationale. L’exclusion du délit de négationnisme de la loi visant à lutter contre la haine sur internet est donc une conséquence des errements du parlement français en la matière » (source : Le Monde, 10 juillet 2019).

GERMAR RUDOLF. Le négationniste allemand Germar Rudolf, âgé de 54 ans, a été retrouvé nu, le 2 juillet dernier, dans un parc public de York, en Pennsylvanie. Ce militant d’extrême droite que le site anti-négationniste PHDN.org décrit comme « l’un des négationnistes d’origine allemande les plus prolifiques de ces vingt dernières années » se voit accuser d’attentat à la pudeur et serait, d’après le chef de la police locale, « connu des services de police » (source : Conspiracy Watch, 13 juillet 2019).

SHOAH OPTIONNELLE. Répondant à une mère d’élève qui lui demandait par mail comment son établissement enseignait l’Holocauste, le principal du lycée Spanish River Community, à Boca Raton (Floride), lui a expliqué que les élèves étaient libres d’assister ou non à une journée consacrée au sujet, certains parents ne souhaitant pas que leurs enfants y participent. « Vous avez vos croyances, mais nous sommes un établissement public et tous nos parents ne pensent pas la même chose », a répondu le responsable pédagogique à son interlocutrice qui protestait de la dimension factuelle de de cet événement. A noter que le principal a expliqué faire de même en ce qui concerne l'esclavage, comme si faits historiques et croyances pouvaient être mis sur le même plan (source : Le Point, 8 juillet 2019).

AFFAIRE JEFFREY EPSTEIN. Accusé d’avoir exploité sexuellement des dizaines d’adolescentes, le milliardaire Jeffrey Epstein a bénéficié en 2008 d’un accord particulièrement favorable grâce à Alexander Acosta, alors procureur fédéral de Miami (Floride), aujourd’hui Secrétaire au travail de Donald Trump (il a démissionné le 12 juillet 2019). En dépit de la gravité de ces faits qui déstabilisent l’administration Trump, TV Libertés, la web-télé d’extrême droite, réalise le tour de force d’évoquer l’affaire sans mentionner le nom d’Acosta mais en pointant le « clan Clinton » qui se trouverait « ébranlé ». Dans un thread, Conspiracy Watch zoome sur un cas exemplaire d’une distorsion des faits par un média qui n’hésite pas non plus à exhumer la théorie du complot du « Pizzagate » (source : Conspiracy Watch (Twitter), 10 juillet 2019).

OBSCURANTISME. Dans un dossier sur les « nouveaux obscurantistes », L’Express s’est penché sur la remise en cause des faits scientifiques et de leur enseignement, qui constituent une tendance forte à l’heure actuelle. Avec le développement des réseaux sociaux, les courants de pensée qui nient les résultats de la science au nom d’une idéologie ou d’une croyance personnelle disposent d’une audience inédite, qui inquiète (source : L’Express, 9 juillet 2019). Ce dossier reprend notamment les enseignements de l’étude de l’Ifop pour la Fondation Jean-Jaurès et Conspiracy Watch, rendue publique en février 2019, selon laquelle 21% des Français seraient particulièrement perméables aux théories complotistes.

CHINE ET PROPAGANDE. En prise à la crise hongkongaise, le Parti communiste chinois au pouvoir se défend par la désinformation. Au moment où plus d’un million d’habitants étaient dans la rue pour demander la démission de la cheffe de l’exécutif, le China Daily, organe de presse du Parti, titrait en anglais : « Les parents hongkongais marchent contre l’ingérence américaine ». Une trentaine de journaux du monde entier, dont le New York Times, est en outre stipendiée par Pékin pour favoriser la propagation d’une image positive de cette puissance, dans le cadre d’une stratégie globale de conquête économique et territoriale (source : Libération, 9 juillet 2019).

« MOON HOAX ». Malgré l’incroyable prouesse technologique, scientifique et humaine réalisée par les missions Apollo, il existe encore aujourd’hui un fort scepticisme à son sujet dans certains milieux, où prennent forme diverses théories du complot. La plus célèbre d'entre elles consiste à dire que la NASA aurait elle-même tourné les alunissages d'Apollo 11, en 1969, en studio. Directeur de la post-production chez MA Film and Television Production et professeur de cinéma à l’université d’Hertfordshire, Howard Berry, explique en quoi un tel tournage aurait tout simplement été techniquement impossible à l’époque (source : trustmyscience.com, 12 juillet 2019). On lira aussi, à l’occasion du 50e anniversaire de l'événement, l’article de Natacha Rossel et l’interview du sociologue Laurent Cordonier dans le quotidien suisse 24 heures (source : 24 heures, 13 juillet 2019).

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