Des gros titres aux petites infos passées inaperçues : ce qu’il fallait retenir de l’actualité des derniers jours en matière de conspirationnisme et de négationnisme (semaine du 18/11/2019 au 24/11/2019).
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GILETS JAUNES. Les dégradations commises lors de l’ « Acte 53 » du mouvement des Gilets jaunes ont suscité de multiples commentaires réactivant la théorie des « policiers casseurs ». Ainsi en a-t-il été de François Boulo, devenu porte-parole du mouvement en Normandie, qui dit avoir vu de tels individus « mettre le feu puis retourner sur le dos une Peugeot 208 ». Et de s’interroger, au sujet de la dégradation de la stèle du Maréchal Juin : « Et si c’étaient eux pour le monument aussi ? » (source : lci.fr, 18 novembre 2019). Le député de la France insoumise, Alexis Corbière, a relayé dans un tweet la même rumeur, que le service de fact-checking de Libération, CheckNews, a déconstruit en toute rigueur (source : CheckNews.fr, 19 novembre 2019). On relira pour rappel, à ce sujet, l’analyse de l’historien Sylvain Boulouque, publiée par Conspiracy Watch en décembre 2018, sur le thème des « agents provocateurs » (source : Conspiracy Watch, 8 décembre 2018).
TERRE PLATE. Le 10 novembre 2019 a eu lieu dans un théâtre du centre de Sao Paulo, la première « Flat Con » du Brésil. Ce congrès réunissait les adeptes de la théorie selon laquelle la terre serait plate, une théorie soutenue par 7% de la population au Brésil, soit 11 millions de personnes. Les réseaux sociaux, les églises évangéliques et le complotisme de certains membres du gouvernement d’extrême droite de Jair Bolsonaro, n’arrangent rien : « Ce pouvoir se nourrit et renforce les fake news. Il donne de la place aux complotistes et promeut une soi-disant post-vérité. Les ministres font des discours niant ouvertement les faits, la science ou même les connaissances de base, promeuvent une vision du monde fondée sur l’idéologie et le préjugé. C’est très dangereux et rend difficile le travail des scientifiques », s’alarme Thiago Signorini Gonçalves, astronome et professeur à l’Université fédérale de Rio de Janeiro (source : lemonde.fr, 18 novembre 2019).
JAMES LE MESURIER. Directeur de l’ONG Mayday Rescue qui avait aidé au développement et à l’entraînement des Casques blancs en Syrie, James le Mesurier a été retrouvé mort le 11 novembre 2019 en bas de son immeuble d’Istanbul. En raison de son action, il était la cible de multiples théories du complot. En août 2018, le média en ligne Syrie Factuel s’était entretenu avec lui, pour lui permettre de répondre aux accusations formulées à son encontre et contre les Casques blancs. Medium.com a choisi de publier cet entretien exclusif dans son intégralité, où le Mesurier évoque le rôle des conspirationnistes comme supplétifs de la répression (source : medium.com, 18 novembre 2019).
IRAN. Le président iranien Hassan Rohani a estimé mercredi 20 novembre que l'Iran était sorti uni des émeutes des derniers jours, prenant en exemple les images des rassemblements pro-pouvoir organisés dans plusieurs villes et diffusées par les médias d'État. « Notre peuple est sorti victorieux à diverses reprises face au complot des ennemis, et cette fois encore, face à ces émeutes - qui étaient un complot de l'ennemi contre la sécurité [de la Nation], le peuple a été totalement victorieux », a-t-il déclaré lors du Conseil des ministres. L'ayatollah Ali Khamenei a, lui, affirmé que l'ennemi avait été « repoussé ». D'après le guide suprême de la République islamique d'Iran, les troubles ayant suivi l'annonce d'une hausse du prix de l'essence en pleine crise économique, n'étaient pas le résultat d'un mouvement populaire (source : lefigaro.fr, 19 novembre 2019). La répression dans le sang des manifestations a causé des dizaines de victimes : « au moins 106 manifestants ont été tués » d'après l'organisation de défense des droits humains Amnesty International, qui précise que « le bilan véritable pourrait être bien plus élevé, avec des informations suggérant jusqu'à 200 (personnes) tuées ».
ANTIVAXX. Les mouvements antivaccins rassemblent un nombre inquiétant de croyants sur les médias sociaux. Mais les plus actifs sont une minorité, au point que 75% des publicités anti-vaccins sur Facebook, au début de l’année 2019, n’avaient été achetées que par cinq organisations. L’une d’elles, qui avait acheté à elle seule 54% des 145 publicités, est dirigée par Robert F. Kennedy Jr., fils d’un sénateur décédé en 1968, avocat en droit de l’environnement et militant bien connu de la mouvance anti-vaccination. Pendant la même période, 83 différents groupes avaient acheté au moins une des 163 publicités pro-vaccins recensées par les chercheurs... (source : sciencepresse.qc.ca, 19 novembre 2019).
TV RAIN. Avec son collègue Ilya Shepelin, la journaliste russe Maria Borzunova anime une émission hebdomadaire sur le média en ligne indépendant, TV Rain. La désinformation diffusée par les principales chaînes de télévision nationales, contrôlées par l’État, y est déconstruite. Dans une interview à EU Vs Disinfo, un site qui dépend du service diplomatique de l’Union européenne, Maria Borzunova évoque le rôle de la désinformation sur les grandes chaînes de télévision, mais aussi les réactions des réseaux nationaux à son émission et les risques auxquels sont confrontés les journalistes russes indépendants (source : Conspiracy Watch, 20 novembre 2019).
JEFFREY EPSTEIN. Deux gardiens de prison qui étaient en service la nuit où Jeffrey Epstein s’est suicidé dans une prison de New York ont été inculpés mardi 19 novembre 2019. Ils sont accusés d’avoir « omis de le surveiller toutes les demi-heures comme ils étaient censés le faire, puis d’avoir menti sur les documents de la prison » rapporte le New York Times. L’acte d’accusation contre les deux surveillants de prison « corrobore la conclusion du médecin légiste et semble réfuter une théorie du complot selon laquelle Epstein ne s’est pas suicidé » (source : Courrier international, 19 novembre 2019). Il en faudra probablement plus pour que les complotistes cessent de crier à l’assassinat déguisé, thèse devenue virale ces derniers mois (source : Courrier international, 20 novembre 2019).
DÉSINFORMATION (USA). Une enquête du New York Times et des chercheurs de Nisos, une entreprise de sécurité basée en Virginie, a révélé que Ken LaCorte, ancien journaliste de Fox News, se cachait derrière un certain nombre de médias américains en ligne qui diffusent au public américain des infox et des théories du complot. Les contenus sont notamment écrits par un réseau de jeunes Macédoniens de Vélès (Macédoine). À l’approche de l’élection présidentielle américaine de 2020 et de la possible ingérence de la Russie annoncée par des responsables de la Sécurité intérieure, de la NSA et du FBI, l’entreprise de LaCorte a de quoi inquiéter. Des experts en sécurité ont déclaré que l'adoption de la tactique des Russes par des Américains motivés par le profit avait rendu beaucoup plus difficile le traçage de la désinformation (source : New York Times, 21 novembre 2019).
DONALD TRUMP. Au cours de la procédure de destitution du président américain Donald Trump, les républicains ont invoqué une théorie du complot largement réfutée. Cette stratégie vise à préparer la réélection de Donald Trump. Cette théorie rend l’Ukraine responsable du piratage des emails des démocrates durant la campagne présidentielle de 2016. Kiev aurait ensuite essayé de faire porter le chapeau à la Russie, tandis que des démocrates sont accusés d’avoir travaillé avec des Ukrainiens pour trouver des éléments compromettants sur Donald Trump, comme des photos du président dans le plus simple appareil… (source : France24.com, 22 novembre 2019).
SACHA BARON COHEN. Le 21 novembre 2019, l’acteur Sacha Baron Cohen s’exprimait lors d’une conférence organisée à New York par l’Anti-Defamation League (ADL), une association américaine de lutte contre l’antisémitisme. Dans un discours flamboyant, celui qui incarna à l’écran les personnages d’Ali G, Borat ou encore Brüno, s’est livré à une critique virulente de la politique d’édition de Facebook, qui, si la plateforme avait existé dans les années 1930, aurait selon lui « permis à Hitler de poster des pubs de 30 secondes sur sa "solutions" au "problème juif" ».
‘If Facebook were around in the 1930s, it would have allowed Hitler to post 30-second ads’ — Listen to Sacha Baron Cohen slam the social media industry for facilitating the spread of hate, lies, and conspiracies pic.twitter.com/fmAxZTA7f9
— NowThis Impact (@nowthisimpact) November 23, 2019
L’acteur a pointé le rôle des réseaux sociaux dans la diffusion et l’accréditation des théories du complot, qui,« autrefois confinées à la marge», « deviennent "mainstream" » (source : The Sleeping Giants France, 23 septembre 2019). La direction de Facebook a contesté ces accusations, estimant que les discours haineux étaient désormais bannis de la plateforme. C’est pourtant la même entreprise qui a annoncé en septembre dernier qu’elle ne filtrerait pas les publicités politiques « estimant que, de manière générale, il était intéressant pour les internautes de les voir, suscitant un feu nourri de critiques » (source : francetvinfo.fr, 23 novembre 2019). On lira pour rappel l’article que Conspiracy Watch avait publié en juillet 2018, rapportant l’attitude du fondateur de Facebook, Mark Zuckerberg, pour lequel « le négationnisme relève de la liberté d’expression », ainsi que la réaction de l’historienne Deborah Lipstadt, qui avait qualifié ces propos d’« incroyablement irresponsables ».
GILETS JAUNES. Les dégradations commises lors de l’ « Acte 53 » du mouvement des Gilets jaunes ont suscité de multiples commentaires réactivant la théorie des « policiers casseurs ». Ainsi en a-t-il été de François Boulo, devenu porte-parole du mouvement en Normandie, qui dit avoir vu de tels individus « mettre le feu puis retourner sur le dos une Peugeot 208 ». Et de s’interroger, au sujet de la dégradation de la stèle du Maréchal Juin : « Et si c’étaient eux pour le monument aussi ? » (source : lci.fr, 18 novembre 2019). Le député de la France insoumise, Alexis Corbière, a relayé dans un tweet la même rumeur, que le service de fact-checking de Libération, CheckNews, a déconstruit en toute rigueur (source : CheckNews.fr, 19 novembre 2019). On relira pour rappel, à ce sujet, l’analyse de l’historien Sylvain Boulouque, publiée par Conspiracy Watch en décembre 2018, sur le thème des « agents provocateurs » (source : Conspiracy Watch, 8 décembre 2018).
TERRE PLATE. Le 10 novembre 2019 a eu lieu dans un théâtre du centre de Sao Paulo, la première « Flat Con » du Brésil. Ce congrès réunissait les adeptes de la théorie selon laquelle la terre serait plate, une théorie soutenue par 7% de la population au Brésil, soit 11 millions de personnes. Les réseaux sociaux, les églises évangéliques et le complotisme de certains membres du gouvernement d’extrême droite de Jair Bolsonaro, n’arrangent rien : « Ce pouvoir se nourrit et renforce les fake news. Il donne de la place aux complotistes et promeut une soi-disant post-vérité. Les ministres font des discours niant ouvertement les faits, la science ou même les connaissances de base, promeuvent une vision du monde fondée sur l’idéologie et le préjugé. C’est très dangereux et rend difficile le travail des scientifiques », s’alarme Thiago Signorini Gonçalves, astronome et professeur à l’Université fédérale de Rio de Janeiro (source : lemonde.fr, 18 novembre 2019).
JAMES LE MESURIER. Directeur de l’ONG Mayday Rescue qui avait aidé au développement et à l’entraînement des Casques blancs en Syrie, James le Mesurier a été retrouvé mort le 11 novembre 2019 en bas de son immeuble d’Istanbul. En raison de son action, il était la cible de multiples théories du complot. En août 2018, le média en ligne Syrie Factuel s’était entretenu avec lui, pour lui permettre de répondre aux accusations formulées à son encontre et contre les Casques blancs. Medium.com a choisi de publier cet entretien exclusif dans son intégralité, où le Mesurier évoque le rôle des conspirationnistes comme supplétifs de la répression (source : medium.com, 18 novembre 2019).
IRAN. Le président iranien Hassan Rohani a estimé mercredi 20 novembre que l'Iran était sorti uni des émeutes des derniers jours, prenant en exemple les images des rassemblements pro-pouvoir organisés dans plusieurs villes et diffusées par les médias d'État. « Notre peuple est sorti victorieux à diverses reprises face au complot des ennemis, et cette fois encore, face à ces émeutes - qui étaient un complot de l'ennemi contre la sécurité [de la Nation], le peuple a été totalement victorieux », a-t-il déclaré lors du Conseil des ministres. L'ayatollah Ali Khamenei a, lui, affirmé que l'ennemi avait été « repoussé ». D'après le guide suprême de la République islamique d'Iran, les troubles ayant suivi l'annonce d'une hausse du prix de l'essence en pleine crise économique, n'étaient pas le résultat d'un mouvement populaire (source : lefigaro.fr, 19 novembre 2019). La répression dans le sang des manifestations a causé des dizaines de victimes : « au moins 106 manifestants ont été tués » d'après l'organisation de défense des droits humains Amnesty International, qui précise que « le bilan véritable pourrait être bien plus élevé, avec des informations suggérant jusqu'à 200 (personnes) tuées ».
ANTIVAXX. Les mouvements antivaccins rassemblent un nombre inquiétant de croyants sur les médias sociaux. Mais les plus actifs sont une minorité, au point que 75% des publicités anti-vaccins sur Facebook, au début de l’année 2019, n’avaient été achetées que par cinq organisations. L’une d’elles, qui avait acheté à elle seule 54% des 145 publicités, est dirigée par Robert F. Kennedy Jr., fils d’un sénateur décédé en 1968, avocat en droit de l’environnement et militant bien connu de la mouvance anti-vaccination. Pendant la même période, 83 différents groupes avaient acheté au moins une des 163 publicités pro-vaccins recensées par les chercheurs... (source : sciencepresse.qc.ca, 19 novembre 2019).
TV RAIN. Avec son collègue Ilya Shepelin, la journaliste russe Maria Borzunova anime une émission hebdomadaire sur le média en ligne indépendant, TV Rain. La désinformation diffusée par les principales chaînes de télévision nationales, contrôlées par l’État, y est déconstruite. Dans une interview à EU Vs Disinfo, un site qui dépend du service diplomatique de l’Union européenne, Maria Borzunova évoque le rôle de la désinformation sur les grandes chaînes de télévision, mais aussi les réactions des réseaux nationaux à son émission et les risques auxquels sont confrontés les journalistes russes indépendants (source : Conspiracy Watch, 20 novembre 2019).
JEFFREY EPSTEIN. Deux gardiens de prison qui étaient en service la nuit où Jeffrey Epstein s’est suicidé dans une prison de New York ont été inculpés mardi 19 novembre 2019. Ils sont accusés d’avoir « omis de le surveiller toutes les demi-heures comme ils étaient censés le faire, puis d’avoir menti sur les documents de la prison » rapporte le New York Times. L’acte d’accusation contre les deux surveillants de prison « corrobore la conclusion du médecin légiste et semble réfuter une théorie du complot selon laquelle Epstein ne s’est pas suicidé » (source : Courrier international, 19 novembre 2019). Il en faudra probablement plus pour que les complotistes cessent de crier à l’assassinat déguisé, thèse devenue virale ces derniers mois (source : Courrier international, 20 novembre 2019).
DÉSINFORMATION (USA). Une enquête du New York Times et des chercheurs de Nisos, une entreprise de sécurité basée en Virginie, a révélé que Ken LaCorte, ancien journaliste de Fox News, se cachait derrière un certain nombre de médias américains en ligne qui diffusent au public américain des infox et des théories du complot. Les contenus sont notamment écrits par un réseau de jeunes Macédoniens de Vélès (Macédoine). À l’approche de l’élection présidentielle américaine de 2020 et de la possible ingérence de la Russie annoncée par des responsables de la Sécurité intérieure, de la NSA et du FBI, l’entreprise de LaCorte a de quoi inquiéter. Des experts en sécurité ont déclaré que l'adoption de la tactique des Russes par des Américains motivés par le profit avait rendu beaucoup plus difficile le traçage de la désinformation (source : New York Times, 21 novembre 2019).
DONALD TRUMP. Au cours de la procédure de destitution du président américain Donald Trump, les républicains ont invoqué une théorie du complot largement réfutée. Cette stratégie vise à préparer la réélection de Donald Trump. Cette théorie rend l’Ukraine responsable du piratage des emails des démocrates durant la campagne présidentielle de 2016. Kiev aurait ensuite essayé de faire porter le chapeau à la Russie, tandis que des démocrates sont accusés d’avoir travaillé avec des Ukrainiens pour trouver des éléments compromettants sur Donald Trump, comme des photos du président dans le plus simple appareil… (source : France24.com, 22 novembre 2019).
SACHA BARON COHEN. Le 21 novembre 2019, l’acteur Sacha Baron Cohen s’exprimait lors d’une conférence organisée à New York par l’Anti-Defamation League (ADL), une association américaine de lutte contre l’antisémitisme. Dans un discours flamboyant, celui qui incarna à l’écran les personnages d’Ali G, Borat ou encore Brüno, s’est livré à une critique virulente de la politique d’édition de Facebook, qui, si la plateforme avait existé dans les années 1930, aurait selon lui « permis à Hitler de poster des pubs de 30 secondes sur sa "solutions" au "problème juif" ».
‘If Facebook were around in the 1930s, it would have allowed Hitler to post 30-second ads’ — Listen to Sacha Baron Cohen slam the social media industry for facilitating the spread of hate, lies, and conspiracies pic.twitter.com/fmAxZTA7f9
— NowThis Impact (@nowthisimpact) November 23, 2019
L’acteur a pointé le rôle des réseaux sociaux dans la diffusion et l’accréditation des théories du complot, qui,« autrefois confinées à la marge», « deviennent "mainstream" » (source : The Sleeping Giants France, 23 septembre 2019). La direction de Facebook a contesté ces accusations, estimant que les discours haineux étaient désormais bannis de la plateforme. C’est pourtant la même entreprise qui a annoncé en septembre dernier qu’elle ne filtrerait pas les publicités politiques « estimant que, de manière générale, il était intéressant pour les internautes de les voir, suscitant un feu nourri de critiques » (source : francetvinfo.fr, 23 novembre 2019). On lira pour rappel l’article que Conspiracy Watch avait publié en juillet 2018, rapportant l’attitude du fondateur de Facebook, Mark Zuckerberg, pour lequel « le négationnisme relève de la liberté d’expression », ainsi que la réaction de l’historienne Deborah Lipstadt, qui avait qualifié ces propos d’« incroyablement irresponsables ».
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