« Se dit de quelqu’un qui se persuade et veut persuader autrui que les détenteurs du pouvoir (politique ou autre) pratiquent la conspiration du silence pour cacher des vérités ou contrôler les consciences ».
Telle est la définition retenue par l'édition 2012 du Petit Larousse Illustré pour le mot « conspirationniste » qui fait son entrée pour la première fois dans un dictionnaire après avoir été largement usité depuis plus de dix ans dans la presse et dans d’innombrables contributions scientifiques.
Définition qui, en première analyse, appelle au moins une critique. En ce qu’elle évacue le fait que le conspirationniste prête volontiers à certains groupes d’individus un pouvoir qu’ils n’ont pas, c’est-à-dire en ce qu’elle évacue l’idée que les « détenteurs du pouvoir » puissent être complètement fantasmés, soit qu’ils n’existent pas (comme les «Illuminati», les «Synarques» ou les «Annunakis»), soit qu’ils ne détiennent pas, collectivement, le pouvoir que l’on croit («les franc-maçons», «les Juifs», etc.).
En revanche, la définition du Petit Larousse insiste bien – et il faut le saluer – sur le fait que le conspirationniste est avant tout un croyant (il « se persuade »), en même temps qu’un prosélyte (il « veut persuader autrui »). L’idée selon laquelle les prétendus conspirateurs seraient liés entre eux par une « conspiration du silence pour cacher des vérités » est également tout à fait pertinente.
Voir aussi :
Telle est la définition retenue par l'édition 2012 du Petit Larousse Illustré pour le mot « conspirationniste » qui fait son entrée pour la première fois dans un dictionnaire après avoir été largement usité depuis plus de dix ans dans la presse et dans d’innombrables contributions scientifiques.
Définition qui, en première analyse, appelle au moins une critique. En ce qu’elle évacue le fait que le conspirationniste prête volontiers à certains groupes d’individus un pouvoir qu’ils n’ont pas, c’est-à-dire en ce qu’elle évacue l’idée que les « détenteurs du pouvoir » puissent être complètement fantasmés, soit qu’ils n’existent pas (comme les «Illuminati», les «Synarques» ou les «Annunakis»), soit qu’ils ne détiennent pas, collectivement, le pouvoir que l’on croit («les franc-maçons», «les Juifs», etc.).
En revanche, la définition du Petit Larousse insiste bien – et il faut le saluer – sur le fait que le conspirationniste est avant tout un croyant (il « se persuade »), en même temps qu’un prosélyte (il « veut persuader autrui »). L’idée selon laquelle les prétendus conspirateurs seraient liés entre eux par une « conspiration du silence pour cacher des vérités » est également tout à fait pertinente.
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