Le dixième anniversaire de la mort de Yasser Arafat a été le prétexte à un nouvel assaut conspirationniste contre les faits. Sans rencontrer de réelle résistance, la théorie de l’assassinat s'est invitée dans tous les médias qui comptent, de France Inter à RTL en passant par Europe 1, France 3, TV5, Le JDD, Le Point, Atlantico, Le Huffington Post ou RFI. Le principal protagoniste de cette offensive médiatique : Emmanuel Faux, journaliste à Europe 1 et ancien correspondant à Jérusalem.
Que nous dit l’auteur de L’Affaire Arafat (éditions de L’Archipel) en vente depuis quelques jours pour la somme de 17,95 euros ? Que le raïs palestinien a probablement été assassiné et que, de cet assassinat, la France est complice ; que la conspiration, aux ramifications internationales, a été ourdie il y a plus de dix ans et qu’elle continue jusqu’à aujourd’hui ; qu’au plus haut sommet de la République, on ment, et que des médecins français, des experts scientifiques français et la justice française travaillent à perpétuer ce « mensonge d’Etat ».
Emmanuel Faux n’est pas un théoricien du complot professionnel. Néanmoins, la complosphère ne s’y est pas trompée qui relaie avec délectation sur Internet les conclusions du journaliste. C’est qu’il n’hésite pas à faire sienne une rhétorique classiquement complotiste, à commencer par l’inévitable dénonciation de la « version officielle » et la rituelle mise en exergue des « zones d’ombre » qui entourent l’affaire.
« Version officielle » : formule magique qui permet de jeter la suspicion sur les faits les mieux établis au seul motif qu’elle émane d’une autorité politique. A ce compte-là, pourquoi ne pas stigmatiser dans les mêmes termes la thèse de l’assassinat qui, pourtant, constitue la « version officielle » de l’État de Palestine ? Et pour une raison simple : le père de la nation palestinienne ne pouvait pas ne pas mourir en martyr. « Il fallait qu’il y eut assassinat. Autre chose qu’un assassinat n’aurait pas rendu justice à son statut mythologique, hors du commun » écrit l'analyste américain Hussein Ibish.
Quant aux non moins fameuses « zones d’ombre », il faudra un jour que les obsédés du complot dressent l’inventaire des événements historiques qui, selon eux, en sont parfaitement exempts. Comme le relève Jacques-Alain Miller, « la narration pure et simple de faits, quels qu'ils soient, empruntés au monde réel, comporte toujours des manques, des incohérences, des non-sens ». Le propre d’une théorie du complot est précisément d’exploiter jusqu’à la corde ces zones grises pour les retourner en preuve d’une conspiration. Dans le cas de la mort d’Arafat, l’incertitude sur la cause première qui a entraîné toutes les autres complications médicales, l’absence de rapport d’autopsie et la destruction d’échantillons biologiques qui auraient éventuellement pu permettre des analyses complémentaires, nourrissent l’idée que l’on nous cache des choses, que toute la vérité ne nous est pas dite. Du reste, c’est peut-être le cas, sans que cela ne confirme pour autant la thèse extrême du complot criminel défendue par Emmanuel Faux (1).
Que le destin d’Arafat fut exceptionnel n’entraîne pas que sa mort le fut également. Mais il en va de sa disparition comme de l’affaire Al-Dura ou de l’assassinat de JFK : les apparences jouent en faveur de la théorie du complot. Les apparences seulement. Car en définitive, pour chacun de ces cas, ce que l’on peut affirmer avec certitude, c’est précisément que l’on ne peut pas affirmer qu’il y a eu complot. Là où les conspirationnistes affirment sans vergogne leur vérité, le journaliste digne de ce nom ne peut que se limiter à dire strictement ce qu’il peut dire, ni plus, ni moins.
Revenons-en donc aux faits : que savons-nous réellement sur la mort de Yasser Arafat ?
Il est rigoureusement exact que les médecins français ne sont pas parvenus à isoler la cause des troubles digestifs qui sont à l’origine de la dégradation de son état de santé le soir du 12 octobre 2004 (il ne sera transporté en France que dix-sept jours plus tard). Toutefois, ce fait n’a, de l’avis de plusieurs médecins, rien d’exceptionnel compte tenu de l’âge avancé qui était celui d’Arafat au moment de son décès (75 ans), de ses antécédents médicaux et des graves problèmes de santé auxquels il était alors confronté (lire : Il y a cinq ans, la mort de Yasser Arafat... et la naissance d'une théorie du complot).
Il est de plus tout à fait exact qu’aucune autopsie médico-légale n’a été menée sur la dépouille du raïs et que des échantillons de sang et d’urine prélevés sur son corps ont été détruits. Encore faut-il souligner que Souha Arafat avait la possibilité d’autoriser une autopsie, ce qu’elle n’a pas souhaité faire alors même qu’elle criait publiquement au complot, sur la chaîne qatarie Al-Jazeera, plusieurs jours avant le décès clinique de son époux (2). Quant à la destruction des échantillons biologiques, elle est intervenue quatre ans après la mort du leader palestinien, au terme d’une procédure classique d’élimination des déchets de laboratoires, encadrée légalement, et sans que personne ne puisse présager à l’époque qu’une plainte pour assassinat serait déposé des années plus tard par sa veuve.
Reste l’hypothèse d’un empoisonnement au polonium-210, une substance hautement radioactive. Là encore, elle est loin d’être prouvée. Apparaissant pour la première fois dans un reportage d’Al-Jazeera diffusé en juillet 2012, cette piste s’appuie sur l’analyse des traces de fluides corporels présents sur plusieurs effets personnels d’Arafat (sous-vêtements, chapka, survêtement de sport, etc.) conservés par son épouse et confiés en 2012 à un laboratoire suisse, l’Institut de radiophysique de Lausanne. Plusieurs des échantillons soumis – mais pas tous – présentaient des quantités anormalement élevées de polonium de nature à suggérer une possible irradiation huit ans plus tôt. Cependant, le polonium est présent un peu partout à très faibles doses dans l’environnement (3) et plusieurs experts doutent de la validité scientifique d’une démarche consistant à essayer de retrouver des traces d’un empoisonnement au polonium après un tel délai compte tenu de la vitesse de dégradation de cette substance.
Au demeurant, les analyses des prélèvements effectués lors de l’exhumation du corps en novembre 2012 ne sont pas conclusives. En effet, les spécialistes de ces questions sont loin d'être unanimes. Si les uns considèrent que les symptômes provoqués par une intoxication au polonium sont encore trop mal connus pour permettre d’invalider un éventuel empoisonnement radioactif, les autres soulignent au contraire que l’absence de dommage causé à la moelle osseuse d’Arafat réduit à néant cette hypothèse. Laquelle ne serait pas davantage cohérente avec la courte période de rémission qu’a connu Arafat entre le 12 octobre et le 11 novembre. Enfin, il paraît à certains tout simplement improbable que le Service de protection radiologique des armées (SPRA), qui a procédé à des analyses radiotoxicologiques sur des échantillons urinaires du raïs, ait pu passer à côté du polonium, quand bien même il ne le cherchait pas spécifiquement (4) – ce qui, dans la perspective conspirationniste, allonge encore un peu plus la liste des comploteurs présumés.
Toute théorie du complot renferme une mise en accusation dont on sous-estime généralement les implications. Celle que défend Emmanuel Faux suppose que les médecins de l’hôpital d’instruction des armées Percy de Clamart, qui ont accompagné les derniers jours d’Arafat, auraient délibérément maquillé un assassinat en mort naturelle. Ces derniers ont délivré le permis d’inhumer. Faut-il rappeler que, dans le cas où un doute médical existe quant à l’éventualité d’un décès non naturel, un tel document ne peut être signé et que la justice doit être saisie ?
Il est vrai que, pour Emmanuel Faux, les trois juges d’instruction français chargés de l’enquête au Tribunal de Grande Instance de Nanterre sont également dans le coup.
Notes :
(1) Le 17 novembre 2004, Le Canard Enchaîné publie un article qui, s’appuyant sur les déclarations de médecins de l’hôpital Percy ayant eu accès au patient et à son dossier, affirme que le raïs est mort d'une cirrhose du foie. Or, aucune mention de la cirrhose n’est faite dans le rapport médical français. Comme le confie l’un des médecins à l’hebdomadaire, « pour un public non averti, cirrhose, ça veut dire alcoolo. Et dans le contexte, ça n'était pas possible ». L’hypothèse de la cirrhose – maladie qui peut être provoquée par la malnutrition ou d'autres infections mais que l’imaginaire collectif associe à l’alcoolisme – aurait pu salir l’image du leader palestinien.
(2) Le 7 novembre 2004, alors que Yasser Arafat est plongé dans un coma irréversible, Souha Arafat intervient en direct par téléphone sur Al-Jazeera pour lire une déclaration stupéfiante : « Ceci est un appel au peuple palestinien. Une bande de comploteurs veut enterrer Abou Ammar de son vivant… Mais il est en bonne santé et il reviendra. Je ne permettrai pas cela. Nous poursuivrons jusqu’à la victoire ! Allah wakbar, Allah wakbar ! ».
(3) Membre de l'Académie de médecine et spécialiste de la radioactivité, le professeur Roland Masse indique que « le polonium est partout à faibles doses dans l'environnement, dans la terre, la fumée de cigarettes. Quand on les cherche, on en retrouve facilement » (« Arafat : des médecins doutent de la thèse du polonium », Le Figaro, 31 juillet 2012).
(4) Jean-Yves Nau, « Yasser Arafat, le retour de la théorie de l'empoisonnement », Slate.fr, 4 juillet 2012.
Le dixième anniversaire de la mort de Yasser Arafat a été le prétexte à un nouvel assaut conspirationniste contre les faits. Sans rencontrer de réelle résistance, la théorie de l’assassinat s'est invitée dans tous les médias qui comptent, de France Inter à RTL en passant par Europe 1, France 3, TV5, Le JDD, Le Point, Atlantico, Le Huffington Post ou RFI. Le principal protagoniste de cette offensive médiatique : Emmanuel Faux, journaliste à Europe 1 et ancien correspondant à Jérusalem.
Que nous dit l’auteur de L’Affaire Arafat (éditions de L’Archipel) en vente depuis quelques jours pour la somme de 17,95 euros ? Que le raïs palestinien a probablement été assassiné et que, de cet assassinat, la France est complice ; que la conspiration, aux ramifications internationales, a été ourdie il y a plus de dix ans et qu’elle continue jusqu’à aujourd’hui ; qu’au plus haut sommet de la République, on ment, et que des médecins français, des experts scientifiques français et la justice française travaillent à perpétuer ce « mensonge d’Etat ».
Emmanuel Faux n’est pas un théoricien du complot professionnel. Néanmoins, la complosphère ne s’y est pas trompée qui relaie avec délectation sur Internet les conclusions du journaliste. C’est qu’il n’hésite pas à faire sienne une rhétorique classiquement complotiste, à commencer par l’inévitable dénonciation de la « version officielle » et la rituelle mise en exergue des « zones d’ombre » qui entourent l’affaire.
« Version officielle » : formule magique qui permet de jeter la suspicion sur les faits les mieux établis au seul motif qu’elle émane d’une autorité politique. A ce compte-là, pourquoi ne pas stigmatiser dans les mêmes termes la thèse de l’assassinat qui, pourtant, constitue la « version officielle » de l’État de Palestine ? Et pour une raison simple : le père de la nation palestinienne ne pouvait pas ne pas mourir en martyr. « Il fallait qu’il y eut assassinat. Autre chose qu’un assassinat n’aurait pas rendu justice à son statut mythologique, hors du commun » écrit l'analyste américain Hussein Ibish.
Quant aux non moins fameuses « zones d’ombre », il faudra un jour que les obsédés du complot dressent l’inventaire des événements historiques qui, selon eux, en sont parfaitement exempts. Comme le relève Jacques-Alain Miller, « la narration pure et simple de faits, quels qu'ils soient, empruntés au monde réel, comporte toujours des manques, des incohérences, des non-sens ». Le propre d’une théorie du complot est précisément d’exploiter jusqu’à la corde ces zones grises pour les retourner en preuve d’une conspiration. Dans le cas de la mort d’Arafat, l’incertitude sur la cause première qui a entraîné toutes les autres complications médicales, l’absence de rapport d’autopsie et la destruction d’échantillons biologiques qui auraient éventuellement pu permettre des analyses complémentaires, nourrissent l’idée que l’on nous cache des choses, que toute la vérité ne nous est pas dite. Du reste, c’est peut-être le cas, sans que cela ne confirme pour autant la thèse extrême du complot criminel défendue par Emmanuel Faux (1).
Que le destin d’Arafat fut exceptionnel n’entraîne pas que sa mort le fut également. Mais il en va de sa disparition comme de l’affaire Al-Dura ou de l’assassinat de JFK : les apparences jouent en faveur de la théorie du complot. Les apparences seulement. Car en définitive, pour chacun de ces cas, ce que l’on peut affirmer avec certitude, c’est précisément que l’on ne peut pas affirmer qu’il y a eu complot. Là où les conspirationnistes affirment sans vergogne leur vérité, le journaliste digne de ce nom ne peut que se limiter à dire strictement ce qu’il peut dire, ni plus, ni moins.
Revenons-en donc aux faits : que savons-nous réellement sur la mort de Yasser Arafat ?
Il est rigoureusement exact que les médecins français ne sont pas parvenus à isoler la cause des troubles digestifs qui sont à l’origine de la dégradation de son état de santé le soir du 12 octobre 2004 (il ne sera transporté en France que dix-sept jours plus tard). Toutefois, ce fait n’a, de l’avis de plusieurs médecins, rien d’exceptionnel compte tenu de l’âge avancé qui était celui d’Arafat au moment de son décès (75 ans), de ses antécédents médicaux et des graves problèmes de santé auxquels il était alors confronté (lire : Il y a cinq ans, la mort de Yasser Arafat... et la naissance d'une théorie du complot).
Il est de plus tout à fait exact qu’aucune autopsie médico-légale n’a été menée sur la dépouille du raïs et que des échantillons de sang et d’urine prélevés sur son corps ont été détruits. Encore faut-il souligner que Souha Arafat avait la possibilité d’autoriser une autopsie, ce qu’elle n’a pas souhaité faire alors même qu’elle criait publiquement au complot, sur la chaîne qatarie Al-Jazeera, plusieurs jours avant le décès clinique de son époux (2). Quant à la destruction des échantillons biologiques, elle est intervenue quatre ans après la mort du leader palestinien, au terme d’une procédure classique d’élimination des déchets de laboratoires, encadrée légalement, et sans que personne ne puisse présager à l’époque qu’une plainte pour assassinat serait déposé des années plus tard par sa veuve.
Reste l’hypothèse d’un empoisonnement au polonium-210, une substance hautement radioactive. Là encore, elle est loin d’être prouvée. Apparaissant pour la première fois dans un reportage d’Al-Jazeera diffusé en juillet 2012, cette piste s’appuie sur l’analyse des traces de fluides corporels présents sur plusieurs effets personnels d’Arafat (sous-vêtements, chapka, survêtement de sport, etc.) conservés par son épouse et confiés en 2012 à un laboratoire suisse, l’Institut de radiophysique de Lausanne. Plusieurs des échantillons soumis – mais pas tous – présentaient des quantités anormalement élevées de polonium de nature à suggérer une possible irradiation huit ans plus tôt. Cependant, le polonium est présent un peu partout à très faibles doses dans l’environnement (3) et plusieurs experts doutent de la validité scientifique d’une démarche consistant à essayer de retrouver des traces d’un empoisonnement au polonium après un tel délai compte tenu de la vitesse de dégradation de cette substance.
Au demeurant, les analyses des prélèvements effectués lors de l’exhumation du corps en novembre 2012 ne sont pas conclusives. En effet, les spécialistes de ces questions sont loin d'être unanimes. Si les uns considèrent que les symptômes provoqués par une intoxication au polonium sont encore trop mal connus pour permettre d’invalider un éventuel empoisonnement radioactif, les autres soulignent au contraire que l’absence de dommage causé à la moelle osseuse d’Arafat réduit à néant cette hypothèse. Laquelle ne serait pas davantage cohérente avec la courte période de rémission qu’a connu Arafat entre le 12 octobre et le 11 novembre. Enfin, il paraît à certains tout simplement improbable que le Service de protection radiologique des armées (SPRA), qui a procédé à des analyses radiotoxicologiques sur des échantillons urinaires du raïs, ait pu passer à côté du polonium, quand bien même il ne le cherchait pas spécifiquement (4) – ce qui, dans la perspective conspirationniste, allonge encore un peu plus la liste des comploteurs présumés.
Toute théorie du complot renferme une mise en accusation dont on sous-estime généralement les implications. Celle que défend Emmanuel Faux suppose que les médecins de l’hôpital d’instruction des armées Percy de Clamart, qui ont accompagné les derniers jours d’Arafat, auraient délibérément maquillé un assassinat en mort naturelle. Ces derniers ont délivré le permis d’inhumer. Faut-il rappeler que, dans le cas où un doute médical existe quant à l’éventualité d’un décès non naturel, un tel document ne peut être signé et que la justice doit être saisie ?
Il est vrai que, pour Emmanuel Faux, les trois juges d’instruction français chargés de l’enquête au Tribunal de Grande Instance de Nanterre sont également dans le coup.
Notes :
(1) Le 17 novembre 2004, Le Canard Enchaîné publie un article qui, s’appuyant sur les déclarations de médecins de l’hôpital Percy ayant eu accès au patient et à son dossier, affirme que le raïs est mort d'une cirrhose du foie. Or, aucune mention de la cirrhose n’est faite dans le rapport médical français. Comme le confie l’un des médecins à l’hebdomadaire, « pour un public non averti, cirrhose, ça veut dire alcoolo. Et dans le contexte, ça n'était pas possible ». L’hypothèse de la cirrhose – maladie qui peut être provoquée par la malnutrition ou d'autres infections mais que l’imaginaire collectif associe à l’alcoolisme – aurait pu salir l’image du leader palestinien.
(2) Le 7 novembre 2004, alors que Yasser Arafat est plongé dans un coma irréversible, Souha Arafat intervient en direct par téléphone sur Al-Jazeera pour lire une déclaration stupéfiante : « Ceci est un appel au peuple palestinien. Une bande de comploteurs veut enterrer Abou Ammar de son vivant… Mais il est en bonne santé et il reviendra. Je ne permettrai pas cela. Nous poursuivrons jusqu’à la victoire ! Allah wakbar, Allah wakbar ! ».
(3) Membre de l'Académie de médecine et spécialiste de la radioactivité, le professeur Roland Masse indique que « le polonium est partout à faibles doses dans l'environnement, dans la terre, la fumée de cigarettes. Quand on les cherche, on en retrouve facilement » (« Arafat : des médecins doutent de la thèse du polonium », Le Figaro, 31 juillet 2012).
(4) Jean-Yves Nau, « Yasser Arafat, le retour de la théorie de l'empoisonnement », Slate.fr, 4 juillet 2012.
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