Son contenu a été présenté de manière fallacieuse par plusieurs sites conspirationnistes.
Le Congrès américain a rendu public hier, 15 juillet 2016, un document de 28 pages classifiées depuis 13 ans.
Ces 28 pages constituent un chapitre du rapport de la Congressionnal Joint Inquiry sur les attentats du 11-Septembre (décembre 2002), une commission d'enquête parlementaire sur les activités des agences de renseignement américaines. Détaillant les liens possibles entre le gouvernement saoudien et les attentats du 11 septembre 2001, elles étaient jusque-là considérées comme susceptibles de détériorer les relations diplomatiques américano-saoudiennes.
Vendredi, la Maison Blanche a adressé au Congrès une version déclassifiée du document assortie de quelques caviardages. Les 28 pages ont été diffusées quelques heures plus tard sur le site web de la commission du renseignement de la Chambre des représentants.
La controverse persiste sur la possible implication des autorités saoudiennes, à quelque degré que ce soit, dans les attentats de 2001. Le document revient notamment sur le rôle éventuel joué par Fahad al-Thumairy, un diplomate saoudien basé dans la région de Los Angeles au moment des attaques qui fut aussi l’imam d’une mosquée visitée par deux des pirates de l’air du 11-Septembre, Nawaf al-Hazmi et Khalid al-Mihdhar.
Josh Earnest, le porte-parole de la Maison Blanche, a déclaré que ce document ne modifiait « en rien la position du gouvernement des Etats-Unis selon laquelle il n’y a aucune preuve indiquant que le gouvernement saoudien, en tant qu'institution, ou que des hauts fonctionnaires saoudiens auraient financé individuellement Al-Qaïda ».
L’ancien sénateur démocrate Bob Graham, qui fut l’un des co-présidents de la Congressionnal Joint Inquiry, milite depuis des années pour obtenir la déclassification du document. Selon lui, la publication des 28 pages apporterait des preuves convaincantes de l’implication du gouvernement saoudien dans la préparation des attentats du 11-Septembre.
Cependant, le New York Times note que « les 28 pages ont été gardées secrètes pendant tant d'années que leur importance semble avoir été grossie au fil du temps. Des investigations ultérieures menées par la Commission nationale d'enquête sur les attaques du 11-Septembre et par le FBI ont examinées plusieurs des pistes contenues dans les 28 pages et ont découvert que certaines étaient dénuées de fondement ».
La publication des fameuses 28 pages fut accompagnée immédiatement d'une campagne de désinformation sur la complosphère. Ainsi, le site web de la chaîne russe Russia Today prétend (repris sur arretsurinfo.ch et lesmoutonsenrages.fr) qu’elles détaillent « les liens entre terroristes du 11 septembre 2001 et agents des services secrets américains ainsi que des transferts de fonds présumés ». En réalité, les 28 pages ne font évidemment état d’aucun «lien» entre les terroristes et des agents secrets américains.
Le Congrès américain a rendu public hier, 15 juillet 2016, un document de 28 pages classifiées depuis 13 ans.
Ces 28 pages constituent un chapitre du rapport de la Congressionnal Joint Inquiry sur les attentats du 11-Septembre (décembre 2002), une commission d'enquête parlementaire sur les activités des agences de renseignement américaines. Détaillant les liens possibles entre le gouvernement saoudien et les attentats du 11 septembre 2001, elles étaient jusque-là considérées comme susceptibles de détériorer les relations diplomatiques américano-saoudiennes.
Vendredi, la Maison Blanche a adressé au Congrès une version déclassifiée du document assortie de quelques caviardages. Les 28 pages ont été diffusées quelques heures plus tard sur le site web de la commission du renseignement de la Chambre des représentants.
La controverse persiste sur la possible implication des autorités saoudiennes, à quelque degré que ce soit, dans les attentats de 2001. Le document revient notamment sur le rôle éventuel joué par Fahad al-Thumairy, un diplomate saoudien basé dans la région de Los Angeles au moment des attaques qui fut aussi l’imam d’une mosquée visitée par deux des pirates de l’air du 11-Septembre, Nawaf al-Hazmi et Khalid al-Mihdhar.
Josh Earnest, le porte-parole de la Maison Blanche, a déclaré que ce document ne modifiait « en rien la position du gouvernement des Etats-Unis selon laquelle il n’y a aucune preuve indiquant que le gouvernement saoudien, en tant qu'institution, ou que des hauts fonctionnaires saoudiens auraient financé individuellement Al-Qaïda ».
L’ancien sénateur démocrate Bob Graham, qui fut l’un des co-présidents de la Congressionnal Joint Inquiry, milite depuis des années pour obtenir la déclassification du document. Selon lui, la publication des 28 pages apporterait des preuves convaincantes de l’implication du gouvernement saoudien dans la préparation des attentats du 11-Septembre.
Cependant, le New York Times note que « les 28 pages ont été gardées secrètes pendant tant d'années que leur importance semble avoir été grossie au fil du temps. Des investigations ultérieures menées par la Commission nationale d'enquête sur les attaques du 11-Septembre et par le FBI ont examinées plusieurs des pistes contenues dans les 28 pages et ont découvert que certaines étaient dénuées de fondement ».
La publication des fameuses 28 pages fut accompagnée immédiatement d'une campagne de désinformation sur la complosphère. Ainsi, le site web de la chaîne russe Russia Today prétend (repris sur arretsurinfo.ch et lesmoutonsenrages.fr) qu’elles détaillent « les liens entre terroristes du 11 septembre 2001 et agents des services secrets américains ainsi que des transferts de fonds présumés ». En réalité, les 28 pages ne font évidemment état d’aucun «lien» entre les terroristes et des agents secrets américains.
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