Conspiracy Watch | l'Observatoire du conspirationnisme
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La « Dissidence » désigne une mouvance aux contours flous ayant pour dénominateur commun une vision du monde conspirationniste, un rejet de la construction européenne, de l'immigration, de l'Alliance atlantique, du « mondialisme », du « sionisme » et de la franc-maçonnerie.

Dans la vie politique française contemporaine, le terme a pris trois significations distinctes :

En 2014 fut organisé à Bruxelles un premier « Congrès de la Dissidence », finalement avorté, où étaient attendus, notamment, Alain Soral, Dieudonné M'Bala M'Bala, Pierre Hillard, Hervé Ryssen, Kemi Seba, Laurent Louis, Johan Livernette ou encore Salim Laïbi.

Affiche du 1er Congrès de la Dissidence (2014).
  • La mouvance d'extrême droite plus spécifiquement identitaire réunie autour de l'événement organisé quasiment chaque année depuis 2015, généralement au mois de novembre. Initié par l'essayiste d'extrême droite Jean-Yves Le Gallou, sous l'égide de la Fondation Polémia, ce « Forum de la Dissidence » a accueilli plusieurs personnalités de la droite conservatrice, radicale ou nationaliste.

En novembre 2015, le 1er « Forum de la Dissidence » réunissait notamment Béatrice Bourges (Printemps français), Robert Ménard, Gabrielle Cluzel et Charlotte d’Ornellas (Boulevard Voltaire), Renaud Camus, Julien Rochedy et Damien Rieu (Fdesouche).

Affiche du 1er Forum de la Dissidence (2015).

En novembre 2016, il a accueilli, entre autres, Karim Ouchikh (SIEL), Maurice Vidal (Riposte laïque) et Alain de Peretti (Vigilance Halal) ; en novembre 2017 : Bruno Mégret (MNR), Pierre Cassen (Riposte laïque) ou encore Jacques de Guillebon (L’Incorrect) ; en novembre 2018 : Edouard Chanot (Sputnik), Martial Bild (TV Libertés), Romain Espino (Defend Europe), Claude Chollet (OJIM), Samuel Lafont (Damoclès) et Charles de Meyer (Radio Courtoisie, SOS Chrétiens d’Orient) ; en novembre 2019 : François Bousquet (Éléments et La Nouvelle Librairie) ; en novembre 2020 : Thaïs d'Escufon (Génération Identitaire) ; en novembre 2021 : Michel Maffesoli ; en décembre 2022 : Renaud Camus, Pierre Gentilet, Yann Vallerie (Breizh-info) et Damien Rieu.

 

Voir aussi :

Anonymous France, François Asselineau et la Dissidence

Décès de Tepa : la « Dissidence » en deuil

 

(Dernière mise à jour le 08/08/2023)

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La « Dissidence » désigne une mouvance aux contours flous ayant pour dénominateur commun une vision du monde conspirationniste, un rejet de la construction européenne, de l'immigration, de l'Alliance atlantique, du « mondialisme », du « sionisme » et de la franc-maçonnerie.

Dans la vie politique française contemporaine, le terme a pris trois significations distinctes :

En 2014 fut organisé à Bruxelles un premier « Congrès de la Dissidence », finalement avorté, où étaient attendus, notamment, Alain Soral, Dieudonné M'Bala M'Bala, Pierre Hillard, Hervé Ryssen, Kemi Seba, Laurent Louis, Johan Livernette ou encore Salim Laïbi.

Affiche du 1er Congrès de la Dissidence (2014).
  • La mouvance d'extrême droite plus spécifiquement identitaire réunie autour de l'événement organisé quasiment chaque année depuis 2015, généralement au mois de novembre. Initié par l'essayiste d'extrême droite Jean-Yves Le Gallou, sous l'égide de la Fondation Polémia, ce « Forum de la Dissidence » a accueilli plusieurs personnalités de la droite conservatrice, radicale ou nationaliste.

En novembre 2015, le 1er « Forum de la Dissidence » réunissait notamment Béatrice Bourges (Printemps français), Robert Ménard, Gabrielle Cluzel et Charlotte d’Ornellas (Boulevard Voltaire), Renaud Camus, Julien Rochedy et Damien Rieu (Fdesouche).

Affiche du 1er Forum de la Dissidence (2015).

En novembre 2016, il a accueilli, entre autres, Karim Ouchikh (SIEL), Maurice Vidal (Riposte laïque) et Alain de Peretti (Vigilance Halal) ; en novembre 2017 : Bruno Mégret (MNR), Pierre Cassen (Riposte laïque) ou encore Jacques de Guillebon (L’Incorrect) ; en novembre 2018 : Edouard Chanot (Sputnik), Martial Bild (TV Libertés), Romain Espino (Defend Europe), Claude Chollet (OJIM), Samuel Lafont (Damoclès) et Charles de Meyer (Radio Courtoisie, SOS Chrétiens d’Orient) ; en novembre 2019 : François Bousquet (Éléments et La Nouvelle Librairie) ; en novembre 2020 : Thaïs d'Escufon (Génération Identitaire) ; en novembre 2021 : Michel Maffesoli ; en décembre 2022 : Renaud Camus, Pierre Gentilet, Yann Vallerie (Breizh-info) et Damien Rieu.

 

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(Dernière mise à jour le 08/08/2023)

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