La multiplicité de ces candidatures de témoignages leur assure une visibilité médiatique inespérée. Elle dit beaucoup sur l'imprégnation conspirationniste de notre vie politique. Conspiracy Watch a passé au peigne fin ces petites listes, refuges des complotistes.
Ce dimanche 9 juin, les complotistes ont eu l'embarras du choix. Ceux qui, ne se laissant pas tenter par l'abstention, ont échoué à trouver satisfaction dans l'une des listes présentées par les forces politiques les plus représentées au niveau national (de LFI à Reconquête en passant par EELV et le RN), ont pu opter pour l'une de ces petites listes dont le seul programme pour l'Europe est d'en sortir.
François Asselineau, Florian Philippot, Francis Lalanne, Edouard Husson, Georges Kuzmanovic... Tous ont brigué au moins l'un des 81 sièges réservés à la France au Parlement européen.
À peut-être une ou deux exceptions près, tous ces candidats savaient pertinemment qu'ils n'avaient que d'infimes chances de récolter les 5 % des suffrages nécessaires pour mettre un pied dans l'hémicycle. Mais l'enjeu pour eux se situait ailleurs : faire parler d'eux, exister. Et pour cela, essayer de capter autant que possible les miettes de cet électorat « anti-système » pour lequel le complotisme est une sociabilité sinon une vision du monde.
Focus sur ces petites listes qui, de par leurs propositions et le pédigrée de leurs candidats, accusent un évident tropisme conspirationniste :
Ce dimanche 9 juin, les complotistes ont eu l'embarras du choix. Ceux qui, ne se laissant pas tenter par l'abstention, ont échoué à trouver satisfaction dans l'une des listes présentées par les forces politiques les plus représentées au niveau national (de LFI à Reconquête en passant par EELV et le RN), ont pu opter pour l'une de ces petites listes dont le seul programme pour l'Europe est d'en sortir.
François Asselineau, Florian Philippot, Francis Lalanne, Edouard Husson, Georges Kuzmanovic... Tous ont brigué au moins l'un des 81 sièges réservés à la France au Parlement européen.
À peut-être une ou deux exceptions près, tous ces candidats savaient pertinemment qu'ils n'avaient que d'infimes chances de récolter les 5 % des suffrages nécessaires pour mettre un pied dans l'hémicycle. Mais l'enjeu pour eux se situait ailleurs : faire parler d'eux, exister. Et pour cela, essayer de capter autant que possible les miettes de cet électorat « anti-système » pour lequel le complotisme est une sociabilité sinon une vision du monde.
Focus sur ces petites listes qui, de par leurs propositions et le pédigrée de leurs candidats, accusent un évident tropisme conspirationniste :
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