Si la rumeur est inhérente à l’histoire politique moderne et contemporaine, les colporteurs de pamphlets et autres libelles du XVIe siècle, apparus avec l’essor de l’imprimerie, font figure de petits artisans de la calomnie face aux hoax.
“Le pape François appelle à voter Donald Trump” ou encore “les Clinton s’offrent une somptueuse demeure de 200 millions de dollars aux Maldives”… ces fausses informations en circulation sur le web ont, en effet, envahi les réseaux sociaux durant la campagne électorale américaine. Sur le premier d’entre eux, Facebook (1,7 milliard d’utilisateurs actifs à travers le monde), les théories du complot ont même particulièrement fait florès dans les trois derniers mois précédant l’élection de Donald Trump. Au point de générer, sur cette période, davantage d’interactions sur le réseau social que les informations diffusées par les médias traditionnels. (...)
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