Alors que la chaîne NBC diffusera ce soir en prime-time une interview d’Alex Jones par Megyn Kelly, le site d’analyses Vox revient sur l’une des principales raisons de ne pas cautionner des complotistes notoires en leur donnant l’occasion de s’exprimer devant des millions de personnes dans le cadre d’une émission politique réputée sérieuse (le précédent invité de Megyn Kelly n’était autre que le président russe Vladimir Poutine).
Cette raison tient dans ce que lorsqu’une rumeur, une fausse nouvelle ou un mensonge en général sont répétés, ils ont plus de chances d’être considérés comme vrais.
Le phénomène, identifié il y a quarante ans par les chercheurs en psychologie Lynn Hasher, David Goldstein et Thomas Toppino, est connu sous le nom de d’« effet de vérité illusoire ». Un tic mental qui expliquerait en partie le climat de « post-vérité » qui caractériserait notre époque. Une étude datée de 2012 montre ainsi que l’exposition répétée aux fausses nouvelles a tendance à modifier notre perception de ce que nous considérons comme vrai.
Pour Vox, le problème « n’est pas que la grande majorité des téléspectateurs vont soudainement se mettre à adhérer [au point de vue d’Alex Jones]. C’est qu’il peut, chez certains, instiller le doute ou renforcer un doute préexistant ».
Voir aussi :
Alors que la chaîne NBC diffusera ce soir en prime-time une interview d’Alex Jones par Megyn Kelly, le site d’analyses Vox revient sur l’une des principales raisons de ne pas cautionner des complotistes notoires en leur donnant l’occasion de s’exprimer devant des millions de personnes dans le cadre d’une émission politique réputée sérieuse (le précédent invité de Megyn Kelly n’était autre que le président russe Vladimir Poutine).
Cette raison tient dans ce que lorsqu’une rumeur, une fausse nouvelle ou un mensonge en général sont répétés, ils ont plus de chances d’être considérés comme vrais.
Le phénomène, identifié il y a quarante ans par les chercheurs en psychologie Lynn Hasher, David Goldstein et Thomas Toppino, est connu sous le nom de d’« effet de vérité illusoire ». Un tic mental qui expliquerait en partie le climat de « post-vérité » qui caractériserait notre époque. Une étude datée de 2012 montre ainsi que l’exposition répétée aux fausses nouvelles a tendance à modifier notre perception de ce que nous considérons comme vrai.
Pour Vox, le problème « n’est pas que la grande majorité des téléspectateurs vont soudainement se mettre à adhérer [au point de vue d’Alex Jones]. C’est qu’il peut, chez certains, instiller le doute ou renforcer un doute préexistant ».
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