Journaliste australien, John Pilger (1939-2023) doit sa notoriété dans la complosphère à ses écrits et interventions publiques relatifs aux situations qui prévalent notamment au Venezuela, en Ukraine et en Syrie. Il est très fréquemment appelé à délivrer ses analyses sur la chaîne d'information gouvernementale russe Russia Today (RT).
Concernant l'attaque chimique de Khan Cheikhoun (avril 2017), Pilger soutient que ce n'est pas le régime de Bachar el-Assad mais « les djihadistes » qui en sont à l'origine – à rebours de toutes les enquêtes sérieuses sur le sujet.
De manière générale, il se range dans le camp de ceux qui, tels Seymour Hersh, Robert Fisk ou Vanessa Beeley – une théoricienne du complot à qui Pilger a exprimé en mai 2018 son « approbation sans réserve » – considèrent que la Syrie est victime d'une conspiration internationale orchestrée par les Etats-Unis et visant à renverser le régime de Bachar el-Assad : « en décrivant toute opposition à Assad comme "Al-Qaïda" et en peignant Assad comme la véritable victime de l'agression américaine, ils ont brouillé les cartes. Les arguments en faveur d'une action contre Assad reçoivent moins d'audience publique grâce au travail de leurs plumes » écrit ainsi Azeem Ibrahim, chercheur au Center for Global Policy.
Brian Whitaker relève également que John Pilger, commentant sur Russia Today l'affaire de l'empoisonnement de l'ex-espion russe Sergueï Skripal et de sa fille, épouse la thèse du ministre russe des affaires étrangères, Sergueï Lavrov, concernant la substance qui aurait été utilisée pour tenter d'assassiner Skripal.
S'agissant de la situation ukrainienne, enfin, Pilger a relayé la fausse information selon laquelle l’Administration Obama aurait dépensé « 5 milliards de dollars en 2014 pour financer un coup d’Etat contre un gouvernement élu ».
Son décès a été annoncé à la toute fin de l'année 2023.
(Dernière mise à jour le 01/01/2024)
Journaliste australien, John Pilger (1939-2023) doit sa notoriété dans la complosphère à ses écrits et interventions publiques relatifs aux situations qui prévalent notamment au Venezuela, en Ukraine et en Syrie. Il est très fréquemment appelé à délivrer ses analyses sur la chaîne d'information gouvernementale russe Russia Today (RT).
Concernant l'attaque chimique de Khan Cheikhoun (avril 2017), Pilger soutient que ce n'est pas le régime de Bachar el-Assad mais « les djihadistes » qui en sont à l'origine – à rebours de toutes les enquêtes sérieuses sur le sujet.
De manière générale, il se range dans le camp de ceux qui, tels Seymour Hersh, Robert Fisk ou Vanessa Beeley – une théoricienne du complot à qui Pilger a exprimé en mai 2018 son « approbation sans réserve » – considèrent que la Syrie est victime d'une conspiration internationale orchestrée par les Etats-Unis et visant à renverser le régime de Bachar el-Assad : « en décrivant toute opposition à Assad comme "Al-Qaïda" et en peignant Assad comme la véritable victime de l'agression américaine, ils ont brouillé les cartes. Les arguments en faveur d'une action contre Assad reçoivent moins d'audience publique grâce au travail de leurs plumes » écrit ainsi Azeem Ibrahim, chercheur au Center for Global Policy.
Brian Whitaker relève également que John Pilger, commentant sur Russia Today l'affaire de l'empoisonnement de l'ex-espion russe Sergueï Skripal et de sa fille, épouse la thèse du ministre russe des affaires étrangères, Sergueï Lavrov, concernant la substance qui aurait été utilisée pour tenter d'assassiner Skripal.
S'agissant de la situation ukrainienne, enfin, Pilger a relayé la fausse information selon laquelle l’Administration Obama aurait dépensé « 5 milliards de dollars en 2014 pour financer un coup d’Etat contre un gouvernement élu ».
Son décès a été annoncé à la toute fin de l'année 2023.
(Dernière mise à jour le 01/01/2024)
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