Le 8 mai, Kémi Seba avait, lui aussi, déjà manifesté dans les rues parisiennes. Mais pas avec les Indigènes de la République. Où il était, cela n'avait rien à voir avec l'obsession des Indigènes contre une prétendue « suprématie blanche et chrétienne ». Vraiment rien. En effet, Seba n'est plus seulement le leader de "Génération Kemi Seba" (créé après l'interdiction de la Tribu KA), qui avait notamment réussi à capter la chanteuse Princess Erika. Le 22 mars, il a fondé le Mouvement des damnés de l'impérialisme (MDI), « ouvert à toutes LES PERSONNES DÉSIREUSE (sic) DE METTRE UN TERME à l'hégémonie des impérialistes (Axe Americano-Sioniste, ILLUMINATI, et autres groupes occultes impérialistes) ». Ce jour-là, d'après un blogueur rouge-brun (et très antisémite) qui s'y trouvait, « étaient présents des nationalistes indo-européens, dont le groupe « Droite Socialiste », mais aussi des membres d'Egalité et Réconciliation (nda : le mouvement d'Alain Soral). Les panafricains étaient massivement présents tout comme les musulmans traditionnalistes ». [...]
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Source : Vincent Archer, « Kemi Seba : un jour avec des communautaristes noirs, l'autre avec des extrémistes blancs », ProChoix, 12 mai 2008.
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