Punchline. Le compte Twitter de la chaîne RT en allemand a suscité il y a quelques jours les commentaires sarcastiques de twittos inquiets de la propagation du conspirationnisme dans l'espace public.
Tout a commencé vendredi dernier, lorsque l'ambassade de la Fédération de Russie au Royaume-Uni a publié un tweet partagé près de 7000 fois présentant sans la moindre preuve l'Américain Seth Rich, un jeune employé du Comité national démocrate dont le meurtre, en juillet 2016, a donné naissance à une théorie du complot destinée à calomnier Hillary Clinton, comme un « informateur de Wikileaks ». Une thèse complotiste propagée notamment par Julian Assange, le fondateur de Wikileaks, mais aussi par Newt Gingrich, un partisan de Donald Trump, et la chaîne conservatrice américaine Fox News.
Interpellée sur les réseaux sociaux pour son recours répété à des théories du complot de ce type, la chaîne russe RT a réagi par l'intermédiaire du compte Twitter de RT Deutsch (Russia Today en allemand) :
« Nous ne "répandons" pas des théories du complot - nous donnons la parole à ceux qui inventent ces théories et donnons au public l'occasion de se faire sa propre opinion ».
Une explication brocardée par plusieurs twittos (voir ici, là ou encore là) pour qui la ligne de défense adoptée par RT Deutsch décrit très précisément ce que l'on entend communément par « répandre des théories du complot ». Laissons le mot de la fin à cet autre twitto, ironisant sur l'argument avancé par RT Deutsch :
« Je ne propage par le feu. Je verse de l'essence sur une flamme et donne à la chimie l'occasion de se faire sa propre opinion ».
Voir aussi :
Punchline. Le compte Twitter de la chaîne RT en allemand a suscité il y a quelques jours les commentaires sarcastiques de twittos inquiets de la propagation du conspirationnisme dans l'espace public.
Tout a commencé vendredi dernier, lorsque l'ambassade de la Fédération de Russie au Royaume-Uni a publié un tweet partagé près de 7000 fois présentant sans la moindre preuve l'Américain Seth Rich, un jeune employé du Comité national démocrate dont le meurtre, en juillet 2016, a donné naissance à une théorie du complot destinée à calomnier Hillary Clinton, comme un « informateur de Wikileaks ». Une thèse complotiste propagée notamment par Julian Assange, le fondateur de Wikileaks, mais aussi par Newt Gingrich, un partisan de Donald Trump, et la chaîne conservatrice américaine Fox News.
Interpellée sur les réseaux sociaux pour son recours répété à des théories du complot de ce type, la chaîne russe RT a réagi par l'intermédiaire du compte Twitter de RT Deutsch (Russia Today en allemand) :
« Nous ne "répandons" pas des théories du complot - nous donnons la parole à ceux qui inventent ces théories et donnons au public l'occasion de se faire sa propre opinion ».
Une explication brocardée par plusieurs twittos (voir ici, là ou encore là) pour qui la ligne de défense adoptée par RT Deutsch décrit très précisément ce que l'on entend communément par « répandre des théories du complot ». Laissons le mot de la fin à cet autre twitto, ironisant sur l'argument avancé par RT Deutsch :
« Je ne propage par le feu. Je verse de l'essence sur une flamme et donne à la chimie l'occasion de se faire sa propre opinion ».
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