Son auteur, Soner Yalçın, est aujourd’hui chroniqueur pour le quotidien Hürriyet (centre droit). Il était auparavant journaliste pour Aydınlık, l’organe de presse du Parti des travailleurs turcs de Dogu Perinçek, un obsédé du « Grand Complot américano-arménien contre la Turquie », condamné par la justice suisse en 2007 pour négationnisme.
Salué par la critique, et notamment par le journal turc Radikal (centre gauche), le livre de Soner Yalçın tente d’expliquer la prise de position du parti d’extrême droite MHP en faveur du voile islamique par l’action occulte des confréries soufies en Turquie.
Dans « Efendi : le grand secret des Turcs blancs », paru en 2004, Soner Yalçın entendait démontrer, arbres généalogiques à l’appui, que les postes clés du pays (dans les médias, la politique ou le crime organisé), étaient occupés par des dönme (sabbataïstes), c’est-à-dire… des Juifs convertis à l’islam au XVIIème siècle.
L’historien turc Rifat Bali avait alors dénoncé le fond antisémite de l’ouvrage dans un essai intitulé « Ce que nous dit Efendi ».
Voir aussi :
* En Turquie, le « complot judéo-islamiste » fait vendre
* Pour Dogu Perinçek, le génocide arménien est un complot impérialiste contre la Turquie
* Tempête de Métal : le nationalisme populaire et ses peurs, par Ebru Bulut
Son auteur, Soner Yalçın, est aujourd’hui chroniqueur pour le quotidien Hürriyet (centre droit). Il était auparavant journaliste pour Aydınlık, l’organe de presse du Parti des travailleurs turcs de Dogu Perinçek, un obsédé du « Grand Complot américano-arménien contre la Turquie », condamné par la justice suisse en 2007 pour négationnisme.
Salué par la critique, et notamment par le journal turc Radikal (centre gauche), le livre de Soner Yalçın tente d’expliquer la prise de position du parti d’extrême droite MHP en faveur du voile islamique par l’action occulte des confréries soufies en Turquie.
Dans « Efendi : le grand secret des Turcs blancs », paru en 2004, Soner Yalçın entendait démontrer, arbres généalogiques à l’appui, que les postes clés du pays (dans les médias, la politique ou le crime organisé), étaient occupés par des dönme (sabbataïstes), c’est-à-dire… des Juifs convertis à l’islam au XVIIème siècle.
L’historien turc Rifat Bali avait alors dénoncé le fond antisémite de l’ouvrage dans un essai intitulé « Ce que nous dit Efendi ».
Voir aussi :
* En Turquie, le « complot judéo-islamiste » fait vendre
* Pour Dogu Perinçek, le génocide arménien est un complot impérialiste contre la Turquie
* Tempête de Métal : le nationalisme populaire et ses peurs, par Ebru Bulut
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