Les extraterrestres reptiliens, les chemtrails, l’anti-vaccination, les climatosceptiques : en plongeant dans les théories du complot à saveur scientifique, les chercheurs derrière une recherche intitulée « Science versus complot » savaient qu’ils trouveraient un matériau inépuisable sur les réseaux sociaux, et en particulier sur Facebook.
La dissémination de la désinformation dans ce contexte peut être particulièrement difficile à détecter et à corriger en raison du renforcement social : les gens sont plus susceptibles d’accorder leur confiance à une information cohérente avec leur système de croyances. Ils ont donc construit une « carte » des sources d’information scientifique et complotiste sur Facebook. (...)
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Lire l'étude d'Alessandro Bessi et al., " Science vs Conspiracy: Collective Narratives in the Age of Misinformation " (en anglais).
Voir aussi :
* MH17 : des sites conspirationnistes prennent au premier degré un texte satirique
* De la parodie à la paranoïa : Facebook et le cas italien
* Facebook et la théorie du complot : l'internaute qui "like" est plus naïf (MetroNews, 1er juin 2015)
(Dernière mise à jour : 01/06/2015)
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