Depuis l’assassinat jeudi dernier du député Mohamed Brahmi, la troïka au pouvoir en Tunisie, composée d'Ennahdha, du Congrès pour le parti de la République et d'Ettakatol, est l'objet d'une contestation grandissante. Brahmi est en effet le second opposant des islamistes à avoi été tué en cinq mois en Tunisie après Chokri Belaïd, assassiné le 6 février 2013. Soupçonné de n'être pas étranger à l'assassinat de Belaïd, Ennahda s'était présenté à l'époque comme étant la victime d'une conspiration.
La thèse d'un «complot sioniste» a été relayée hier par le ministre des Domaines de l'État et des Affaires foncières, Salim Ben Hamidane, membre du bureau politique du Congrès pour la République, le parti dont est issu le président tunisien Moncef Marzouki.
En octobre 2012, à la suite de la mise en ligne sur Internet d'une vidéo dans laquelle Rached Ghannouchi incitait de jeunes salafistes à «patienter» et à ne pas «se précipiter», le temps que les islamistes puissent asseoir leur pouvoir face aux laïcs, Ennahda avait crié au complot en dénonçant «des séquences découpées et montées» visant à jeter le discrédit sur son chef.
Première formation politique du pays avec 89 députés sur 217, Ennahda («la Renaissance») est issu de la mouvance des Frères musulmans.
Voir aussi :
* Contestation en Turquie : un « complot international » selon Erdogan
* Quand les conspirationnistes crient haro sur le printemps arabe
* Ces théories du complot qui fleurissent en Tunisie
Depuis l’assassinat jeudi dernier du député Mohamed Brahmi, la troïka au pouvoir en Tunisie, composée d'Ennahdha, du Congrès pour le parti de la République et d'Ettakatol, est l'objet d'une contestation grandissante. Brahmi est en effet le second opposant des islamistes à avoi été tué en cinq mois en Tunisie après Chokri Belaïd, assassiné le 6 février 2013. Soupçonné de n'être pas étranger à l'assassinat de Belaïd, Ennahda s'était présenté à l'époque comme étant la victime d'une conspiration.
La thèse d'un «complot sioniste» a été relayée hier par le ministre des Domaines de l'État et des Affaires foncières, Salim Ben Hamidane, membre du bureau politique du Congrès pour la République, le parti dont est issu le président tunisien Moncef Marzouki.
En octobre 2012, à la suite de la mise en ligne sur Internet d'une vidéo dans laquelle Rached Ghannouchi incitait de jeunes salafistes à «patienter» et à ne pas «se précipiter», le temps que les islamistes puissent asseoir leur pouvoir face aux laïcs, Ennahda avait crié au complot en dénonçant «des séquences découpées et montées» visant à jeter le discrédit sur son chef.
Première formation politique du pays avec 89 députés sur 217, Ennahda («la Renaissance») est issu de la mouvance des Frères musulmans.
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* Quand les conspirationnistes crient haro sur le printemps arabe
* Ces théories du complot qui fleurissent en Tunisie
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