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NordPresse, ultra-droite et gilets jaunes : l'essentiel de la semaine

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Publié par La Rédaction18 novembre 2018

Des gros titres aux petites infos passées inaperçues : ce qu’il fallait retenir de l’actualité des derniers jours en matière de conspirationnisme et de négationnisme.

ULTRA-DROITE. Le 6 novembre 2018, quatre sympathisants de l’« ultra-droite » ont été mis en examen pour « association de malfaiteurs terroriste criminelle ». Le déplacement de l’un d’entre eux, Jean-Pierre Bouyer, retraité de 62 ans, dans l’Est de la France a précipité les arrestations, au moment où Emmanuel Macron s’y trouvait pour les commémorations du centenaire de la fin de la Grande guerre. Une analyse des traces laissées par Bouyer sur les réseaux sociaux révèle le profil d’un homme intoxiqué par toutes sortes de théories du complot, persuadé de vivre sous le joug d’une dictature implacable et, surtout, convaincu d’être plus clairvoyant que les autres (source : Conspiracy Watch, 12 novembre 2018).

ANTISÉMITISME. Le Premier ministre Édouard Philippe a rendu compte, le 9 novembre dernier, d’une augmentation de 69% des actes commis en France contre les Juifs, sur les neuf premiers mois de l’année 2018, par rapport à 2017. Interrogé sur cette hausse par Les Inrocks, Jean-Yves Camus, directeur de l’Observatoire des radicalités politiques, analyse les sources actuelles de l’antisémitisme, regrettant que les statistiques officielles ne puissent permettre de « mesurer exactement l’orientation idéologique des auteurs de ces actes. » À la question de savoir qui est aujourd’hui antisémite dans l’extrême droite, le politologue répond : « Principalement la nébuleuse complotiste soralienne et dieudonniste qui propage les préjugés antisémites. » (source : lesinrocks.com, 11 novembre 2018). On lira, sur le même sujet, la tribune publiée par le Printemps Républicain, invitant à privilégier l'analyse du réel plutôt que la relecture de l'actualité à l'aune des années 1930 : « De fait, peut-on lire, l’antisémitisme se répand sur fond de complotisme pour qui les attentats du 11 septembre 2001 tiennent lieu de véritable date de naissance. (...) Encore à ce jour, 17 ans plus tard, certains croient dur comme fer qu’il s’agissait d’un "inside job" de la CIA, sous l’influence du Mossad et plus globalement d’Israël conduisant à la libération de la parole antisémite et raciste. » (source : Printemps Républicain, 12 novembre 2018).

INFOXS. Alors que la BBC a pu comptabiliser 32 assassinats au cours des dernières années, dus à la circulation de rumeurs sur les réseaux sociaux, BBC News a mené une étude pour tenter de mieux cerner les raisons pour lesquelles des citoyen(ne)s ordinaires diffusent de fausses informations. Pour ce faire, BBC News a analysé les contenus échangés par un panel de volontaires, via leurs smartphones, pendant sept jours. L’étude a été conduite en Inde, au Nigeria et au Kenya, permettant de faire émerger, pour chacun de ces trois pays, des pôles de motivations dominants : le nationalisme pour l’Inde, les escroqueries financières pour le Kenya, le terrorisme et l’armée pour le Nigeria (source : BBC News, 12 novembre 2018).

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ULTRA-DROITE. Le 6 novembre 2018, quatre sympathisants de l’« ultra-droite » ont été mis en examen pour « association de malfaiteurs terroriste criminelle ». Le déplacement de l’un d’entre eux, Jean-Pierre Bouyer, retraité de 62 ans, dans l’Est de la France a précipité les arrestations, au moment où Emmanuel Macron s’y trouvait pour les commémorations du centenaire de la fin de la Grande guerre. Une analyse des traces laissées par Bouyer sur les réseaux sociaux révèle le profil d’un homme intoxiqué par toutes sortes de théories du complot, persuadé de vivre sous le joug d’une dictature implacable et, surtout, convaincu d’être plus clairvoyant que les autres (source : Conspiracy Watch, 12 novembre 2018).

ANTISÉMITISME. Le Premier ministre Édouard Philippe a rendu compte, le 9 novembre dernier, d’une augmentation de 69% des actes commis en France contre les Juifs, sur les neuf premiers mois de l’année 2018, par rapport à 2017. Interrogé sur cette hausse par Les Inrocks, Jean-Yves Camus, directeur de l’Observatoire des radicalités politiques, analyse les sources actuelles de l’antisémitisme, regrettant que les statistiques officielles ne puissent permettre de « mesurer exactement l’orientation idéologique des auteurs de ces actes. » À la question de savoir qui est aujourd’hui antisémite dans l’extrême droite, le politologue répond : « Principalement la nébuleuse complotiste soralienne et dieudonniste qui propage les préjugés antisémites. » (source : lesinrocks.com, 11 novembre 2018). On lira, sur le même sujet, la tribune publiée par le Printemps Républicain, invitant à privilégier l'analyse du réel plutôt que la relecture de l'actualité à l'aune des années 1930 : « De fait, peut-on lire, l’antisémitisme se répand sur fond de complotisme pour qui les attentats du 11 septembre 2001 tiennent lieu de véritable date de naissance. (...) Encore à ce jour, 17 ans plus tard, certains croient dur comme fer qu’il s’agissait d’un "inside job" de la CIA, sous l’influence du Mossad et plus globalement d’Israël conduisant à la libération de la parole antisémite et raciste. » (source : Printemps Républicain, 12 novembre 2018).

INFOXS. Alors que la BBC a pu comptabiliser 32 assassinats au cours des dernières années, dus à la circulation de rumeurs sur les réseaux sociaux, BBC News a mené une étude pour tenter de mieux cerner les raisons pour lesquelles des citoyen(ne)s ordinaires diffusent de fausses informations. Pour ce faire, BBC News a analysé les contenus échangés par un panel de volontaires, via leurs smartphones, pendant sept jours. L’étude a été conduite en Inde, au Nigeria et au Kenya, permettant de faire émerger, pour chacun de ces trois pays, des pôles de motivations dominants : le nationalisme pour l’Inde, les escroqueries financières pour le Kenya, le terrorisme et l’armée pour le Nigeria (source : BBC News, 12 novembre 2018).

MÉDIAS « ALTERNATIFS ». « Les Décodeurs » du journal Le Monde ont identifié un Français, Johann Fakra, derrière une trentaine de sites mensongers, présentés comme des médias « alternatifs ». Ces derniers diffusent régulièrement des articles sensationnalistes et de fausses informations, aux accents parfois complotistes. « Réunis, expliquent Les Décodeurs, ils constituent l’un des plus gros réseaux de désinformation français. » Parmi les dizaines de titres mensongers et les fausses informations relayées, on trouve des vidéos publiées par le site Égalité & Réconciliation ou encore des théories d’Henri Joyeux, remettant en cause les bénéfices de la vaccination. Vraisemblablement à mi-chemin entre des fins idéologiques et l’intérêt mercantile, Johann Fakra, nie, contre l’évidence, jouer un rôle dans l’administration de ces sites (source : Les Décodeurs, 14 novembre 2018).

« DISSIDENCE ». Soupçonné d’avoir dissimulé près de 1,5 million d’euros au fisc, Dieudonné M'Bala M'Bala sera jugé au printemps prochain. Le polémiste a été renvoyé en correctionnelle fin 2017 pour fraude fiscale en tant que gérant de sa société, les Productions de la plume, blanchiment en fraude fiscale, ainsi que pour l’organisation frauduleuse de son insolvabilité. Avec sa compagne, Noémie Montagne, il devra aussi répondre d’abus de biens sociaux au détriment des Productions de la plume. La société sera elle-même jugée pour fraude à la taxe sur la valeur ajoutée (TVA). Il faut rappeler que la LICRA, partie civile, avait porté plainte faute d’obtenir les dommages et intérêts que lui devait Dieudonné après plusieurs condamnations pour diffamation ou provocation à la haine raciale. La Direction générale des finances publiques s’est également constituée partie civile (source : Le Monde, 14 novembre 2018).

GRIPPE. Santé publique France, établissement public sous tutelle du Ministère chargé de la Santé, a mis en place un site d’information pour répondre aux questions les plus courantes sur la vaccination. Il rappelle opportunément, données chiffrées et détaillées à l'appui , l'importance de la vaccination contre la grippe pour réduire le risque de contamination et celui de développer des formes graves des virus grippaux. Des informations précieuses sur une épidémie qui touche chaque année entre 2 et 6 millions de personnes et provoque le décès de 9.000 personnes, en moyenne, dont 90% sont âgées de plus de 65 ans. Le point est également fait sur les effets indésirables, loin des discours anxiogènes de la désinformation « antivaxx » (source : vaccination-info-service.fr).

NORDPRESSE. Le 12 novembre, le site belge NordPresse a diffusé sur les réseaux sociaux la fake news suivante : « Bernard Henri-Lévy gagne son procès contre un SDF qui lui devra 1900 euros de dommages et intérêts ». Partagé des centaines de fois les jours suivants, l’article a suscité de multiples commentaires à caractère antisémite, qui invitent à s’interroger, une nouvelle fois, sur les objectifs de l’animateur du site, Vincent Flibustier. Car c’est un fait, celui-ci a défini les règles d’un jeu pervers consistant à diffuser des fausses nouvelles trompeuses puis à se retrancher derrière cette excuse piteuse : ce n’est pas de ma faute si les gens sont prêts à croire n’importe quoi. Au risque de flatter les penchants racistes d’une partie de ses lecteurs… (source : Conspiracy Watch, 16 novembre 2018). La publication d'un article du Canard enchaîné sarcastique quant au timing du projet d'attentat contre Emmanuel Macron - dont il faut rappeler que le principal suspect est passé aux aveux - a conduit, significativement, Flibustier à qualifier ce projet de « bidon ». On lira ou relira, à propos des réactions complotistes suscitées par le même sujet, le thread de Conspiracy Watch.

GILETS JAUNES. À l'approche de la journée d'action du mouvement des Gilets jaunes, le site du journal L'Union a consacré un article à l'animateur, à Charleville-Mézières, de la page Facebook dédiée à l'organisation de la manifestation, et qui avait pris part à une distribution de tracts, place Ducale, le mercredi 14 novembre. L'Union a publié une photographie de cet individu répondant au pseudonyme Arnaud Chavez, en train de faire une « quenelle » sur le monument aux victimes des persécutions antisémites de Mézières. Sur son profil Facebook, l'homme effectue le même geste aux côtés de Dieudonné M'Bala M'Bala. Le journal révèle également l'homophobie du personnage (source : L'Union, 16 novembre 2018). Un des leaders de la contestation a relativisé : « Tout le monde est le bienvenu du moment qu’on se bat tous pour la même chose. » Au regard de la présence de certains individus tel que le militant antisémite Hervé Ryssen, on peut toutefois douter de l'émergence d'une plateforme de valeurs communes aux manifestants...

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ULTRA-DROITE. Le 6 novembre 2018, quatre sympathisants de l’« ultra-droite » ont été mis en examen pour « association de malfaiteurs terroriste criminelle ». Le déplacement de l’un d’entre eux, Jean-Pierre Bouyer, retraité de 62 ans, dans l’Est de la France a précipité les arrestations, au moment où Emmanuel Macron s’y trouvait pour les commémorations du centenaire de la fin de la Grande guerre. Une analyse des traces laissées par Bouyer sur les réseaux sociaux révèle le profil d’un homme intoxiqué par toutes sortes de théories du complot, persuadé de vivre sous le joug d’une dictature implacable et, surtout, convaincu d’être plus clairvoyant que les autres (source : Conspiracy Watch, 12 novembre 2018).

ANTISÉMITISME. Le Premier ministre Édouard Philippe a rendu compte, le 9 novembre dernier, d’une augmentation de 69% des actes commis en France contre les Juifs, sur les neuf premiers mois de l’année 2018, par rapport à 2017. Interrogé sur cette hausse par Les Inrocks, Jean-Yves Camus, directeur de l’Observatoire des radicalités politiques, analyse les sources actuelles de l’antisémitisme, regrettant que les statistiques officielles ne puissent permettre de « mesurer exactement l’orientation idéologique des auteurs de ces actes. » À la question de savoir qui est aujourd’hui antisémite dans l’extrême droite, le politologue répond : « Principalement la nébuleuse complotiste soralienne et dieudonniste qui propage les préjugés antisémites. » (source : lesinrocks.com, 11 novembre 2018). On lira, sur le même sujet, la tribune publiée par le Printemps Républicain, invitant à privilégier l'analyse du réel plutôt que la relecture de l'actualité à l'aune des années 1930 : « De fait, peut-on lire, l’antisémitisme se répand sur fond de complotisme pour qui les attentats du 11 septembre 2001 tiennent lieu de véritable date de naissance. (...) Encore à ce jour, 17 ans plus tard, certains croient dur comme fer qu’il s’agissait d’un "inside job" de la CIA, sous l’influence du Mossad et plus globalement d’Israël conduisant à la libération de la parole antisémite et raciste. » (source : Printemps Républicain, 12 novembre 2018).

INFOXS. Alors que la BBC a pu comptabiliser 32 assassinats au cours des dernières années, dus à la circulation de rumeurs sur les réseaux sociaux, BBC News a mené une étude pour tenter de mieux cerner les raisons pour lesquelles des citoyen(ne)s ordinaires diffusent de fausses informations. Pour ce faire, BBC News a analysé les contenus échangés par un panel de volontaires, via leurs smartphones, pendant sept jours. L’étude a été conduite en Inde, au Nigeria et au Kenya, permettant de faire émerger, pour chacun de ces trois pays, des pôles de motivations dominants : le nationalisme pour l’Inde, les escroqueries financières pour le Kenya, le terrorisme et l’armée pour le Nigeria (source : BBC News, 12 novembre 2018).

MÉDIAS « ALTERNATIFS ». « Les Décodeurs » du journal Le Monde ont identifié un Français, Johann Fakra, derrière une trentaine de sites mensongers, présentés comme des médias « alternatifs ». Ces derniers diffusent régulièrement des articles sensationnalistes et de fausses informations, aux accents parfois complotistes. « Réunis, expliquent Les Décodeurs, ils constituent l’un des plus gros réseaux de désinformation français. » Parmi les dizaines de titres mensongers et les fausses informations relayées, on trouve des vidéos publiées par le site Égalité & Réconciliation ou encore des théories d’Henri Joyeux, remettant en cause les bénéfices de la vaccination. Vraisemblablement à mi-chemin entre des fins idéologiques et l’intérêt mercantile, Johann Fakra, nie, contre l’évidence, jouer un rôle dans l’administration de ces sites (source : Les Décodeurs, 14 novembre 2018).

« DISSIDENCE ». Soupçonné d’avoir dissimulé près de 1,5 million d’euros au fisc, Dieudonné M'Bala M'Bala sera jugé au printemps prochain. Le polémiste a été renvoyé en correctionnelle fin 2017 pour fraude fiscale en tant que gérant de sa société, les Productions de la plume, blanchiment en fraude fiscale, ainsi que pour l’organisation frauduleuse de son insolvabilité. Avec sa compagne, Noémie Montagne, il devra aussi répondre d’abus de biens sociaux au détriment des Productions de la plume. La société sera elle-même jugée pour fraude à la taxe sur la valeur ajoutée (TVA). Il faut rappeler que la LICRA, partie civile, avait porté plainte faute d’obtenir les dommages et intérêts que lui devait Dieudonné après plusieurs condamnations pour diffamation ou provocation à la haine raciale. La Direction générale des finances publiques s’est également constituée partie civile (source : Le Monde, 14 novembre 2018).

GRIPPE. Santé publique France, établissement public sous tutelle du Ministère chargé de la Santé, a mis en place un site d’information pour répondre aux questions les plus courantes sur la vaccination. Il rappelle opportunément, données chiffrées et détaillées à l'appui , l'importance de la vaccination contre la grippe pour réduire le risque de contamination et celui de développer des formes graves des virus grippaux. Des informations précieuses sur une épidémie qui touche chaque année entre 2 et 6 millions de personnes et provoque le décès de 9.000 personnes, en moyenne, dont 90% sont âgées de plus de 65 ans. Le point est également fait sur les effets indésirables, loin des discours anxiogènes de la désinformation « antivaxx » (source : vaccination-info-service.fr).

NORDPRESSE. Le 12 novembre, le site belge NordPresse a diffusé sur les réseaux sociaux la fake news suivante : « Bernard Henri-Lévy gagne son procès contre un SDF qui lui devra 1900 euros de dommages et intérêts ». Partagé des centaines de fois les jours suivants, l’article a suscité de multiples commentaires à caractère antisémite, qui invitent à s’interroger, une nouvelle fois, sur les objectifs de l’animateur du site, Vincent Flibustier. Car c’est un fait, celui-ci a défini les règles d’un jeu pervers consistant à diffuser des fausses nouvelles trompeuses puis à se retrancher derrière cette excuse piteuse : ce n’est pas de ma faute si les gens sont prêts à croire n’importe quoi. Au risque de flatter les penchants racistes d’une partie de ses lecteurs… (source : Conspiracy Watch, 16 novembre 2018). La publication d'un article du Canard enchaîné sarcastique quant au timing du projet d'attentat contre Emmanuel Macron - dont il faut rappeler que le principal suspect est passé aux aveux - a conduit, significativement, Flibustier à qualifier ce projet de « bidon ». On lira ou relira, à propos des réactions complotistes suscitées par le même sujet, le thread de Conspiracy Watch.

GILETS JAUNES. À l'approche de la journée d'action du mouvement des Gilets jaunes, le site du journal L'Union a consacré un article à l'animateur, à Charleville-Mézières, de la page Facebook dédiée à l'organisation de la manifestation, et qui avait pris part à une distribution de tracts, place Ducale, le mercredi 14 novembre. L'Union a publié une photographie de cet individu répondant au pseudonyme Arnaud Chavez, en train de faire une « quenelle » sur le monument aux victimes des persécutions antisémites de Mézières. Sur son profil Facebook, l'homme effectue le même geste aux côtés de Dieudonné M'Bala M'Bala. Le journal révèle également l'homophobie du personnage (source : L'Union, 16 novembre 2018). Un des leaders de la contestation a relativisé : « Tout le monde est le bienvenu du moment qu’on se bat tous pour la même chose. » Au regard de la présence de certains individus tel que le militant antisémite Hervé Ryssen, on peut toutefois douter de l'émergence d'une plateforme de valeurs communes aux manifestants...

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