Conspiracy Watch | l'Observatoire du conspirationnisme
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Alain Guionnet (1954 -) est un activiste négationniste français.

Il est un des fondateurs, avec Pierre Guillaume, de la revue d'ultra-gauche La Guerre sociale. Titulaire d'une maîtrise d'histoire, Guionnet entretient des contacts avec le négationniste Robert Faurisson dès le début des années 1980. Il se fait remarquer par la distribution d’un de ses tracts, « L’Aigle noir – foutre les chambres à gaz ! ». En 1988, il publie un livre négationniste aux éditions du Lore sous le pseudonyme L'Aigle noir.

Après avoir collaboré aux Annales d’histoire révisionniste, il crée au printemps 1989 le mensuel Revision, qui se proclame « seul journal antijuif ». Il y inaugure la publication des Protocoles des Sages de Sion par « épisodes ».

En 1991, Alain Guionnet publie sous le pseudonyme d'Attila Lemage, Manifeste antijuif. Du Xᵉ siècle avant notre ère à nos jours, le combat des Titans.

De nombreux de ses écrits étant passibles de sanctions judiciaires, sa vie est rythmée par les procès et les condamnations pour négationnisme et provocation à la haine. Il est notamment condammné à des peines de prison ferme au titre de la loi Gayssot.

Avec Olivier Mathieu, il se veut le représentant d'un courant « post-révisionnisme » qui ne se distingue du négationnisme « classique » que dans sa manière d'assumer explicitement l'antisémitisme, Guionnet se consacrant à « prouver » l’emprise juive sur le monde moderne qui trouverait ses origines au début de l’histoire et son apogée avec le « mensonge du XXe siècle » que constitue, pour les négationnistes, le « mythe des chambres à gaz ».

 

IL A DIT :

« Les chambres à gaz n’ont jamais existé ! C’est du bidon ! Un faux problème dont on pourrait se passer. Enfin, peut-être pas l’État d’Israël, ni le Conseil représentatif des institutions juives de France et encore moins le Centre de documentation juive contemporaine, c’est-à-dire tous ceux qui ont besoin des chambres à gaz pour vivre. Une petite minorité de juifs est morte dans les camps de concentration, un million tout au plus [...]. Les juifs me bouffent mon air ! J’ai eu la malchance de naître dans une société où le lobby juif et les sionistes sont sortis victorieux de la dernière guerre. Le sionisme et le national-socialisme présentent de nombreux points communs. L’idéologie raciste germanique s’inspire en partie du racisme juif et de la conception juive de la race. Le but des juifs est de détenir l’hégémonie du monde. Cette soif de domination du "peuple élu" réapparaît constamment dans l’histoire. Prenez l’université, la presse, l’édition, n’importe quel secteur, les juifs tiennent tout ! »

Source : Jean-Claude Raspiengeas & Serge Moati, La Haine antisémite, Flammarion, 1991, p. 49.

 

(Dernière mise à jour le 22/02/2021)

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Alain Guionnet (1954 -) est un activiste négationniste français.

Il est un des fondateurs, avec Pierre Guillaume, de la revue d'ultra-gauche La Guerre sociale. Titulaire d'une maîtrise d'histoire, Guionnet entretient des contacts avec le négationniste Robert Faurisson dès le début des années 1980. Il se fait remarquer par la distribution d’un de ses tracts, « L’Aigle noir – foutre les chambres à gaz ! ». En 1988, il publie un livre négationniste aux éditions du Lore sous le pseudonyme L'Aigle noir.

Après avoir collaboré aux Annales d’histoire révisionniste, il crée au printemps 1989 le mensuel Revision, qui se proclame « seul journal antijuif ». Il y inaugure la publication des Protocoles des Sages de Sion par « épisodes ».

En 1991, Alain Guionnet publie sous le pseudonyme d'Attila Lemage, Manifeste antijuif. Du Xᵉ siècle avant notre ère à nos jours, le combat des Titans.

De nombreux de ses écrits étant passibles de sanctions judiciaires, sa vie est rythmée par les procès et les condamnations pour négationnisme et provocation à la haine. Il est notamment condammné à des peines de prison ferme au titre de la loi Gayssot.

Avec Olivier Mathieu, il se veut le représentant d'un courant « post-révisionnisme » qui ne se distingue du négationnisme « classique » que dans sa manière d'assumer explicitement l'antisémitisme, Guionnet se consacrant à « prouver » l’emprise juive sur le monde moderne qui trouverait ses origines au début de l’histoire et son apogée avec le « mensonge du XXe siècle » que constitue, pour les négationnistes, le « mythe des chambres à gaz ».

 

IL A DIT :

« Les chambres à gaz n’ont jamais existé ! C’est du bidon ! Un faux problème dont on pourrait se passer. Enfin, peut-être pas l’État d’Israël, ni le Conseil représentatif des institutions juives de France et encore moins le Centre de documentation juive contemporaine, c’est-à-dire tous ceux qui ont besoin des chambres à gaz pour vivre. Une petite minorité de juifs est morte dans les camps de concentration, un million tout au plus [...]. Les juifs me bouffent mon air ! J’ai eu la malchance de naître dans une société où le lobby juif et les sionistes sont sortis victorieux de la dernière guerre. Le sionisme et le national-socialisme présentent de nombreux points communs. L’idéologie raciste germanique s’inspire en partie du racisme juif et de la conception juive de la race. Le but des juifs est de détenir l’hégémonie du monde. Cette soif de domination du "peuple élu" réapparaît constamment dans l’histoire. Prenez l’université, la presse, l’édition, n’importe quel secteur, les juifs tiennent tout ! »

Source : Jean-Claude Raspiengeas & Serge Moati, La Haine antisémite, Flammarion, 1991, p. 49.

 

(Dernière mise à jour le 22/02/2021)

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