Conspiracy Watch | l'Observatoire du conspirationnisme
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Bassem dans l'émission « Bistro Libertés » animée par Eric Morillot (capture d'écran YouTube).

Bassem Braïki (1980 -), plus connu sous le nom de Bassem, est un blogueur et influenceur franco-tunisien vivant dans la région de Lyon. Jouissant d'une certaine notoriété sur le web francophone, il oscille entre promotion d'un islam patriote, sexisme (particulièrement envers certaines femmes musulmanes), négrophobie, nationalisme, homophobie et antisionisme. Certains de ses propos revêtent également une coloration complotiste.

Bassem se fait remarquer auprès du grand public en 2015, à la suite des attentats du 13-Novembre. Dans une vidéo très virale postée sur sa page Facebook, puis diffusée sur la chaîne américaine Fox News, il appelle les musulmans à lutter contre l'embrigadement islamiste et à « traquer » les terroristes. Une démarche qui lui vaut d'être interviewé par BFM TV ou relayé dans le New York Times avant que le site Metronews ne révèle que le blogueur appelait, quelques mois plus tôt, à « pendre pour l’exemple » une « beurette [terme péjoratif désignant une femme d'origine maghrébine − ndlr], un cancer qui vient de chez nous ». Depuis, « Bassem est surtout sur le devant de la scène pour ses prises de position racistes et homophobes », note Charlie Hebdo, dans un portrait qui lui était consacré. En février 2020, son nom rejaillit à nouveau dans l'espace médiatique après son violent passage à tabac par le rappeur Sadek. À l'époque, il reçoit le soutien du footballeur français Karim Benzema qui le qualifie de « bon pelo » (un « bon gars » en argot lyonnais).

Plusieurs soirs par semaines, l'influenceur anime une « radio libre » en direct. Très suivi sur les réseaux, il cumule près de 450 000 abonnés sur YouTube, 140 000 sur Telegram, 137 000 sur X et un peu plus de 100 000 sur Instagram. Il ne possède pas de compte « officiel » sur TikTok mais de nombreux comptes republiant des extraits de ses lives existent sur la plateforme. Certains dépassent les 300 000 abonnés.

Bassem est également un habitué des tribunaux et des commissariats. En 2016, il est condamné à cinq mois de prison ferme pour outrages et menaces à l’encontre d’un policier puis à six mois ferme pour des violences sur une personne handicapée. La même année, dans le cadre d'une guerre ouverte avec le hackeur et membre de la Ligue de défense juive (LDJ) Grégory Chelli, alias Ulcan, il est entendu par la police pour avoir notamment prononcé une phrase qualifiée d'antisémite : « On va refaire une Ilan Halimi, appelez-moi Youssouf Fofana », une référence à la séquestration et au meurtre d'un jeune Juif en 2006. Toujours en 2016, il est interpellé après avoir voulu en découdre avec le rappeur Coco Tkt, à qui il reproche d'avoir chanté « avec des juifs » et est mis en examen pour incitation à la violence à l'encontre de faux pédophiles.

En 2017, il est condamné à 1000 euros d'amende pour provocation par voie électronique et menaces envers les supporters de l’Olympique lyonnais, les Bad Gones. En avril 2019, il annonce par l'intermédiaire d'une vidéo postée sur son compte Snapchat, qu'il est incarcéré pour des faits (qui ne sont pas précisés) remontant à plusieurs années. Il est libéré sept mois plus tard.

La liste ne s'arrête pas là. En 2020, il est condamné à 8 mois de prison avec sursis pour des propos homophobes publiés en 2018 sur son compte Snapchat. Il avait notamment sous-entendu que les personnes homosexuelles, des « sodomites [et] sidaïques » (sic) selon lui, sont à la tête de « tous les postes clés » afin de « rendre fous les enfants ». Il avait également enjoint les « homosexuels » à se faire « soigner » en mélangeant un Efferalgan avec du « cyanure ». Lors de son audience, il assure néanmoins « avoir changé ». Mais, en avril 2023, rebelote : Bassem est visé par une autre plainte déposée par les associations Mousse et STOP Homophobie auprès du tribunal de Lyon pour injures et provocations publiques homophobes. Appelant à « écraser ces chiens de l'enfer » et autres « chien galeux sidaïque monkey pox » (sic), il avait également dénoncé une « propagande du diable ».

Dans une longue enquête consacrée aux campagnes de cyberharcèlement orchestrées par l'influenceur, le média Numerama rapporte également que l'association SOS Racisme a porté plainte en avril 2023 contre Bassem pour injures et diffamation publiques à caractère racial et provocation à la haine et à la violence. Dans un extrait d'un vocal snapchat circulant sur les réseaux sociaux (que nous ne pouvons pas authentifier avec certitude), on peut d'ailleurs entendre un individu, présenté comme étant Bassem, expliquer que « les Noirs ont la même culture de victimisation que les Juifs ».

Enfin, en août 2024, le procureur de la République a été saisi après des propos virulents de l'influenceur visant les « renois ». « À Lyon, sur des lampadaires ils seraient en train de pendre », a-t-il déclaré avant, d'ajouter, dans une tirade complotiste : « Nous savons qu'il y a un plan mondial pour les mettre en avant. Moi je n’ai aucun problème avec les renois, moi j'ai un problème avec l'apologie du métissage. »

Ce n'est pas la première fois que Bassem verse dans le complotisme. Déjà, en 2020, il pronostique que le Covid-19 va servir de prétexte à la mise en place du projet « opération Ronces », visant à faire intervenir l’armée dans les banlieues. Une rumeur, notamment propagée par Eric Zemmour, qui ne repose sur aucun fondement.

S'il est capable d'affirmer que « l'Antarctique sud est une frontière naturelle, infranchissable, et qu'on veut pas franchir », il se montre également suspicieux à l'égard... des pyramides. « Un sommet de quelque chose enfouit sous terre qui est beaucoup plus grand ? » se questionne-t-il...

A l'été 2023, il imagine que la mort du jeune Nahel, tué par le tir d'un policier à Nanterre, et les émeutes urbaines qui ont suivi, résultent d'un « complot » qui « arrange » Macron afin de « changer la constitution et [lui] permettre de faire un troisième mandat ». Dans un extrait d'un live plus récent, relayé par le compte complotiste AlexNoMatrixé, il s'en prend au « wokisme pur et dur » d'une publicité pour une voiture électrique. Il y dénonce la « gouinasserie » (sic) et estime qu'on y « ringardise le couple blanc » en faisant, encore une fois, l'apologie du métissage. Pour lui, ce sont « les paroles du diable ». Et conclut : « Pub de nazi ! »

À plusieurs reprises, Bassem a également relayé les rumeurs transphobes visant Brigitte Macron.

Le 5 novembre 2024, la veille de l'élection de Donald Trump, il estime que Kamala Harris, sa rivale démocrate, va gagner. Pourquoi ? « Parce que dans l'équilibre mondial, on sait que si Trump demain passe, c'est quelqu'un qui s'entend avec Vladimir Poutine très bien. Donc c'est pas dans le but de l'État profond. » Quelques jours plus tard, il salue finalement la victoire de Trump contre « le wokisme ». Une situation plus bénéfique, selon lui, que « de voir Harris et tout le pizzagate, les wokistes et les pédophiles ». Et exulte : « Ca va donner des ailes aux patriotes de tous les pays du monde ! »

Ces frasques lui valent l'intérêt d'une partie de la complosphère, notamment Eric Morillot qui l'a encensé pour son patriotisme dans un entretien accordé au média d'extrême droite Frontières (ex-Livre Noir). Quelques jours plus tôt, en octobre 2024, le présentateur de TVLibertés l'avait invité dans son émission « Bistro Libertés ». Un entretien qui cumule aujourd'hui plus de 600 000 vues sur YouTube. Pendant plus d'une heure et demie, Bassem y tient un florilège de propos complotistes. Il raconte, par exemple, que le nouveau ministre de l'Intérieur, Bruno Retailleau, a « envie » de bien faire mais que « l'Etat profond » ne « le laissera pas faire ». Il assure « ne pas vouloir rentrer dans le complotisme » mais explique que si Vladimir Poutine a attaqué l'Ukraine, c'est « peut-être qu'il y a des bases américaines qui sont là-bas ». Puis estime que l'Ukraine est devenue « une machine à laver l'argent sale de certains gouvernements ». Quelques minutes plus tard, il avance que l'Etat islamique et Al-Qaida sont de « pures inventions américaines », reprenant une antienne très populaire dans la complosphère.

Bassem est également admiré par le présentateur de Sud Radio André Bercoff ou apprécié par le pompier vaccino-sceptique Pierrick Thévenon.

Certaines de ses vidéos sont également partagées sur Egalité & Réconciliation [archive] ou Fdesouche [archive].

 

IL A DIT :

« J'ai l'impression que l'Antarctique sud est une frontière naturelle, infranchissable, et qu'on veut pas franchir. […] Y a quelque chose là-bas [les fonds marins, ndlr] On sait pas, peut-être y a un peuple. Les atlantides, y a Poséidon. Nous dans notre religion on nous dit que c'est le lieu du diable. C'est pour ça qu'on peut pas aller la bas. Y a des choses qu'on explique pas. Si on nous cache ça, pourquoi on nous cacherait pas autre chose? […] L'Antarctique on peut pas aller en bas. […] En tout cas on nous a menti sur plein de trucs. Je pense qu'on est pas assez documenté sur notre environnement spatial. Je me demande pourquoi il n'y a pas de voyages habités, ne serait-ce autour de notre orbite. Pourquoi on peut pas faire le tour de la terre dans des navettes ? Je comprends pas. Wallah que j'arrive pas à suivre. Y a des forêts qu'on trouve dans la terre, je sais pas...On n'a pas découvert toute la planète terre. Moi je pense que la Terre elle est beaucoup plus grande de ce qu'on veut nous dire. »

Source : Vidéo TikTok (indatable).

« On veut de l'ordre et de la discipline. Français d'abord. Les étrangers en situation irrégulière, je m'en bats les couilles d'eux. Ceux qui sont déportés parce que c'est la guerre chez eux, je m'en bats les couilles. […] Moi si c'est moi, je fais comme au Mexique : le mur de Berlin je le mets tout autour de la France, je mets un sniper à chaque trois mètres. J'ai pas le droit de protéger mon beau pays qui est en France ? […] Personne ne rentre en France. Les migrants, les exilés politiques, je les emmerde. Je pense à la France et aux français d'abord. […] Les peuples des autres, j'en ai rien à foutre. L'humanisme : mes couilles ! [...] Les humains qui fuient leurs guerres en plastique, leurs guerres qui n'existent pas. […] J'en ai rien à foutre moi des Ukrainiens. Priorité nationale ! »

Source : Vidéo relayée sur le compte X du média Frontières en juillet 2024.

 

Voir aussi :

 

(Dernière mise à jour le 02/12/2024)

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Bassem Braïki (1980 -), plus connu sous le nom de Bassem, est un blogueur et influenceur franco-tunisien vivant dans la région de Lyon. Jouissant d'une certaine notoriété sur le web francophone, il oscille entre promotion d'un islam patriote, sexisme (particulièrement envers certaines femmes musulmanes), négrophobie, nationalisme, homophobie et antisionisme. Certains de ses propos revêtent également une coloration complotiste.

Bassem se fait remarquer auprès du grand public en 2015, à la suite des attentats du 13-Novembre. Dans une vidéo très virale postée sur sa page Facebook, puis diffusée sur la chaîne américaine Fox News, il appelle les musulmans à lutter contre l'embrigadement islamiste et à « traquer » les terroristes. Une démarche qui lui vaut d'être interviewé par BFM TV ou relayé dans le New York Times avant que le site Metronews ne révèle que le blogueur appelait, quelques mois plus tôt, à « pendre pour l’exemple » une « beurette [terme péjoratif désignant une femme d'origine maghrébine − ndlr], un cancer qui vient de chez nous ». Depuis, « Bassem est surtout sur le devant de la scène pour ses prises de position racistes et homophobes », note Charlie Hebdo, dans un portrait qui lui était consacré. En février 2020, son nom rejaillit à nouveau dans l'espace médiatique après son violent passage à tabac par le rappeur Sadek. À l'époque, il reçoit le soutien du footballeur français Karim Benzema qui le qualifie de « bon pelo » (un « bon gars » en argot lyonnais).

Plusieurs soirs par semaines, l'influenceur anime une « radio libre » en direct. Très suivi sur les réseaux, il cumule près de 450 000 abonnés sur YouTube, 140 000 sur Telegram, 137 000 sur X et un peu plus de 100 000 sur Instagram. Il ne possède pas de compte « officiel » sur TikTok mais de nombreux comptes republiant des extraits de ses lives existent sur la plateforme. Certains dépassent les 300 000 abonnés.

Bassem est également un habitué des tribunaux et des commissariats. En 2016, il est condamné à cinq mois de prison ferme pour outrages et menaces à l’encontre d’un policier puis à six mois ferme pour des violences sur une personne handicapée. La même année, dans le cadre d'une guerre ouverte avec le hackeur et membre de la Ligue de défense juive (LDJ) Grégory Chelli, alias Ulcan, il est entendu par la police pour avoir notamment prononcé une phrase qualifiée d'antisémite : « On va refaire une Ilan Halimi, appelez-moi Youssouf Fofana », une référence à la séquestration et au meurtre d'un jeune Juif en 2006. Toujours en 2016, il est interpellé après avoir voulu en découdre avec le rappeur Coco Tkt, à qui il reproche d'avoir chanté « avec des juifs » et est mis en examen pour incitation à la violence à l'encontre de faux pédophiles.

En 2017, il est condamné à 1000 euros d'amende pour provocation par voie électronique et menaces envers les supporters de l’Olympique lyonnais, les Bad Gones. En avril 2019, il annonce par l'intermédiaire d'une vidéo postée sur son compte Snapchat, qu'il est incarcéré pour des faits (qui ne sont pas précisés) remontant à plusieurs années. Il est libéré sept mois plus tard.

La liste ne s'arrête pas là. En 2020, il est condamné à 8 mois de prison avec sursis pour des propos homophobes publiés en 2018 sur son compte Snapchat. Il avait notamment sous-entendu que les personnes homosexuelles, des « sodomites [et] sidaïques » (sic) selon lui, sont à la tête de « tous les postes clés » afin de « rendre fous les enfants ». Il avait également enjoint les « homosexuels » à se faire « soigner » en mélangeant un Efferalgan avec du « cyanure ». Lors de son audience, il assure néanmoins « avoir changé ». Mais, en avril 2023, rebelote : Bassem est visé par une autre plainte déposée par les associations Mousse et STOP Homophobie auprès du tribunal de Lyon pour injures et provocations publiques homophobes. Appelant à « écraser ces chiens de l'enfer » et autres « chien galeux sidaïque monkey pox » (sic), il avait également dénoncé une « propagande du diable ».

Dans une longue enquête consacrée aux campagnes de cyberharcèlement orchestrées par l'influenceur, le média Numerama rapporte également que l'association SOS Racisme a porté plainte en avril 2023 contre Bassem pour injures et diffamation publiques à caractère racial et provocation à la haine et à la violence. Dans un extrait d'un vocal snapchat circulant sur les réseaux sociaux (que nous ne pouvons pas authentifier avec certitude), on peut d'ailleurs entendre un individu, présenté comme étant Bassem, expliquer que « les Noirs ont la même culture de victimisation que les Juifs ».

Enfin, en août 2024, le procureur de la République a été saisi après des propos virulents de l'influenceur visant les « renois ». « À Lyon, sur des lampadaires ils seraient en train de pendre », a-t-il déclaré avant, d'ajouter, dans une tirade complotiste : « Nous savons qu'il y a un plan mondial pour les mettre en avant. Moi je n’ai aucun problème avec les renois, moi j'ai un problème avec l'apologie du métissage. »

Ce n'est pas la première fois que Bassem verse dans le complotisme. Déjà, en 2020, il pronostique que le Covid-19 va servir de prétexte à la mise en place du projet « opération Ronces », visant à faire intervenir l’armée dans les banlieues. Une rumeur, notamment propagée par Eric Zemmour, qui ne repose sur aucun fondement.

S'il est capable d'affirmer que « l'Antarctique sud est une frontière naturelle, infranchissable, et qu'on veut pas franchir », il se montre également suspicieux à l'égard... des pyramides. « Un sommet de quelque chose enfouit sous terre qui est beaucoup plus grand ? » se questionne-t-il...

A l'été 2023, il imagine que la mort du jeune Nahel, tué par le tir d'un policier à Nanterre, et les émeutes urbaines qui ont suivi, résultent d'un « complot » qui « arrange » Macron afin de « changer la constitution et [lui] permettre de faire un troisième mandat ». Dans un extrait d'un live plus récent, relayé par le compte complotiste AlexNoMatrixé, il s'en prend au « wokisme pur et dur » d'une publicité pour une voiture électrique. Il y dénonce la « gouinasserie » (sic) et estime qu'on y « ringardise le couple blanc » en faisant, encore une fois, l'apologie du métissage. Pour lui, ce sont « les paroles du diable ». Et conclut : « Pub de nazi ! »

À plusieurs reprises, Bassem a également relayé les rumeurs transphobes visant Brigitte Macron.

Le 5 novembre 2024, la veille de l'élection de Donald Trump, il estime que Kamala Harris, sa rivale démocrate, va gagner. Pourquoi ? « Parce que dans l'équilibre mondial, on sait que si Trump demain passe, c'est quelqu'un qui s'entend avec Vladimir Poutine très bien. Donc c'est pas dans le but de l'État profond. » Quelques jours plus tard, il salue finalement la victoire de Trump contre « le wokisme ». Une situation plus bénéfique, selon lui, que « de voir Harris et tout le pizzagate, les wokistes et les pédophiles ». Et exulte : « Ca va donner des ailes aux patriotes de tous les pays du monde ! »

Ces frasques lui valent l'intérêt d'une partie de la complosphère, notamment Eric Morillot qui l'a encensé pour son patriotisme dans un entretien accordé au média d'extrême droite Frontières (ex-Livre Noir). Quelques jours plus tôt, en octobre 2024, le présentateur de TVLibertés l'avait invité dans son émission « Bistro Libertés ». Un entretien qui cumule aujourd'hui plus de 600 000 vues sur YouTube. Pendant plus d'une heure et demie, Bassem y tient un florilège de propos complotistes. Il raconte, par exemple, que le nouveau ministre de l'Intérieur, Bruno Retailleau, a « envie » de bien faire mais que « l'Etat profond » ne « le laissera pas faire ». Il assure « ne pas vouloir rentrer dans le complotisme » mais explique que si Vladimir Poutine a attaqué l'Ukraine, c'est « peut-être qu'il y a des bases américaines qui sont là-bas ». Puis estime que l'Ukraine est devenue « une machine à laver l'argent sale de certains gouvernements ». Quelques minutes plus tard, il avance que l'Etat islamique et Al-Qaida sont de « pures inventions américaines », reprenant une antienne très populaire dans la complosphère.

Bassem est également admiré par le présentateur de Sud Radio André Bercoff ou apprécié par le pompier vaccino-sceptique Pierrick Thévenon.

Certaines de ses vidéos sont également partagées sur Egalité & Réconciliation [archive] ou Fdesouche [archive].

 

IL A DIT :

« J'ai l'impression que l'Antarctique sud est une frontière naturelle, infranchissable, et qu'on veut pas franchir. […] Y a quelque chose là-bas [les fonds marins, ndlr] On sait pas, peut-être y a un peuple. Les atlantides, y a Poséidon. Nous dans notre religion on nous dit que c'est le lieu du diable. C'est pour ça qu'on peut pas aller la bas. Y a des choses qu'on explique pas. Si on nous cache ça, pourquoi on nous cacherait pas autre chose? […] L'Antarctique on peut pas aller en bas. […] En tout cas on nous a menti sur plein de trucs. Je pense qu'on est pas assez documenté sur notre environnement spatial. Je me demande pourquoi il n'y a pas de voyages habités, ne serait-ce autour de notre orbite. Pourquoi on peut pas faire le tour de la terre dans des navettes ? Je comprends pas. Wallah que j'arrive pas à suivre. Y a des forêts qu'on trouve dans la terre, je sais pas...On n'a pas découvert toute la planète terre. Moi je pense que la Terre elle est beaucoup plus grande de ce qu'on veut nous dire. »

Source : Vidéo TikTok (indatable).

« On veut de l'ordre et de la discipline. Français d'abord. Les étrangers en situation irrégulière, je m'en bats les couilles d'eux. Ceux qui sont déportés parce que c'est la guerre chez eux, je m'en bats les couilles. […] Moi si c'est moi, je fais comme au Mexique : le mur de Berlin je le mets tout autour de la France, je mets un sniper à chaque trois mètres. J'ai pas le droit de protéger mon beau pays qui est en France ? […] Personne ne rentre en France. Les migrants, les exilés politiques, je les emmerde. Je pense à la France et aux français d'abord. […] Les peuples des autres, j'en ai rien à foutre. L'humanisme : mes couilles ! [...] Les humains qui fuient leurs guerres en plastique, leurs guerres qui n'existent pas. […] J'en ai rien à foutre moi des Ukrainiens. Priorité nationale ! »

Source : Vidéo relayée sur le compte X du média Frontières en juillet 2024.

 

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(Dernière mise à jour le 02/12/2024)

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