Campagnol tvl (Christian Combaz)

Christian Combaz (1954 - ) est un écrivain et vidéaste français, animateur du média Campagnol tvl.

Christian Combaz est l'auteur de plusieurs tribunes publiées sur FigaroVox entre février 2014 et novembre 2015. À partir de septembre 2016, il devient vidéaste politique à TV Libertés [archive] et sur YouTube avec « Campagnol tvl » (plus de 74 000 abonnés et 14 millions de vues cumulées) [archive].

Christian Combaz est relayé par plusieurs sites conspirationnistes et/ou d'extrême droite comme Breizh-info et Profession Gendarme. Il est auteur sur le site Boulevard Voltaire de 2017 à 2021 [archive].

Début janvier 2018, il est l'auteur d'une publication intitulée « Ceux qui voient partout des “théoriciens du complot” devraient-ils se soigner ? ». Il y soutient que « l’accusation de complotisme permet d’évacuer les questions gênantes, le goût de l’inconnu, en bref la liberté d’esprit chez autrui, en faisant passer toute curiosité sans préjugés pour une aliénation. Mais il y a plus grave : ceux qui ricanent des complotistes sont toujours du côté du pouvoir et, donc, ils servent des intérêts qui les dépassent ».

La section lilloise de l'association soralienne Égalité & Réconciliation reçoit Christian Combaz en septembre 2018 à l’occasion de la présentation de son livre Portrait de Marianne avec un poignard, édité par Le Retour aux Sources. Christian Combaz est également invité plusieurs fois dans l'émission « Le Libre Journal de Jean-Michel Vernochet ».

En novembre 2018, à l'occasion du quatrième Forum de la Dissidence, Combaz donne une interview à Jean-Yves Le Gallou pour Polémia [archive]. Il souligne qu'en France il est impossible de dire qu'il y « a trop de copinages cachés, le pouvoir est lobbyisé partout, et le tout sous la houlette américaine [...]. Les élites ne peuvent le rester que si elles vous cachent l’essentiel. D’où cette omniprésence du ricanement à propos des théoriciens du complot. La vérité c’est qu’il y a véritablement complot. L’affaire Snowden montre que personne n’est innocent, que le système de surveillance mutuelle nous mène précisément quelque part et sert des intérêts précis contre lesquels il convient de lutter [...]. Quand le peuple aura la preuve que le système ne lui veut aucun bien, qu’il est prêt aux mensonges les plus criminels pour se ménager lui-même, par exemple quand on trafique la réalité pour nous cacher un développement incontrôlé d’Ebola (ce qui nous pend au nez), ou quand on cache un problème très grave de sécurité public (Benalla), ou quand on minimise la responsabilité d’un pool de financiers dans une crise (Crédit Lyonnais, Société Générale), il peut se fâcher très gravement ».

Selon lui, on « peut tout dire si on fait allusion à la vérité sans la nommer » et, justement, Dieudonné M'Bala M'Bala « instinctivement a retrouvé cette veine ironique et allusive ».

Le 12 octobre 2020, sur TV Libertés, il compare le Conseil scientifique consultatif mis en place par le président de la République dans le cadre de la crise sanitaire à une « junte » : « Le Conseil Scientifique, j'appelle ça une junte. C'est eux qui exercent le pouvoir, qui intimident un président croupion qui est Emmanuel Macron. Ou alors il cherche à jouer les présidents croupions pour pouvoir charger la junte le jour de la vengeance. Car la vengeance va intervenir. [...] Ce sont des gens qui se coalisent pour exercer un pouvoir indu. »

Au sujet de l'infectiologue marseillais Didier Raoult, il écrit :

« Le professeur Raoult me plaît – évidemment pour des raisons qui ne sont pas médicales, je crois savoir que c'est une véritable sommité. Mais je ne veux pas me mêler de médecine. En revanche ce que je vois c'est qu'il a une vertu qui n'est absolument pas partagée par aucun de ses collègues. C'est que c'est une image un peu lourde, un peu solennelle de la paternité, y compris sur le plan professionnel. C'est ça que ne supportent pas ses rivaux, ils ne supportent pas son côté hyper-masculin. [...] Il suscite une haine de nature psychanalytique. On le voit très bien, tous ces présentateurs de télé, tous ces prétendus éditorialistes transpirent la haine à son sujet pour cette seule raison. Ils haïssaient certainement leur propre père à 18 ans.»

Christian Combaz compare ensuite la gestion médiatique de la pandémie à la propagande stalinienne :

« Tous les présentateurs ont dit ce qu'avait dit Castex la veille, ou ce qu'ils avaient reçu sous forme de circulaire. Donc il y a une parole diffuse, une parole explicite mais diffuse qu'on envoie sous forme de circulaire, de note de service en quelque sorte à tous les agents de l'Etat. Les agents de l'Etat, ça inclue [sic] les éditorialistes dans les chaînes de télévision qu'on appelle "mainstream". Il y a une parole officielle : nous sommes à Moscou en 1934. »

Sur Twitter, il utilise le compte Campagnol pour communiquer sur ses positions anti-vaccination et affirme par exemple : « TOUS  les vaccinés de mon village se plaignent de conséquences plus ou moins lourdes » [archive]. Le 8 juillet 2021, il impute les faibles performances de Kylian Mbappé à sa récente vaccination [archive].

A l'occasion de l'affaire Lola, Christian Combaz multiplie les interprétations complotistes sur Twitter. « Tout le monde a déjà compris qu'il y a quelque chose à cacher dans l'affaire Lola » écrit-il par exemple le 17 novembre 2022. Il ira même jusqu'à souhaiter, au mois de février 2023, que Vladimir Poutine donne « toutes les clefs de [cette] affaire ».

En parallèle, Christian Combaz défend Didier Raoult et « sa solution simple et pas chère (l'hydroxychloroquine - ndlr) » qui compromet « une opération complexe, crapuleuse, prévue de longue date, dont tous nos médias étaient complices », dénonce « les vaccins qui tuent », ou émet des doutes sur les résultats des élections en Occident.

Le 16 mai 2023, commentant l'agression dont a été victime le petit-neveu d'Emmanuel et Brigitte Macron, il déclare : « Cette agression ça tombe bien quand même ».

(Dernière mise à jour le 17/05/2023)